JERRY LA GRANDE GUEULE - JERRY LEWIS BOX OFFICE 1967

• Réalisation : Jerry Lewis
• Assistant-réalisateur : Rusty Meek
• Scénario : Jerry Lewis, Bill Richmond
• Musique : Harry Betts
• Directeur de la photographie : Wallace Kelley
• Montage : Russel Wiles
• Décors : Frank Tuttle
• Costumes : Moss Mabry
• Producteurs : Jerry Lewis, Joe Stabile
• Société de distribution : Columbia Pictures
• Pays d'origine :  États-Unis
• Langue : anglais
• Genre : Comédie
• Durée : 105 minutes
• Date de sortie : 12 juillet 1967

Distribution

• Jerry Lewis (VF : Jacques Dynam) : Gerald Clamson / Syd Valentine
• Harold J. Stone (VF : Raymond Loyer) : Thor
• Susan Bay (VF : Katy Vail) : Susie Cartwright
• Buddy Lester (VF : Claude Nicot) : Studs

 SYNOPSIS

Alors qu'il pêchait tranquillement sur une plage californienne, Gerald Clamson ramène au bout de sa ligne un homme-grenouille blessé qui lui confie un plan menant à des diamants cachés dans un hôtel. L'homme est le malfrat Sid Valentine, sosie parfait de Gerald. De son bateau, Thor, le gangster qu'il vient de «doubler», envoie ses hommes de main (Gunner, Studs et Rex) achever le malheureux. Gerald s'enfuit précipitamment et tente en vain d'alerter la police. Il repère l'hôtel en question, le Hilton Inn, mais se fait expulser sans ménagement par Mr. Hodges, l'irascible patron. Nullement découragé, il revient à la charge déguisé en professeur à lunettes. Ayant loué une luxueuse suite, il emprunte tantôt l'une, tantôt l'autre apparence, prend des cours de tennis avec Bambi Berman, la voluptueuse complice de Thor, et courtise Suzy Cartwright, une jolie hôtesse de l'air. Tombant nez à nez avec lui, Gunner, Studs et Rex pensent reconnaître Sid, qu'ils croyaient mort, et le choc les plonge l'un après l'autre dans un état catatonique ou incohérent. Personne n'écoute Gerald ni ne semble s'intéresser à son histoire, à l'exception de Webster, un soi-disant agent du F.B.I. qui s'avère être un fou échappé d'un asile. Une bande rivale entre dans la danse ainsi que Fong, un Chinois fabricant de fausses perles en plastique. Tout ce beau monde poursuit Gerald, qui se réfugie dans un parc d'attractions où il tente de passer inaperçu en se glissant, grimé, au sein d'une troupe de théâtre Kabuki. Son subterfuge découvert, il monte sur le toit d'un immeuble, où Suzy vient le récupérer en hélicoptère. Ils se posent sur la plage où, quelques jours plus tôt, Gerald pêchait. Soudain, surgit des flots un homme-grenouille criblé de balles mais bien vivant : Sid en personne, qui s'empresse de repartir vers le large en voyant arriver les gangsters lancés à ses trousses...

  ANALYSE ET BOX OFFICE

 Après un passage assez catastrophique a la FOX, revoici Jerry Lewis qui réalise et  produit son nouveau film pour la Columbia après "3 sur un sofa". Depuis quelque temps l'acteur et sa famille aiment se reposer sur un yacht que l'acteur a acheté (il en achètera 4 en tout) car il découvre les joies de la mer. Du coté familial il s'inquiète du départ d'un de ses fils pour le Vietnam alors en pleine guerre avec les USA. On le sait aujourd'hui, Lewis a renié ses enfants de son premier mariage ce qui est un peu en contradiction avec ce que j'ai pu lire dans ses mémoires. Il se consacre a ses shows de charité et souffre toujours du dos et carbure au médicament (entre autres). Bref il a peut être moins la tête à la réalisation. Pourtant il retrouve pour le film Bill Richmond son co-scénariste habituel et une fidèle troupe d'acteurs bien connus comme Buddy Lester, Charlie Callas, Del Moore. Au rayon féminin, il s'entoure de  jolies starlettes issues de la télévision: Susan Bay devenue Susan "Spock" Nimoy et l'ultra plantureuse Jeannine Riley. Jerry semble vouloir revenir au cinéma qu'il aime, grand orchestre jazzy, sa bande de copains et pour la première fois il tourne hors studios, à l'extérieur peut être est-ce du à son nouvel amour pour la grande bleue. Une nouvelle fois son film comporte quelques réflexions sur son métier, sur le fait d'être ou ne pas être Jerry Lewis puisqu'on découvre que le mystérieux homme grenouille n'est autre que lui-même. Le ton du film est au burlesque avec cette bande de gangsters folklorique ainsi qu'une sorte de  Fu-Manchu, le personnage ayant connu une côte de popularité à l'époque incarné par Christopher Lee. Mais le feu sacré semble passé. Jerry n'a plus l'incroyable pêche de ses jeunes années et sa blessure au dos semble bien sûr limiter ses activités. Bien sûr l'acteur se grime et tente d'arracher quelques sourires en acteur de kabuki et en ressortant une nouvelle fois le personnage de Julius (Dr Jerry et Mister Love). Au niveau du gag c'est une grosse déception, il n y en a pas. Bref un concours de grimaces, quelques courses poursuites et une réalisation pour le moins peu inspirée. Nous sommes déjà loin d'un film comme "Les tontons farceurs". Bien sûr les aficionados trouveront matière à insérer le film dans le cadre de l’œuvre de Lewis. 

La Columbia joue le jeu et le film sera distribué dans l'ensemble des pays européens habituels. Aux USA le film rapporte environ 2 millions de dollars net ce qui est encore valable, bien que cela fait des années que l'acteur stagne à ces niveaux. A Paris le film parvient à entrer à la 4ème place du classement parisien, ce qui est loin d'être un exploit au vu du creux du box office à cette époque. Cette place lui permet de figurer dans le top France hebdomadaire, mais c'est tout. Le film va tourner dans les salles françaises pour obtenir un score de près de 600 000 spectateurs et de figurer a la modeste 76ème place du box office de l'année 1967. C'est cependant mieux que le désastreux "Tiens bon la rampe, Jerry". En Espagne par contre il obtient un bon succès avec le retour des entrées à un seuil au-delà du million d'entrées.  

" The Big Mouth" est cependant considéré comme le meilleur film de Jerry Lewis hors Paramount.          

 TRAILER DU FILM

PROMOTION A LA TELEVISION

  AFFICHE USA

  AFFICHE AUTRICHE

 AFFICHE ESPAGNE

  AFFICHE ITALIE

  AFFICHE MEXIQUE

   AFFICHE SUEDE

.