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Par Renaud SOYER le 12 Octobre 2010 à 20:25
CINQ JOURS CE PRINTEMPS LA
16 FEVRIER 1983
De Fred ZINNEMAN avec Lambert WILSON , Betsy BRANTLEY
Le printemps de l'année 1932 touche à sa fin et va laisser la place à l'été. Le docteur Douglas Meredith et son amie Kate arrivent dans un site des Alpes suisses encore peu fréquenté par les touristes et qui est surtout le rendez-vous des aficionados de la montagne. Brendel, le patron du chalet où ils vont résider, leur présente Johann, un jeune homme vigoureux qui sera leur guide pour les escalades. Douglas, Kate et Johann vont donc partir tous les jours en expédition vers les hauteurs; le jeune guide n'est pas insensible au charme de Kate et semble mal comprendre sa liaison avec un homme aussi âgé que Douglas. Profitant d'un moment où ils sont seuls, Johann fait part de son sentiment à Kate, et celle-ci lui révèle qu'en réalité Douglas et elle ne sont pas mariés. À la faveur de ce bref échange, Kate ne peut s'empêcher de se remémorer comment tout a commencé avec Douglas, en Ecosse : Kate est en vérité la nièce de Douglas, et celui-ci, revenu d'un long séjour en Inde avec son épouse Sarah, retrouve une Kate épanouie alors qu'il avait laissé une toute jeune adolescente. À partir de là, une liaison secrète va donc s'établir entre Douglas et sa nièce, et le voyage en Suisse est en fait leur première escapade ensemble. Les escalades se font de plus en plus difficiles et, un matin, Kate, moins expérimentée, laisse Douglas et Johann partir seuls à l'assaut d'un flanc de montagne particulièrement abrupt. Une fois au sommet, Johann avoue à Douglas qu'il sait que Kate n'est pas sa femme. Les deux hommes se querellent, mais au retour, un accident va coûter la vie au jeune Johann. Seul Douglas rentre au village, épuisé. Kate lui annonce alors qu'elle a décidé de repartir seule.
On peut comprendre Sean CONNERY qui tourne avec Fred ZINNEMAN. Une des dernières occasions de tourner avec le vieux maître ( Le train sifflera trois fois) au style si académique. C’est un film au charme désuet qui dégage une nostalgie des années 30. A cet effet, tout le matériel utilisé date de l’époque. Le film peut paraître un tantinet ennuyeux pour une nouvelle génération de spectateurs, le film n’obtenant qu’un très modeste succès d’estime.
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS
110 000
( estimation )
ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION
48 258
ENTREES Paris TOUTES EXPLOITATIONS
ENTREES Paris 1ère SEMAINE
14 470
NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation
7
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
8
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
1 809
1er JOUR Paris
1 233
COTE DU SUCCES
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Budget du film
Recettes du film USA
120 000 dollars
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