• TROIS ENFANTS DANS LE DESORDRE

      1er JUIN 1966

     

     

    TROIS ENFANTS DANS LE DESORDRE- BOURVIL BOX OFFICE 1966

     

     

    • Réalisation : Léo Joannon
    • Scénario : Léo Joannon
    • Adaptation, dialogues : Léo Joannon, Jacques Emmanuel
    • Images : Henri Persin
    • Musique : Gaby Verlor (Éditions Hortensia) - chanson de Gaby Verlor et Bourvil

     

    • Production : Gaumont International
    • Chef de production : Alain Poiré
    • Format : Pellicule 35 mm - couleur Eastmancolor, Techniscope
    • Enregistrement Poste Parisien, studio : Franstudio, Laboratoire G.T.C
    • Tournage dans les studios de Saint-Maurice, à Rungis et à l'aéroport de Paris pour les extérieurs
    • Genre : Comédie dramatique
    • Durée : 90 min

     

    • André Bourvil : Eugène Laporte, entrepreneur de travaux publics
    • Jean Lefebvre ; Fernand Gauthier, le fondé de pouvoir
    • Jean-François Maurin : Le petit Georges Noel
    • Robert Dalban : Maître Gaubert, juge pour enfants
    • Jacques Legras : L'inspecteur Barnachon
    • Gérard Lartigau : Roger Martin, l'autre jeune adopté
    • Robert Lombard : Maître Chevassot

     

     Eugène Lefèvre dirige avec efficacité une grosse entreprise de travaux publics. Comme il est temps pour lui de se marier, il songe à épouser son inspectrice du travail, Elizabeth, jeune femme réservée et timidement amoureuse. Mais il se voit brutalement précipité en prison par une odieuse machination de ses concurrents. Inculpé de haute trahison, il risque donc, étant célibataire, la confiscation totale de ses biens. Fernand, fondé de pouvoir et ami de toujours, imagine de trouver trois enfants naturels, déclarés de père inconnu, qu'Eugène reconnaîtra pour les doter de ses biens et éviter ainsi la ruine d'une vie de labeur.Mais, aussitôt après avoir signé devant notaire la reconnaissance de ses trois enfants, Eugène est jugé innocent, et le voici remis en liberté. avec trois enfants sur les bras ! Car ils accourent ces trois enfants sans père : le premier, douze ans, est un petit chenapan, mal élevé et mal aimé. Eugène s'attache immédiatement à lui. Elizabeth, la patiente fiancée, est bien un peu désagréablement surprise mais accepte ce garçonnet qui s'attache à elle. La situation se complique lorsqu'arrivent Zoé, dix-huit ans, idole yéyé, escortée d'une mère encombrante et Roger, un authentique blouson noir, dont le récent cambriolage donne à son nouveau père bien des émotions. Cependant, la bonne foi d'Eugène Lefèvre éclate aux yeux de sa fiancée. Ils se marient et la nombreuse nouvelle famille assiste au mariage. Mais Eugène est bientôt incarcéré à nouveau pour faux en écritures publiques, ces reconnaissances de paternité abusives n'étant pas du goût de la justice ! Puis, finalement libéré, encore et pour la dernière fois, car sa jeune épouse vient de donner naissance a de charmants quintuplés.

     

    Coincé entre "les grandes gueules" et "la grande vadrouille" ce film gentillet de Leo JOANNON est aujourd'hui un peu oublié dans la filmographie de l'acteur. Le vétéran Léo JOANNON a débuté sa carrière dans les années 30 en faisant des remakes français de succès du cinéma Allemand. Puis il tournera finalement assez peu et va retrouver avec BOURVIL une chance de reconquérir un large public. Comédie familiale par excellence, le film est scénarisé et mis en scène par JOANNON, on n'est jamais aussi mal servi que par soi-même! BOURVIL excellent, est associé à Jean LEFEBVRE, qui semble quelque peu tétannisé devant la superstar qu'il a devant lui. Autant Jean LEFEBVRE est à l'aise avec des amis comme Bernard BLIER ou Lino VENTURA, autant dans ce film est-il complètement fade...De plus, son rôle n'est pas tellement comique, il n'interprète pas l'idiot du coin où le pleutre de la bande, et finalement c'est sans doute un désavantage pour lui dans ce film, où il dispose d'un rôle de personnage "normal". Le film a bien du mal à se mettre en route, on ne voit pas trop où le réalisateur veut en venir. De plus le film donne une désagréable impression d'être une pièce de théâtre filmée.  Lorsque l'intrigue se met en route, nous assistons à une banale comédie sauvée par l'interprétation de la grande Rosy VARTE. Nous noterons la jeune Anne Marie CARRIERE et le très jeune Jean François MAURIN, un des frères de PAtrick DEWAERE, dans les rôles des "enfants" de BOURVIL. Le film au ton bien inoffensif avec ces petits passages yéyés et branchés, ne parviendra pas à s'imposer. Au contraire des "grandes vacances" avec DE FUNES, film familial lui aussi qui triomphera sur les écrans.

    A sa sortie, le film ne prend qu'une petite place d'honneur dans le box office parisien et va disparaître assez rapidement des exclusivités. Heureusement en France, le public est friand de BOURVIL et cet apport sauve le film qui passe le cap des 1.5 millions de spectateurs. On pourrait penser BOURVIL fâché contre le réalisateur, mais il n'en est rien "Les Arnaud" va bientôt suivre. En attendant l'acteur va connaître le plus grand triomphe de sa carrière. "Trois enfants dans le désordre" va demeurer une parenthèse dans sa carrière. Cependant, un film avec BOURVIL ne se refuse pas et ne boudons pas notre plaisir. 

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    1 547 346

     

    ENTREES PARIS

     

    248 549

     

    ENTREES PARIS EXCLUSIVITE

     

    122 271

     

    1ère semaine

    3

    27 354

    4

    2ème semaine

    5

    19 548

    4

    3ème semaine

    6

    19 940

     

    4ème semaine

    5

    21 495

     

    5ème semaine

    14

    10 057

     

    Cote du succès

     

    * *

     

     

     

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