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Par Renaud SOYER le 14 Septembre 2014 à 14:56
CHICANOS CHASSEUR DE TETES
(BORDERLINE)
31 OCTOBRE 1980 (USA)
10 JUIN 1981
Réalisation
Jarrold FREEMAN
Scénario
Jarrold FREEMAN
Photographie
Tak FUJIMOTO
Musique
Gil MELLE
Production
James NELSON
ITC Lord GradeDistribution
UGC
Durée
105 minutes
Tournage
Jeb MAYNARD
Charles BRONSON
Jimmy FANTE
Bruno KIRBY
Carl RICHARDS
Bert REMSEN
Dirigeant le poste de douane de « La Mesa » en Californie, Jeb MAYNARD a fort affaire avec les passages clandestins de travailleurs mexicains, guidés la nuit comme du bétail par des « passeurs » sans scrupules. Un des policiers Scooter JACKSON, meilleur ami de MAYNARD est abattu une nuit par un de ces passeurs, HOTCHKISS qui, lui, est américain et ancien du Vietnam. Un tueur. Un jeune mexicain Morales, est également tué. Il allait rejoindre sa mère, femme de ménage à Los Angeles. Devançant le F.B.I et convaincu, à l’inverse des agents de ce dernier, qu’il s’agit non d’une affaire de drogues mais bien d’un meurtre relatif au traffic illégal de main d’œuvre, MAYNARD contacte la mère du jeune homme et la persuade de l’accompagner au Mexique. Se faisant passer pour son cousin, il s’introduit auprès des « polleros » et, avec elle et un groupe de nouveaux clandestins, refait le chemin en sens inverse. Ainsi sait-il maintenant qu’un américain est impliqué dans le trafic. Son seul indice : des traces de bottes relevées sur le lieu du double meurtre. Ces traces il les retrouve dans la cours d’un riche rancher local, Carl RICHARDS, effectivement patron d’ HOTCHKISS et agissant pour le compte DE Henry LYDELL, puissant industriel qui centralise le trafic à San DIEGO et pourvoit aux demandes des grandes métropoles du pays. Grâce à l’aide de son nouvel assistant, Jimmy FANTE, MAYNARD établit les preuves de l’existence de ce réseau. Postant ses policiers autour du ranch, il assiste avec eux à un nouvel arrivage, encore plus important que d’habitude, la nuit de noël. Richards et ses hommes de main sont arrêtés. HOTCHKISS est abattu par MAYNARD à l’issue d’une rude poursuite. Richards sera condamné à une peine légère, LYDELL est relâché. « Le système fonctionne » déclare cyniquement ce dernier. MAYNARD dépité, sait que les deux coupables vont continuer comme avant. « Nous aussi » confie-t-il à FANTE.
En 1980, Charles BRONSON est au plus mal au Box Office mondial. Il cherche ses succès d’antan en travaillant pour divers studios. Mais aucun producteur ne trouve la bonne formule. Contrairement à Clint EASTWOOD toujours impérial sur le Box Office, il sombre petit à petit dans les séries B où le sentiment de « déjà vu » frappe les spectateurs.
Le réalisateur de « Chicanos, chasseur de tête » n’est autre que l’illustre Jarrold FREEMAN, qui n’est pas inconnu pour les amateurs de séries télé dont il réalise un grand nombre dans les années 70. Bâti sur un des ses scénarios, le film fait très téléfilm justement. La platitude de la réalisation est elle, que Charmes BRONSON ne peut rien pour réparer les dégâts. Honnête produit télé masqué en film, cette situation n’arrange pas les affaires de Charles BRONSON au Box-Office américain dont il n y aucune trace au Box Office. En France, le film est sévèrement séché, Charles BRONSON subissant un échec comme il n’en a pas eu depuis longtemps. Et la sortie du film en plein été n’arrange rien. Hasard du calendrier, le film suivant de Charles BRONSON « Chasse à mort » sortira trois semaines plus tard. Avec un meilleur résultat ?
ENTREES France
265 048
ENTREES Paris
75 480
ENTREES Paris
1ère semaine n°5
33 384
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
4
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
19
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
1 757
1er JOUR Paris
4 426
Budget
Recettes US
5 M$
COTE DU SUCCES
*
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