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    LA BANDE A PAPA

     27 AVRIL 1956

     

    LA BANDE A PAPA - BOX OFFICE LOUIS DE FUNES 1956

     

    • Réalisation : Guy Lefranc
    • Scénario : Frédéric Dard, sur une idée de Roger Pierre
    • Adaptation : Frédéric Dard
    • Dialogues : Michel Audiard, Frédéric Dard
    • Assistant réalisateur : Claude Sautet
    • Images : Pierre Petit
    • Production : François Chavane, Pierre Cabaud, René Bézard
    • Sociétés de production : Pathé, Cinéphonic, Société générale de gestion cinématographique
    • Directeur de production : Armand Bécue
    • Tournage du 12 octobre au 26 novembre 1955 dans les studios Europe 1 et Photosonor
    • Pellicule 35 mm, noir et blanc
    • Enregistrement Poste Parisien - système sonore Western Electric
    • Tirage : laboratoire L.T.C Franay, Saint-Cloud
    • Distribution : Pathé Consortium
    • Affiche : Yves Thos
    • Durée : 90 min
    • Genre : Comédie policière

     

    • Louis de Funès : l'inspecteur principal Victor Eugène Merlerin
    • Fernand Raynaud : Fernand Jérôme, le fils de Joseph, employé au Crédit Populaire
    • Noël Roquevert : Joseph Jérôme dit « Grand J », le chef de la bande
    • Jean-Marc Tennberg : La Postiche, un homme de la bande
    • Henri Crémieux : Le Professeur, un homme de la bande
    • Annie Noël : Renée Merlerin, la fille de l'inspecteur, amoureuse de Fernand
    • Suzanne Dehelly : Gertrude, la grand-mère de Fernand
    • Madeleine Barbulée : Mme Merlerin, la femme de l'inspecteur
    • Geneviève Morel : La vendeuse de mimosa sur le trottoir
    • Marcel Bozzuffi : La Volaille, un homme de la bande
    • Paul Crauchet : Marcel, un homme de la bande

     

    SYNOPSIS

    Au Crédit Populaire, les collègues de Fernand Jérôme le charrient : il vient de se faire tailler un costume pour plaire à sa belle, et tous de répéter : « Y’a comme un défaut ! ». La belle, Renée, est fleuriste et Fernand lui conte… fleurette. « Vous êtes sûrement un brave garçon, une bonne pâte », répond Renée, qui avoue préférer les chanteurs de charme. Le père de Renée, l’inspecteur Merlerin, est depuis quatre ans sur la piste d’un gangster surnommé « le Grand J » ; à l’aide d’un pendule, il vient de le localiser à Niort. Au même moment, à… Paris, le Grand J prépare le hold-up du P.M.U. avec sa bande : « le Professeur », « la Postiche », « la Volaille », Marcel et Jo. Le matin du casse, Fernand, qui habite en face du P.M.U., met le gang en déroute sans même s’en rendre compte. La presse salue son exploit et Renée, qui l’appelle désormais « mon héros », veut le présenter à ses parents. Le Grand J, curieux d’affronter cet inconnu qui lui a damé le pion, se rend à son domicile en se faisant passer pour journaliste. Gertrude, la grand-mère de Fernand, le reconnaît : c’est Joseph Jérôme, l’ex-mari de sa fille et, donc, le père de Fernand, disparu depuis la naissance de celui-ci. Fernand n’est pas là : il est tombé dans un traquenard monté par « le Professeur » et la bande, qui agissent maintenant pour leur compte depuis que le Grand J leur a annoncé sa retraite. Saoulé par les malfrats, Fernand leur livre les plans d’accès au Crédit Populaire.
    Puis il apprend par Gertrude le retour de son père, qui vient le voir à la banque. « Je vais me marier », annonce le fiston à son papa. « Son père est inspecteur de police », précise-t-il. Lorsque « le Professeur » et sa bande attaquent le Crédit Populaire, Fernand, sans le vouloir, alerte la police.
    Bien sûr, Merlerin arrive trop tard, mais le hold-up a encore échoué. Joseph s’est démasqué : « Je suis le Grand J » a-t-il avoué à Fernand, pas peu fier mais inquiet à l’idée de l’inévitable rencontre de son père avec Merlerin. En attendant, il aide Joseph à échapper à son futur beau-père que « le Professeur », ulcéré d’avoir été giflé devant la bande par le Grand J, inonde de lettres anonymes dénonçant les caches successives de son rival. Enfin, c’est le jour des fiançailles de Renée et de Fernand. Le policier et le gangster – débarrassé du « Professeur » par Jo qui l’a tué – trinquent. Le téléphone sonne. « Le Grand J est à Vesoul ! » jubile Merlerin, qui court faire triompher la justice…

    ANALYSE ET BOX OFFICE

    Dans les années 50, il était difficile de faire sa place au soleil lorsqu’on était chansonnier. Seuls les cabarets permettaient de se faire connaître. Et puis la télévision arrive et elle envahit, petit à petit, car cela coûtait un œil, les salons des appartements. Ce nouveau vecteur permet au jeune Fernand Raynaud de se faire connaître du public grâce à « 36 chandelles » et  des sketches où il brocarde gentiment le Français moyen et compose une galerie de personnages franchouillards pittoresques. Sa grande force est d’employer des expressions qui deviendront très populaires, comme « c’est étudié pour » ou « bourreaux d’enfants » encore usités aujourd’hui. A cette époque, le cinéma Français n’est pas très exigeant en matière de qualité d’acteurs, seul compte la popularité de celui-ci. C’est donc tout naturellement que Fernand REYNAUD tourne son premier film dont il est la vedette. Sur un scénario formidable de Roger PIERRE grand scénariste devant l’éternel, Frédéric DARD l’auteur de San-Antonio et Michel AUDIARD tentent de sauver les meubles. Cela fait partie de leurs boulots alimentaires et Frédéric DARD donne un semblant d’intérêt à l’intrigue policière et Michel AUDIARD parvient à soupoudrer le film de quelques dialogues pas bien méchants, mais qui permettent de meubler la scène d’exposition de la maquette qui figure la planque policière menée par Noël ROQUEVERT en bonne forme accompagné de Paul CRAUCHET et de Marcel BOZZUFFI tous jeunes. Alors oui, le film est très anecdotique et permet à Fernand Raynaud de transposer son personnage de scène sur le grand écran. Comme dans beaucoup de ses films son personnage s’appelle Fernand et il utilise des expressions de ses sketches. Pas grand-chose à dire sur son jeu d’acteur, assez limité.

    Louis DE FUNES a le second rôle, fait assez rare dans les années 50. Etant donné le temps d’exposition assez important dont il bénéficie il peut donner libre cours à son talent et délivre une prestation plus que correcte de l’inspecteur Victor MERLERIN qui est un inspecteur très sûr de lui, qui n‘hésite pas à brocarder ses équipes et utilise un pendule pour résoudre ses enquêtes. Bien sûr il est veule, et l’acteur joue de mimiques pour marmonner dans sa barbe lorsqu’il se fait houspiller par la hiérarchie. Très au point, il sauve ce petit film réalisé on ne plus platement par un Guy LEFRANC qui se contente de planter sa caméra au milieu de la pièce. On croit rêver quand on songe que c’était Claude SAUTET qui est l’assistant réalisateur.

    Sans aucun problème le film s’empare de la première place des exclusivités Parisiennes en réalisant un des meilleurs scores de l’année avec près de 100 000 entrées en six salles dont 32 000 au seul Paramount. Si le film ne reste que deux semaines dans les salles d'exclusivité parisiennes il se comportera de très belle manière dans les salles des quartiers où il attirera un maximum de spectateurs. Le film termine sa carrière avec un magnifique 3 millions d’entrées en France. C’est un très gros succès populaire qui lance la carrière de Fernand Raynaud pour plus d’une dizaine de longs métrages. Pour Louis DE FUNES chevelu, la vie des seconds rôles continue, il n’a pas de problèmes pour trouver des petits rôles, mais nul doute que dans ce rôle nous trouvons la trame de celui de l’inspecteur JUVE de « Fantômas ».

     

    CATEGORIE POS NOMBRE SALLES
    ENTREES FRANCE 3 2 913 156
     
    ENTREES PARIS BANLIEUE   + 800 000
     
    1ère semaine 1 95 851
    6
    2ème semaine 1 49 180
     
    Cote du succès   * * * *
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LA BANDE A PAPA - FERNAND RAYNAUD

     

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    LA BANDE A PAPA - LOUIS DE FUNES

     

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    LA BANDE A PAPA - LOUIS DE FUNES

     

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