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Par Renaud SOYER le 14 Septembre 2014 à 15:01
AVEC LES COMPLIMENTS DE CHARLIE
(LOVE AND BULLETS)
14 SEPTEMBRE 1979 (USA)
14 AOUT 1979
Réalisation
Stuart ROSENBERG
Scénario
WENDELL MAYES
WENDELL MELSONPhotographie
ANTHONY KOENEKAMP
Musique
LALO SCHIFRIN
Production
Poncho KOHNER
Distribution
GAUMONT
Durée
103 minutes
Tournage
Charlie Congers
Charles BRONSON
Jackie Pruit
Jill IRELAND
Joe Bomposa
Rod STEIGER
Vittorio Farroni
Henry SILVA
Ray Jackie la petite amie du caïd Joe BOMPOSA, est une fille écervelée et son bavardage pourrait mettre « l’organisation » en danger. C’est pourquoi Joe l’a cachée en Suisse. Mais ses collègues ne sont pas satisfaits. Aussi exigent-ils, et obtiennent-ils l’arrête de mort de la jeune femme. Au courant de la situation, la police Américaine envoie Charlie CONGERS pour protéger et ramener celle qui pourrait devenir un témoin intéressant. Dès lors c’est une course de vitesse entre Vittorio FARRONI, le tuer dépêché par Joe, et le couple Charlie-Jackie. Jackie, bien sûr, tombe amoureuse de Charlie. Elle ne sait rien sur les trafics de Joe et c’est pour rien qu’elle mourra dans les bras de Charlie. Pour ce dernier la vengeance est un plat qui se mange chaud….
Jusqu’à la fin des années 70, la filmographie de Charles BRONSON sera des plus correctes. Encore soutenu par de bons producteurs et de bons studios, il aura à sa disposition de bons réalisateurs et de bons acteurs pour l’accompagner dans ces projets. Une fois encore, il a sa femme Jill à ses cotés qui pour le besoin du film n’est pas sophistiqué, elle est nature, malgré une coupe de cheveux qui ne lui va pas très bien, mais les années 80 approchent… Le réalisateur Stuart ROSENBERG est estimé. Il a tourné dans les années 60 et 70 de bons films avec Paul NEWMAN, dont « Luke la main froide ». Mais à l’orée des années 80, il vivote en tournant des projets moins ambitieux, uniquement pour faire bouillir la marmite, c’est ainsi qu’il mettra en scène un petit film, « Amityville » qui juge crétin, mais qui lui fera gagner beaucoup d’argent. En attendant il met son talent au service de tout projet, et dans le cas de celui-ci, il n’est pas très motivé. Il faut dire que cette histoire possède un relent de « déjà vu » notoire, et que Clint EASTWOOD, dans le genre a déjà filmé le maître étalon du genre, avec « l’épreuve de force ». Les acteurs font ce qu’ils peuvent pour donner quelque originalité au film bourré de poncifs à commencer par Charles BRONSON lui-même, toujours à l’aise lorsqu’il tourne avec Madame. Rod STEIGER déjà bien has been (donc pas cher) joue de sa tronche de séries B pour incarner le mafioso de service, et Henry SILVA bien connu des fans de séries B, voire Z, le tueur, comme de bien entendu, belle originalité.
C’est platement que nous assistons aux diverses courses poursuites, cascades, dangers en tous genres qui pimentent cette course, et bien sûr à la vengeance de Charles, comme de bien entendu…
Sorti en plein été en France, le film prend la première place du Box Office, le public n’ ayant pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent, mais le film s’écroule bien vite, comme toute série B qui se respecte. Néanmoins le film parvient à approcher les 500 000 entrées France, ce qui somme toute est un score bien payé au vu de cet aimable téléfilm. Les années 80 sont là, et il semble bien que la belle période des bons films de Charles BRONSON semble être derrière lui…
ENTREES France
442 622
Total ENTREES Paris
128 392
ENTREES Paris
1ère semaine n°1
2ème semaine n°5
3ème semaine n°15
54 182 (24)
30 589 (22)
15 382 ( 9 )
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
9
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
24
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
2 257
COTE DU SUCCES
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