3 SUR UN SOFA (Three on a couch) -JERRY LEWIS BOX OFFICE 1966

....

• Réalisateur et producteur : Jerry Lewis
• Scénario : Bob Ross et Samuel A. Taylor, d'après une histoire d'Arne Sultan et Marvin Worth (en)
• Photographie : W. Wallace Kelley et Robert J. Bronner (prises de vues additionnelles)
• Décors : Howard Bristol (en)
• Costumes : Moss Mabry
• Musique : Louis Y. Brown
• Montage : Russell Wiles
• Société de production : Jerry Lewis Productions, Columbia Pictures
• Distribution : Columbia Pictures
• Langue : anglais
• Pays d'origine : États-Unis
• Format : Couleurs (Pathécolor) - 35 mm - 1,66:1 - Mono
• Genre : comédie
• Durée : 109 minutes
• Tournage : 13 septembre 1965 - 1er décembre 1965
• Dates de sortie :  États-Unis mars 1966 ;  France 28 octobre 1966

• Jerry Lewis (VF : Jacques Dynam) : Christopher Pride
• Janet Leigh (VF : Claire Guibert) : D^r Elizabeth Acord
• Kathleen Freeman (VF : Lita Recio) : Murphy
• Leslie Parrish (VF : Katie Vail) : Mary Lou Mauve
• Mary Ann Mobley (VF : Michelle Bardollet) : Susan Manning
• Gila Golan (en) (VF : Monique Morisi) : Anna Jacque

 SYNOPSIS

 Christopher Pride (Jerry Lewis), artiste plasticien, a l'occasion de partir travailler à Paris, doté d'une bourse financière importante. Il veut que sa fiancée, le docteur Elizabeth Accord (Janet Leigh) l'accompagne, et qu'ils saisissent l'occasion pour se marier. Mais Elizabeth est psychiatre, et s'occupe de trois femmes terrassées par une déception amoureuse, qui n'accordent plus aucune confiance aux hommes ; elle ne peut en aucun cas les abandonner du jour au lendemain. Pour les guérir au plus vite et faire en sorte que sa fiancée l'accompagne, Christopher se déguise en trois hommes différents et tente de redonner confiance à chacune.

  ANALYSE ET BOX OFFICE 

C'est un évènement car "3 sur un sofa" est le premier film de Jerry Lewis distribué par un autre studio que la Paramount. C'est à la Columbia qu'incombe la responsabilité de distribuer le film qui peut être considéré comme le premier d'une période peu connue des spectateurs européens. C'est aussi en quelque sorte la fin de la période dorée pou Jerry Lewis.Alors que l'acteur a souligné qu'il s'était ennuyé durant le tournage de "Boeing Boeing" avec Tony Curtis il garde cependant le coté un peu smart du film et engage la magnifique Janet Leigh qui était la femme de...Tony Curtis. 

Le personnage de Jerry n’est pas un paumé ou un naïf habituel, il est le compagnon de la classieuse Janet LEIGH qui arbore une quarantaine ravageuse. Elle est psychiatre, ce qui en fait un couple d’une classe supérieure aux personnages habituels de Jerry. Au passage Jerry égratigne la classe moyenne américaine qui passe son temps à consulter des spécialistes pour des problèmes de cœur, en particulier les femmes. Désireux que sa compagne possède le temps libre pour partir avec lui à Paris, il décide de donner à ces trois patientes ce qu’elles désirent le plus : un compagnon qui répond à leurs aspirations. N’ayant plus de raison de voir leur médecin, celle-ci sera libre de partir avec Jerry. L’acteur va donc, une fois n'est pas coutume se déguiser en trois personnages différents, plus la sœur d’un de ceux-ci. Il peut donc donner libre cours à ses talents. Il jouera entre autre un agaçant Texan sur de lui, ce qui lui donne l’occasion de modifier sa voix et de prendre un ton plus grave que la voix de crécelle habituelle. Peu de situations de gags, mais plus un comique de situation voire de boulevard. Au cours d’une soirée nous voyons Christopher de dos qui danse langoureusement avec Elisabeth. Celle-ci atteint l’extase au cours de cette danse où Christopher est littéralement collé sur son épaule. Lorsqu’elle regagne sa table, nous découvrons que Christopher, épuisé par ses changements de rôles incessants et par un planning infernal s’était endormi sur l’épaule de sa dulcinée. Évidemment, Christopher ne pourra gérer indéfiniment cette situation et les 4 femmes se retrouveront ensemble et démasqueront la supercherie. Mais tout finira bien.

Sans son co-scénariste habituel, Lewis nous offre une prestation sobre dans la première partie à l'instar de sa prestation dans "Boeing Boeing". Puis l'acteur/réalisateur livre une prestation plus habituelle dans l'interprétation de divers personnages folkloriques. Si le film n'est clairement pas destiné aux enfants on retrouve parfois la patte du réalisateur dans quelques scènes, l'absence de Bill Richmond comme co-scénariste se fait sentir.

Au box office américain ce passage à la Columbia ne se fait pas sentir car le film remporte environ 2.8 millions de dollars net ce qui le place dans le top 40 de l'année, un résultat proche de celui de "Boeing Boeing". En France sans le circuit habituel de distribution de la Paramount, le film sort de manière anonyme à Paris alors que la concurrence était faible. A peine 20 000 spectateurs en 7 salles, c'est faible pour une première semaine. Ce n'est pas la peine de chercher le film dans le top hebdomadaire France, le film semble avoir fait une carrière rapide dans l'hexagone. Avec 465 000 entrées au final c'est une très nette baisse pour l'acteur. En fait il n'a jamais fait aussi peu d'entrées. Si en Italie les films de l'acteur ne feront désormais plus partie du top 100 annuel il marche cependant bien en Espagne avec près de 1.5 millions de spectateurs.

Si le film est inconnu en France il peut se voir dans le cadre de l'oeuvre de Lewis en tant que réalisateur.         

 AFFICHE ITALIE

 AFFICHE FRANCE

 AFFICHE USA

 AFFICHE DANEMARK

AFFICHE ALLEMAGNE

AFFICHE FINLANDE

....