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    LE CHEVALIER DES SABLES

    (THE SANDPIPER)

        23 JUIN 1965 (USA)

    24 SEPTEMBRE 1965

     

     

     

    Réalisation

    Vincente MINNELLI

    Scénario

    Dalton TRUMBO

    M WILSON

    Directeur de la photographie

    Milton KRASNER

    Musique

    Johnny MANDEL

    Production

    M RANSOHOFF

    Distribution

    M.G.M

    Durée

    117 minutes

    Tournage

     

    Laura Reynolds

    Elizabeth TAYLOR

    Dr Edward Hewitt

    Richard BURTON

    Claire Hewitt

    Eva Marie SAINT

    Cos Erickson

    Charles BRONSON

     

     

     

    Femme peintre à Big Sur, sur la côte californienne, Laura Reynolds élève seule, à sa manière non conformiste et "naturaliste". son fils Danny, âgé de neuf ans. Celui-ci ayant abattu un daim, elle doit accepter qu'il soit placé par le juge Thompson à l'institution religieuse de San Simeon que dirigent le pasteur épiscopalien Edward Hewitt et son épouse Claire. Danny surprend par ses connaissances et son intelligence et, d'abord heurté, prend bien vite goût à cette nouvelle existence. La première entrevue d'Edward Hewitt et Laura, orageuse, laisse éclater les profondes différences de leurs personnalités. Pourtant Hewitt est fasciné par cette femme, chez qui il multiplie les visites, notamment un jour où elle est en train de soigner un petit oiseau, un bécasseau, appelé aussi " chevalier des sables". Il lui propose de réaliser deux vitraux pour la nouvelle chapelle. Elle refuse, influant auprès de lui pour que l'argent prévu à la construction de l'édifice serve en fait à la création de bourses d'études, et ce contre l'avis des administrateurs, dont Ward Hendricks. un de ses anciens amants.A la faveur de la passion qui l'unit désormais à Laura, et qui lui vaut de s'opposer aux amis beatniks de celle-ci, Cos et Larry, Hewitt mesure l'inanité des malversations financières auxquelles il a contribué, et prend conscience de son hypocrisie. En proie à son sentiment de culpabilité, il avoue cette liaison à Claire. Aimant les deux femmes, il les perd toutes les deux. Le jour de la distribution des prix, à laquelle assiste Laura, il annonce sa démission. Loin l'un de l'autre, les deux amants vivront profondément transformés par leur rencontre.

     

    En 1965, Charles BRONSON a bien du mal a exister au cinéma. Plus grand-chose à se mettre sous la dent depuis « la grande évasion ». Il a 44 ans. Il est retourné jouer à la télévision dans un epléthore d’épisodes de séries dont « Empire », « Docteur Kildare » avec Richard CHAMBERLAIN, « the travels of Jamie McPheeters » une série western, « le Virginien », « bonanza » et surtout dans un téléfilm « Guns of diablo » qui sera scandaleusement exploité au cinéma en 1970 sous le titre « le californien ». Mais il attend toujours un rôle majeur au cinéma, et faute de mieux, fait quelques apparitions. Lorsqu’ on lui propose de jouer dans le nouveau film de Vincente MINELLI avec le célèbre couple TAYLOR / BURTON, il accepte naturellement.

    Elisabeth TAYLOR et Richard se sont rencontrés sur le très long tournage de « Cléopâtre » où ils vivent une passion pendant que les producteurs font des chèques aux conjoints respectifs pour qu’ils respectent leur intimité. L’immense popularité des deux acteurs, va devenir pour eux un fond de commerce dont la presse relate les disputes et les beuveries. Plus on parle d’eux dans la presse people de l’époque, plus leurs cachets montent. Clint EASTWOOD a témoigné des fameuses soirées bitures du couple dans leur hôtel durant le tournage de « quand les aigles attaquent ». Mais cela ne se refuse pas de tourner avec eux.

    Donc Vincente MINELLI met en scène ce film bourré de poncifs qui ne vaut que par la présence des deux acteurs, la réalisation étant sérieusement ampoulée. Donc la TAYLOR va faire tourner la tête à se brave BURTON marié à la très belle et très classe Eva Marie SAINT qui dispose d’un rôle très peu intéressante, (elle se contente d’être là durant quelques scènes), en femme qui voit son mari se détacher d’elle . C’est que dès qu’il voit arriver la mère de famille dans son bureau il est tout retourné par la nature disons généreuse et opulente d’Elisabeth TAYLOR très très en forme dans le film. Son trouble sera confirmé lorsqu’il la rencontre en train de poser en petite culotte pour Cos, un de ses ex amants. Celui-ci est en train de réaliser une sculpture en bois de Laura, seins nus. C’est que Cos, c’est un beatnik ! Et oui, le mot est lâché. En 1965 il y a donc des beatniks aux Etats-Unis. Ce qui est drôle, parce que BRONSON est tellement classe et baraqué qu’on le voit en tout, sauf en beatnik. Mais bon, c’est l’occasion d’un face à face entre BURTON et BRONSON, où ce dernier tient la dragée haute à l’acteur confirmé. Evidemment la tension va monter entre eux d’eux et le pasteur, jaloux colle son poing à la figure de Cos et l’envoie valdinguer à l’autre bout de la plage. Ce qui est fort drôle quand on voit le sac à gnôle (mais très classe) qu’est BURTON.

    MINELLI va se fendre d’une scène d’un repas sur la plage, avec plein de beatniks qui dansent une musique de sauvage à la lueur de feux de camps, enfin je veux dire la vision de MINELLI sur ce que doivent être des beatniks. A se plier de rire, ils sont presque en costard cravate.

    Bref, la tension va crescendo, et le pasteur n’a plus qu’à démissionner. Le dernier plan du film le voit observer Laura qui peint un tableau sur la plage, à la lumière du soleil couchant. Elle l’aperçoit, elle l’attend, mais il s’éloigne… Encore un sacré beau poncif dans un film où on a connu Vincente MINELLI beaucoup plus inspiré.

    Pour BRONSON l’occasion aura été de faire remarquer sa présence physique et son charisme. Pas une mince performance quand on voit la manière dont les deux tourtereaux vampirisent le film à coups de dialogues sans fin. Sans grand succès aux USA, le film sort modestement en France où il ne tient que deux semaines l’affiche en exclusivité. Pas de quoi se faire remarquer par le public Français.  

     

     

    ENTREES France

     

    364 070

     

     

    Total ENTREES Paris

     

     

    92 695

     

    Entrées PARIS 1ère exploitation

    43 562

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°6

    2ème semaine n° 9

     

     

     

     

    25 360

    18 202

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    2

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    3

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    8 453

    1er JOUR Paris

     

    BUDGET

     

     

    Recettes USA

     

     

    Recettes mondiales

     

    BOX OFFICE ANNUEL USA

     

    BOX OFFICE ANNUEL France

     

    BOX OFFICE ANNUEL Italie

     

    BOX OFFICE Allemagne – 

     

    BOX OFFICE Espagne –    522 721 entrées

     

    COTE DU SUCCES

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