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    UN CHATEAU EN ENFER

    (CASTLE KEEP)
     23 JUILLET 1969 (USA)

    24 OCTOBRE 1969

     

     

      

    BOX OFFICE BURT LANCASTER 1969 PART II

     

     

    • Réalisation : Sydney Pollack
    • Scénario : William Eastlake (histoire), Daniel Taradash et David Rayfiel (scénario)
    • Production : John Calley et Martin Ransohoff
    • Distribution : Columbia Pictures
    • Musique : Michel Legrand
    • Photographie : Henri Decaë
    • Genre : Film de guerre
    • Durée : 105 minutes
    • Format : 2,2:1
    • Burt Lancaster (VF : André Valmy) : Major Abraham Falconer
    • Patrick O'Neal (VF : Paul-Émile Deiber) : Capitaine Lionel Beckman
    • Jean-Pierre Aumont (VF : Lui-même) : Le comte de Maldorais
    • Peter Falk (VF : Pierre Trabaud) : Sergent Rossi
    • Astrid Heeren : Thérèse
    • Scott Wilson (VF : Marc de Georgi) : Caporal Clearboy
    • Tony Bill (VF : Gérard Hernandez) : Lieutenant Amberjack
    • Al Freeman, Jr. (VF : Bachir Touré) : Soldat Allistair Piersall Benjamin
    • James Patterson (VF : Jacques Balutin) : Elk
    • Bruce Dern : Lieutenant Billy Byron Bix
    • Michael Conrad : Sergent DeVaca

     

    Au cours, de l'hiver 1944, Von Runstedt lance sa contre-offensive dans les Ardennes belges. Un groupe de sept soldats américains commandés par le major Falconer fait halte au château de Malderais habité par le comte Henri Texier. Malgré les trésors artistiques entreposés dans les lieux et l'avis défavorable de son second, le capitaine Beckman, historien de l'art dans le civil, Falconer décide d'en faire une place forte. La vie s'organise tant bien que mal. Le sergent Rossi séduit la boulangère de Sainte-Croix dont le mari est mobilisé, le deuxième classe Benjamin entreprend la rédaction d'un roman et les autres soldats s'amusent au bordel local tenu par la " Reine Rouge". Au château, le comte, stérile. favorise la liaison de sa femme Thérèse avec Falconer dans l'espoir de voir naître un héritier. Progressant vers Bastogne, les Allemands parviennent à proximité de Malderais. Sous la conduite de Falconer, les Américains opposent une résistance farouche mais sont bientôt débordés par les assaillants. Un à un, les héroïques défenseurs succombent et le major Falconer ordonne à Benjamin d'emmener Thérèse en lieu sùr. Le couple s'éloigne tandis que le château explose.

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    Ce film est  détesté de Burt LANCASTER . Il avait déjà tourné avec le réalisateur sur « les chasseurs de scalp » et bien que l’entente ne soit pas formidable entre les deux et que le film n’ait pas fonctionné, LANCASTER pressent qu’il est en présence d’un des meilleurs réalisateurs du moment.  Pourtant a bien y regarder, la sanction parait bien sévère. La réalisation de Sydney POLLACK est classieuse. Les images sont très léchées et le réalisateur bénéficie d’un budget très important. Le château est entièrement construit pour les besoins du film, les décors sont fort coûteux. On ajoutera au budget quelques chars d’assaut et un budget carburant et pyrotechnique imposant. Le problème du film est qu’il est beau. Tout est beau dedans, bien loin de l’image que l’on se fait d’un film de guerre, tout est clean. On ne sait pas trop ce qu’à vraiment voulu dire Sydney POLLACK mais il y a un petit ton onirique, fantastique dans ce film très sophistiqué. Les acteurs sont bons, les seconds rôles dont un Peter FALK qui va bientôt tourner son premier « Colombo » et un Patrick O’Neal sont convaincants. Reste Burt, qui arbore un magnifique bandeau sur un œil. Au terme d’un final qui tente de copier « la horde sauvage » il disparaît dans la lumière, volatilisé par un obus. La scène finale, remplie de bruit et de fureur est magnifique et cela vaut le coup d’œil. Si le film n’avait pas fait un flop infernal en France et aux USA, sans doute les critiques auraient été élogieuses, mais son passage a vraiment été éclair en France. Du reste c’est encore une superbe veste pour LANCASTER qui voit sa côte en prendre un grand coup alors que « the swimmer » a été un désastre. Mais « Airport » arrive bientôt pour le remettre à flot. Quand à Sydney POLLACK dont on se doute qu’il ne va plus tourner avec LANCASTER, les lendemains vont chanter après sa rencontre avec un certain Robert REDFORD.       

      
     

    ENTREES France

     

    249 785

     

     

    Total ENTREES Paris

     

     

    31 986

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°13

     

     

     

    19 284

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    2

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    5

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    3 857

    COTE DU SUCCES

    0

     

     

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