-
Par Renaud SOYER le 14 Septembre 2014 à 14:52
CHASSE A MORT
(DEATH HUNT)
22 mai 1981 (USA)
1er JUILLET 1981
Réalisation
Peter HUNT
Scénario
Michaël GRAIS
Photographie
James DEVIS
Musique
Jerold IMMEL
Production
Albert RUDDY
Raymond CHOWDistribution
FOX
Durée
92 minutes
Tournage
Albert JOHNSON
Charles BRONSON
Edgar MILLEN
Lee MARVIN
Alvin ADAMS
Andrew STEVENS
Sundog
Carl WEATHERS
Hazel
Ed LAUTER
Vanessa
Angie DICKINSON
Un trappeur du Grand Nord, Albert JOHNSON, rencontre un jour un groupe d’hommes organisant un combat de chiens, et intervient à temps pour sauver l’une des bêtes. Le propriétaire de celle-ci, HAZEL, le défie et réclame son dû. Johnson lui jette au visage 200 dollars et s’en va avec le chien. HAZEL et sa bande vont assiéger la cabane de Johnson. L’un d’entre eux qui vient de tuer le chien, meurt au cours de l’échauffourée. Puisqu’il y a mort d’homme, la police doit intervenir. Bien qu’hostile à HAZEL, le sergent Edgar MILLEN vient demander à Johnson de se rendre : s’il est innocent, il pourra s’en expliquer. Mais l’homme refuse et tient tête au siège. Il échappe même à l’explosion de sa cabane, et dès lors s’engage une poursuite entre lui et MILLEN, flanqué de ses adjoints SUNDOG et Alvin ADAMS ainsi que HAZEL et ses hommes. Longue traque à travers les étendues neigeuses qui les conduit de Aklavik (territoire du Yukon) à la frontière de l’Alaska. Toute la région s’émeut de l’affaire, et nombreux sont les volontaires venus rejoindre les poursuivants notamment un pilote de la Canadian Air Force. Celui-ci symbolise la technologie et une forme de nouvelle civilisation que Millen refuse. Lorsque ayant repéré JOHNSON, le pilote tire à la mitrailleuse et tue, par erreur, Sundog. Millen de rage, tire sur l’avion qui va s’écraser sur la falaise. Peu à peu Millen ressent pour Johnson une sorte d’estime, ils sont de la même race d’hommes. Un vieux trappeur, voleur et criminel est abattu dans la neige, défiguré. Tout le monde croira qu’il s’agit de JOHNSON. Seul MILLEN connaît la vérité et bien qu’ayant JOHNSON à portée de fusil, il le laisse franchir la frontière.
Parfois le public passe à coté de grands films. « Chasse à mort » en est un exemple flagrant. Somptueusement réalisé par Peter HUNT à qui on doit quand même un très bon James BOND, « au service secret de sa majesté » et deux films avec Roger MOORE « gold » et « paroles d’hommes », le film bénéficie de paysages naturels magnifiques qui confèrent au film un cachet d’authenticité. La distribution est classieuse, tout d’abord il y a Lee MARVIN, qui a déjà tourné « parole d’hommes » avec Peter HUNT qui joue tout en subtilité. Il y a quelques bonnes trognes de série B dont Carl Weathers, le Apollo CREED des « Rocky » et la superbe Angie DICKINSON qui joue un peu les utilités, mais bon. Dans le rôle du « méchant » on reconnaît Ed LAUTER célèbre second couteau des années 70 et de nombreuses séries télé. D’ailleurs il retrouvera BRONSON dans le fameux « Justicier de New-York ».
Le film n’est pas sans rappeler certains classiques passés dont « duel dans le pacifique » avec le même Lee MARVIN où il respectait peu à peu l’ennemi Japonais avec qui il était pourtant en guerre. On pourra voir aussi un film précurseur de « Rambo ». Lee MARVIN trimbale sa nonchalance classieuse dans un rôle où il joue un sergent quelque peu désabusé par un futur qu’il entrevoit avec les méthodes du jeune pilote de la CAF, frais émoulu, bien habillé, sans un pli avec de nouvelles méthodes. C’est d’ailleurs en paix qu’il vient trouver BRONSON pour l’arrêter, car il connaît la dureté du milieu et les hommes qui y vivent, plus des brutes qu’autre chose. BRONSON retrouve un rôle de taciturne qui préfère les animaux aux hommes. Une nouvelle fois il est traqué et doit se défendre. Harcelé par une meute de chiens, un avion (nous sommes dans les années 30), il va définitivement passer la frontière lorsqu’il entre dans la ligne de mire de Lee MARVIN qui le suit de près. A bout de souffle, BRONSON regarde Lee MARVIN le mettre en joue, puis après un long échange de regards, il le laisse s’enfuir. MILLEN explique à son jeune collègue, qu’il est trop vieux maintenant et que c’est à lui de reprendre le flambeau. BRONSON libre découvre une plaine sans neige. Il est sauvé.
Ce « western » rude n’est pas un grand succès. En France, le film sort en plein été et subit la concurrence de « New York 1997 » et de « pétrole, pétrole » et n’obtient qu’une modeste septième place au Box Office Parisien. Heureusement le retour du « justicier » est pour bientôt.
ENTREES France
300 000
(estimation)
ENTREES Paris
80 051
ENTREES Paris
1ère semaine n°7
2ème semaine n°9
35 180
18 361
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
8
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
22
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
1 599
1er JOUR Paris
4 787
Budget
Recettes US
5 M$
Recettes mondiales
BOX OFFICE ANNUEL USA
BOX OFFICE ANNUEL France
BOX OFFICE ANNUEL Italie
BOX OFFICE Allemagne –
BOX OFFICE Espagne – 545 470 entrées
COTE DU SUCCES
*
.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique