• CENT DOLLARS POUR UN SHERIF

    (TRUE GRIT)

    11 JUIN 1969 (USA)

    18 FEVRIER 1970  

     

     

     

     

    Réalisation

    Henry HATHAWAY

    Scénario

    Marguerite ROBERTS

    Directeur de la photographie

    Lucien BALLARD

    Musique

    Elmer BERNSTEIN

    Production

    Hal B WALLIS

    Distribution

    Paramount

    Durée

    125  minutes

    Tournage

    05/09/68- 12/1968  

    Rooster Cogburn

    John WAYNE

    " La Bœuf "

    Glen CAMPBELL

    Mattie Ross

    Kim DARBY

    Ned Pepper

    Robert DUVALL

    " Moon "

    Dennis HOPPER

     

     

    1880. Issue d'une famille aisée de Dardanelle, dans l'Arkansas, Mattie Ross est une fille qui a de la suite dans les idées. Lorsque son père est brusquement assassiné, puis volé par son propre employé, Tom Chaney, elle entreprend de le venger. Après avoir mis de l'ordre dans les finances paternelles, elle obtient le soutien du colonel Stonehill et loue les " services " de Rooster Cogburn, un shérif borgne, tapageur et buveur. Chaney est parti se réfugier dans les territoires indiens, il s'agira pour Rooster de le retrouver. " La Bœuf ", un beau Texan, se joint à l'expédition. Entre les deux hommes se forge un antagonisme profond. Mattie voit dans ces disputes une marque de leur abnégation à retrouver l'assassin. Et puis les deux hommes n'aiment pas devoir traîner une gamine durant leurs recherches; mais une admiration réciproque finit par naître au sein du trio. Chaney a rejoint le gang de Ned Pepper. Rooster et " La Bœuf " tuent quatre de ses hommes dans une embuscade. Finalement, Mattie se retrouve prisonnière de Chaney. Rooster et " La Bœuf " déciment le gang. Tombant dans un piège tendu par Chaney, " La Bœuf " est mortellement blessé. Rooster finit par tuer Chaney et sauve la séquestrée qui est dans un état critique. Guérie, Mattie revoit Rooster. Mais elle sait qu'il est trop vieux pour elle et que de toute façon il ne changera pour rien au monde ses mœurs décousues...

    En 1969 le genre « western » est quelque peu en révolution. Sergio LEONE est passé par là, et de nouveaux talents vont s’engouffrer dans la brèche pour renouveler le genre qui a été on ne plus exploité dans les années 50 et 60 jusqu’à plus soif. Il est évident que le plus représentatif des cowboys à l’écran, A 60 piges passées, John WAYNE peut se sentir légitimement menacé par toute cette nouvelle génération. On ne le voit pas vraiment tourner avec Arthur PENN ou LEONE. Et pourtant. Désireux d’acheter les droits d’un roman de Charles PORTIS, il se fait doubler sur le fil par Hal WALLIS qui désire adapter le roman. Cependant WALLIS propose naturellement le rôle à WAYNE qui campera donc le rôle du shérif borgne et qui ne suce pas que des glaçons Rooster COGBIRN. Oublié la prestance du Duke qui prendra un peu de poids pour le rôle et qui mis à part sa moumoute ne cachera pas son âge. Pour l’occasion WAYNE va retrouver son vieux complice Henry HATHAWAY avec qu’il a déjà tourné pas mal de bons films. Bien que conventionnel, le film sort des sentiers connus car la majeur partie du film donne la vedette à l’excellente  Kim DARBY. En effet après l’assassinat de son père, la jeune Mattie va tout faire pour retrouver les meurtriers. Doté d’un aplomb formidable et têtue comme une mule, elle s’alloue les services de Rooster au bout d’une bonne demi-heure du film. La suite est classique dans la quête du coupable et du gang complice. La principale qualité du film réside dans les dialogues et l’interprétation des personnages. Bien sûr il y a les relations (grand)père / fille entre Rooster et Maggie, celle-ci est de plus un sacré boulet dans la progression de la traque. WAYNE est fabuleux dans son rôle de shérif truculent, mais bon bougre bien sûr. On reconnaitra dans les seconds rôles un Robert DUVALL qui donne de la substance à son rôle pourtant éculé de chef de gang, le méchant de service. Il donne du charisme à son rôle, on reconnaît bien là le talent de Robert DUVALL pas encore repéré par Francis Ford COPPOLA à l’époque. Glen CAMPBELL connu comme chanteur country et qui pousse la chansonnette dans le générique de début du film est aussi savoureux dans le trio des héros. Henry HATHAWAY se révèle une nouvelle fois comme un très grand cinéaste. Décidément il est temps que ce grand artisan soit reconnu tant sa réalisation est « nickel » comme d’habitude. Solide au poste, il réalise une très belle séquence de duel à cheval filmé à pleine vitesse, du grand art, sans compter les magnifiques paysages et plans larges qui composent le film. Bref un très grand divertissement qui vaut un Oscar très largement mérité au Duke qui aurait pu en obtenir avant, mais ne boudons pas notre plaisir.

    Le film est un des très grands succès de l’année 1969 aux USA, mais en FRANCE le public boude un peu son plaisir, contrairement au public Espagnol par exemple. Il faut dire qu’en 1970, le public commence à prendre le DUKE pour un ringard, à l’image d’un Burt LANCASTER ou d’un Kirk DOUGLAS. Cependant 800 000 entrées FRANCE ce n’est pas si mal dans le contexte de ce début des 70’s, mais cinq ans auparavant le film aurait fait facilement le double d’entrées.      

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    800 587

     

    ENTREES PARIS

     

    173 023

     

    ENTREES PARIS EXCLUSIVITE

     

    85 312

     

    1ère semaine

    5

    47 912

    6

    2ème semaine

    7

    28 402

     

    Nombre de semaines Paris

     

    4

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    7 985

     

    1er jour Paris

     

     

     

    Budget

     

     

     

    Recettes US

     

    14,2 M$
    (85 M$ 2009)

     

    Recettes Mondiales

     

     

     

    Box office annuel FRANCE

    47

     

     

    Box office annuel USA

     

     

     

    Box office annuel Allemagne

     

     

     

    Box office annuel Espagne

     

    1 751 699

     

    Box office annuel Italie

    63

     

     

    Box office UK

     

     

     

    Box office Europe

     

     

     

    Cote du succès

     

    * *

     

     

     


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