• SPACE COW-BOYS

    6 SEPTEMBRE 2000

     

     

     

    SPACE COW BOY - BOX OFFICE CLINT EASTWOOD 2000


     

    • Réalisation : Clint Eastwood
    • Producteurs : Clint Eastwood, Andrew Lazar et Tom Rooker
    • Production : Warner Bros. Pictures, The Malpaso Company, Clipsal Films, Mad Chance, Village Roadshow Pictures
    • Scénario : Ken Kaufman et Howard Klausner
    • Musique : Clint Eastwood, Lennie Niehaus
    • Directeur de la photographie : Jack N. Green
    • Durée : 130 minutes
    • Budget : 65 000 000 de dollars1

     

    • Clint Eastwood (VF : Hervé Jolly) (VQ : Hubert Fielden) : Francis « Frank » Corvin
    • Tommy Lee Jones (VF : Claude Giraud) (VQ : Éric Gaudry) : colonel William « Hawk » Hawkins
    • Donald Sutherland (VF : Léon Dony)(VQ : Denis Mercier) : Jerry O’Neill
    • James Garner (VF : Georges Berthomieu)(VQ : Vincent Davy) : Tank Sullivan
    • James Cromwell (VF : Michel Ruhl) (VQ : Claude Préfontaine) : Bob Gerson
    • Marcia Gay Harden (VF : Brigitte Berges) (VQ : Élise Bertrand) : Sara Holland
    • William Devane (VF : Patrick Messe) (VQ : Raymond Bouchard) : Eugene « Gene » Davis

     

    À la fin des années 50, l’armée de l’air américaine lance le programme Daedalus : quatre pilotes (Frank Corvin, Hawk Hawkins, Jerry O’Neill et Tank Sullivan) se préparent à vivre l’aventure exaltante de la conquête de l’espace. Mais après des mois d’efforts, leur patron Bob Gerson leur annonce que la NASA a décidé de les remplacer par… un chimpanzé. Frank, après avoir conçu le système de guidage du laboratoire spatial Skylab, s’est retiré dans son ranch auprès de son épouse Barbara.
    Or, quarante ans après l’avoir renvoyé, la NASA a soudain besoin de Corvin. Le général russe Vostow vient en effet d’annoncer que le satellite de communication Ikon, un mastodonte construit par les Soviétiques à l’époque de la guerre froide, perd de la vitesse et s’écrasera sur la Terre dans un mois environ, à moins que d’ici là on ne le répare. Son système de guidage ayant été calqué sur celui de Skylab (à l’aide de documents dérobés par le KGB dans les dossiers de Gerson), Frank est prié d’apporter son concours à la nouvelle équipe d’astronautes et de techniciens. Voyant là l’occasion de réaliser un vieux rêve tout en réglant ses comptes avec Gerson, il exige d’aller lui-même effectuer la réparation avec ses anciens compagnons. Tank est devenu pasteur. Jerry élabore des circuits de montagnes russes pour les parcs d’attractions. Hawk fait passer des baptêmes de l’air sur un coucou antédiluvien. Pour les quatre vétérans, un entraînement intensif commence sous l’œil narquois des jeunes recrues, notamment Ethan Grace et Roger Hines qu’Eugene Davis, le chef de vol, leur a imposé comme coéquipiers. Malgré le poids des ans, ils surmontent toutes les épreuves et Hawk prend même le temps de courtiser l’une des directrices de la NASA, Sara Holland – une idylle malheureusement assombrie par la nouvelle qu’il est atteint d’un cancer incurable. Le jour venu, les six astronautes prennent place à bord de la navette et rejoignent Ikon. Là, ils découvrent que le satellite « de communication » abrite en fait six têtes nucléaires armées, programmées pour frapper les États-Unis. Ethan et Roger ayant été blessés, les quatre amis doivent seuls résoudre le problème. Généreusement, Hawk se sacrifie en conduisant Ikon vers la Lune où il ira s’écraser, pendant que ses camarades retourneront sur Terre à bord de la navette, certes endommagée, mais néanmoins capable de répondre aux commandes manuelles de ces valeureux pilotes.

    *****************************

    Présenté comme un film mineur de Clint destiné à relancer sa compétitivité au Box Office, « Space cow-boys » est une farce qui pastiche le « Armaguedon » de Michael BAY et « l’étoffe des héros » de P. KAUFMAN. Evidemment là où un David ZUCKER filme les parodies de films au kilomètre sans grand talent, le grand Clint apporte sa touche personnelle pour un résultat fort réjouissant. Comme d’habitude, il s’entoure de vieux potes dont Donald SUTHERLAND rencontré 30 ans auparavant dans « de l’or pour les braves ». Le brave Donald donne dans le même ton. Bien sûr il y a le bougon T.L JONES, impeccable dans son rôle et James GARNER solide au poste, pour se rappeler le bon temps des westerns des années 50. Rien n’est vraiment sérieux dans ce film qui traite de la vieillesse bien sûr, thème récurrent dans l’œuvre de Clint, maintenant qu’il a 70 piges. La réalisation est impeccable, comme d’habitude il tourne avec sa garde rapprochée, ce qui ne gêne en rien l’intégration d’effets spéciaux. Gags savoureux à gogo, ce qui n’empêche pas de l’action. Et bien sûr de l’émotion, avec cette image finale, géniale, de Tommy Lee JONES, décédé dans son scaphandre, sur la lune, en train de contempler un magnifique clair de terre sur une chanson de Frank SINATRA. Sacré Clint, il nous propose toujours des bons où on ne l’attend pas. De plus au box office US, le film fonctionne fort bien, en approchant les 90 millions de dollars, ce qui multiplie par 5 le score de son dernier film, ce qui est bon pour sa crédibilité et le financement de ses futurs films. En France, le film approche le million d’entrées comme d’habitude, encore une fois, la France est le pays Européen où le film marche le mieux.       
     

    SPACE COW BOYS BANDE ANNONCE VF

     

     

    SPACE COW BOYS BANDE ANNONCE VO

     

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

     

    962 164

     

    NOMBRE DE SALLES France semaine de sortie

    431

    ENTREES France

    1ère semaine  n°1

    2ème semaine n°2

    3ème semaine n°4

    4ème semaine n°6

     

    321 512(431)

    235 273 (469)

    139 917 (455)

    101 865 (397) 

     

    ENTREES Paris

     

     

    251 341

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE n°1

    2ème semaine n°2

    3ème semaine n°4

    4ème semaine

    5ème semaine n°13

    6ème semaine n°18

    105 032 (53)

     72 798 (53)

    42 154 (46)

     27 381 (30)

    15 214

    9 674

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    17

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    53

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    1 982

    1er JOUR Paris

    15 113

    Budget

    65 M$

    Recettes US

    90.4 M$

    Recettes mondiales

    128 M$

    Entrées Europe

    3 600 000

    COTE DU SUCCES

    * *

     

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique