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Par Renaud SOYER le 14 Septembre 2014 à 13:09
LE MESSAGER DE LA MORT
(MESSENGER OF DEATH)
9 AOUT 1989
Réalisation
Jack Lee THOMPSON
Scénario
Paul JARRICO
Photographie
Gideon PORATH
Musique
Robert Ragland
Production
Pancho KOHNER
GOLAN / GLOBUS
CANNONDistribution
MGM
Durée
80 minutes
Tournage
Garret Smith
Charles BRONSON
Jastra Watson
Trish VAN DEVERE
Les femmes et les enfants d'une famille de mormons polygames sont assassinés. Lorsque le père Orville BEECHAM rentre il est horrifié, mais ne donne aucune explication à la police.C'est au journaliste Garret SMITH qu'il se confie: son père Willis, le chef de la communauté, ne s'entend pas du tout avec son frère Zenas, mormon lui aussi. Gerret enregistre ces propos mais ne crois pas du tout à une guerre fraticide. Aidé d'une collègue il découvre rapidement à qui profite le crime et le malentendu qui en découle: a une puissante compagnie industrielle qui convoite la terre de Zenias. L'intrépide journaliste trouvera les coupables, mais de nombreux membres de la famille mormons auront été décimés auparavant.Pour son dernier film en tant que tête d’affiche en France, bien que réalisé avant « Kinjite » Charles BRONSON retrouve un niveau quelque peu plus digne de sa réputation. Pour autant le film est toujours produit par les GOLAN / GLOBUS dont la CANNON se morfond dans les tréfonds du Box Office. Toujours réalisé par Jack Lee THOMPSON qui réalise un film correct ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps, « le messager de la mort » est tout simplement un polar qui lorgne un petit peu du coté de « Witness ». La première scène du film, bien réussie, montre un meurtre affreux d’une famille de mormons. Un homme dont on ne voit que la silhouette menaçante dans l’ombre pénètre armé dans une maison dans la forêt. Les enfants sont placés à l’étage par les deux femmes présentes. L’homme entre, et lentement, descend les deux femmes à bout portant, puis une troisième qui arrive, avant de monter à l’étage. Charles BRONSON qui travaille en tant que journaliste pour la presse de Denver couvre l’affaire et constate l’effondrement du père de famille qui sera mis en garde à vue étant donné le manque d’explication qu’il fournit. Charles BRONSON se fond dans la communauté et doit prendre parti dans leurs règlements de comptes. Il remonte petit à petit la filière, mais manque de se faire tuer dans une belle séance de voiture contre camion qui n’est pas sans rappeler le « duel » de Spielberg. Il découvre le tueur, qu’il moleste légèrement avant de cerner le coupable, un politique qui se fait sauter le caisson devant tout le monde. Et bien, contre toute attente le film n’est pas mal réalisé, même si le scénario a été vu et revu mille fois. Une belle fin pour un acteur des plus honnêtes. Malheureusement le mal a été fait depuis quelques films. Sorti en plein été 89, le film ne déplace que quelques pèlerins, même pas 50 000 entrées en France au total et sur Paris une maigre moyenne de 700 spectateurs par salle en première semaine. Aux Etats-Unis, il n’est même pas possible de retrouver la date exacte de sortie du film, c’est dire. Dur….
ENTREES France
45 617
Total ENTREES Paris
19 576
ENTREES Paris
1ère semaine n°7
11 924
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
4
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
17
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
701
1er JOUR Paris
1 843
BUDGET
Recettes USA
3 M$
Recettes mondiales
BOX OFFICE ANNUEL USA
BOX OFFICE ANNUEL France
BOX OFFICE ANNUEL Italie
BOX OFFICE Allemagne –
BOX OFFICE Espagne – 140 930 entrées
COTE DU SUCCES
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