-
CHARLTON HESTON BOX OFFICE
France
Espagne
Allemagne
UK
Italie
BO
US
Peer Gynt (inédit)
Julius Caesar (inédit)
Main qui venge, la
Dark City
1952
347 357
2.09 M
Sous le plus grand
chapiteau du monde
The Greatest Show on Earth
1953
9 488 114
1 542 292
(depuis 65)
13 M
N°1
30.8 M(14 R)
Fils de Géronimo,le
The Savage
1953
1 446 329
1.43 M
Furie du désir,la
Ruby Gentry
1954
392 649
N°71
3.85 M(1.75R)
Sa seule passion
The President's Lady
1953
N °90
2.97 M
Triomphe de Buffalo Bill,le
Pony Express
1953
1 476 752
N°87
3.08 M(1.4R)
Sorcier du Rio Grande,le
Arrowhead
1953?
(*)1 465 893
N°110
2.64 M(1.2R)
Bad for each other (inédit)
N°137
1.98 M
Quand la Marabunta gronde
The Naked Jungle
1954
2 161 419
N°47
5.06 M(2,3 R)
Secret des Incas,le
Secret of the Incas
1955
1 004 523
3.08 M(1,4 R)
Horizons lointains
The Far Horizons
1956
1 371 462
N°78
3.52M(1,6 R)
Guerre privée du Major Benson,la
The Private War of Major Benson
VO
1955
9 781
N°55
4.62M
Une femme extraordinaire
Lucy Gallant
VO
1956
8 079
N°93
2.86M(1.83R)
Dix commandements, Les
The Ten Commandments
1958
14 236 150
5 000 000 en 1960
3 024 926
(depuis 65)
15 M
N°1
16 778 000
N°1
80,0(43R)
Terre sans pardon
Three Violent People
1958
968 948
N°84
2.64 M(1.2R)
Soif du mal,la
Touch of Evil
1958
1 232 534
2.23 M
Grands espaces,les
The Big Country
1959
2 203 581
N°4
8 M (est)
N° 11
7.7 M(5 R)
boucaniers,les
The Buccaneer
1959
2 333 168
5 M (est)
N°21
7.04M(3,2 R)
Cargaison dangereuse
The Wreck of the Mary Deare
1960
1 223 329
N°73
N°73
2.55M(1,2 R)
1960
13 853 547
4 650 000
13.52 M
13.2 M
N°1
15 432 099
N°1
59.71M(37 R)
Cid, Le
El Cid
1961
4 226 723
N°1
11 179 335
N°3
26.4M(12 R)
Pigeon qui sauva Rome,le
The Pigeon That Took Rome
1963
555 067
N°46
3.63M(1,9 R)
Seigneur d' Hawaï,le
Diamond Head
1963
943 523
N°21
9.9M(4,5 R)
55 jours de Pékin, Les
Fifty-Five Days at Peking
1963
4 511 700
N°5
6 M (est)
N°20
11M(5 R)
Plus grande histoire jamais contée,la
The Greatest Story Ever Told
P
1965
547 341
1 559 687
N°11
15.31 M(7 R)
Major Dundee
Major Dundee
1965
1 361 855
1 461 307
N°21
N°49
4.51M(2,5 R)
Extase et l'agonie,l'
The Agony and the Ecstasy
1966
254 663
1 553 554
N°66
N°22
8.8M(4 R)
Seigneur de la guerre,le
The War Lord
1966
481 093
1 315 237
N°61
2.09 M
Khartoum
Khartoum
1966
1 006 571
1 895 542
N°43
N°59
5.18M(3 R)
Symphonie des héros,la
Counterpoint
1967
821 503
1 267 047
N°49
1.65 M
Planête des singes, La
Planet of the Apes
1968
1 715 631
2 030 263
2 000 000
N°56
N°6
33M(15 R)
Will Penny le solitaire
Will Penny
1968
549 331
1 169 167
N°99
1,8 R
Number one (inédit)
255 716
N°88
2.20 M
Secret de la planête des singes, Le
Beneath the Planet of the Apes
P
1970
1 163 547
1 296 338
N°100
N °12
18.92M(8,6 R)
Maître des îles,le
The Hawaiians
1971
161 407
960 988
N°46
5.06M(2,3 R)
Survivant,le
The Omega Man
1971
425 289
606 623
N°32
8.8M(3,5 R)
Antony and Cleopatra (inédit)
1972
1 098 884
Alerte à la bombe
Skyjacked
1973
113 348
1 121 014
N°15
14.85M(6,75 R)
Appel de la forêt,l'
The Call of the Wild
124 245
1 422 462
N°19
1.98 M
Soleil vert
Soylent Green
1974
2 284 681
690 923
N°37
7.92M(3,8 R)
Trois mousquetaires,les
The Three Musketeers
P 1973
629 070
1 326 122
N°15
25.15M(10,7 R)
747 en péril
Airport 1975
1975
1 050 626
2 556 569
N°36
N°5
25,3 R
On l' appelait Milady
The Four Musketeers
1976
142 605
621 783
N°24
19.28M(8,7 R)
Tremblement de terre
Earthquake
1975
2 226 216
3 385 601
N°21
N°2
79,7(35.8R)
Loi de la haine,la
The Last Hard Men
1976
253 539
744 708
1.76 M
Bataille de Midway, La
Midway
1977
1 481 046
1 830 361
1 550 000
N° 7
N°9
47.54M(21,6 R)
Un tueur dans la foule
Two-Minute Warning
1977
295 418
1 002 141
N°34
20.04M
Le prince et le pauvre
Crossed Swords
587 610
N°74
5.94M(2,7 R)
Sauvez le Neptune
Gray Lady Down
1978
172 129
N°67
6.86M(4 R)
Fureur sauvage
The Mountain Men
1980
84 321
N°85
7.22 M
Malédiction de la vallée des rois,la
The Awakening
1980
332 399
N°74
N°70
8.41M
Fièvre de l'or,la
Mother Lode
1982
103 154
non sorti
Solar crisis (inédit)
1990
non sorti
Gengis Kahn
(non terminé)
1992
Wayne's World 2
Wayne's World 2
P
1994
335 156
47,9
Tombstone
Tombstone
P
1994
94 104
56,5
True Lies
True Lies
P
1994
1 888 803
2 172 303
2 785 509
146,2
Antre de la folie, L'
In the Mouth of Madness
P
1995
184 295
8,9
Alaska
Alaska
49 639
21 675
11,5
Hamlet
Hamlet
P
1995
199 838
4,4
Gideon (inédit)
L'enfer du dimanche
Any Given Sunday
P
1996
438 735
505 369
384 331
266 596
513 197
75,5
Potins mondains
Town and Country
43 677
161 173
45 407
892
67 427
6,7
La planête des singes
Planet of the Apes
P
1998
3 970 011
3 272 999
2 282 017
3941422
936 856
180,0
The order (inédit)
149 907
* Officiellement sorti en 1964 selon encyclociné, "Le sorcier du Rio Grande" serait sorti discrètement sans doute vers 1953 en VO sous le titre "Arrowhead" pour 13 220 spectateurs en France. La sortie de 1964 est donc une reprise. En 1964 il a fait 1 452 673 entrées. C'est ainsi qu'il est absent du livre de Simon SIMSI sur les films ayant fait plus de 500 000 entrées en France.
P= participation ou apparition
VO = film sorti en France uniquement en version originale
Veuillez trouver les précisions de Didier envers les deux classiques de Charlton HESTON :
Aussi massives sont les entrées de "Sous le plus grand chapiteau du monde" et surtout "Les Dix Commandements" et "Ben-Hur", il faut savoir que contrairement à "Titanic", "Les Ch'tis" ou "Intouchables", les carrières de ces films se sont faites sur la longeur (l'exploitation des films à l'époque était complètement différente de celle d'aujourd'hui, un film pouvait cumuler ses entrées sur 2, 3 ans et plus) et grâce à de multiples reprises.
Donc, je vous propose un petit passage en revue des différentes exploitations.
LES DIX COMMANDEMENTS
Sorti en France en janvier 1958, le film récolta 1 037 795 entrée sur Paris et 7 821 607 spectateurs sur la France, lors de ses deux premières années d'exploitation.
Depuis, quelques reprises ont augmentées sensiblement ce score déjà énorme. Le film ressorti en :
1967 = 85 329 entrées Paris (chiffre première exclusivité)
1973 = 310 170 entrées Paris/périphérie
1980 = 243 751 entrées P/p
1984 = 205 328 entrées P/p
1988 = 56 281 entrées P/p
Au 31 décembre 1974, le CNC recensait 11 457 000 entrées France.
BEN-HUR
Sorti en France en octobre 1960, le film récolta 1 279 256 entrée sur Paris et 6 015 665 spectateurs sur la France, lors de ses deux premières années d'exploitation.
Depuis sa première exploitation, le film est l'un des recordmen du nombre de reprises. Jugez plutôt :
1965 = 13 003 entrées Paris (première exclusivité)
1969 = 168 299 entrées Paris (première exclusivité)
1974 = 126 122 entrées Paris/périphérie
1979 = 290 538 entrées P/p
1982 = 172 356 entrées P/p
1983 = 12 291 entrées P/p
1987 = 77 256 entrées P/p
1998 = 10 842 entrées P/p et 16 779 entrées France
Le film est ressorti cet été.
Au 31 décembre 1974, "Ben-Hur" cumulait 11 091 000 spectateurs sur la France.
Quant au "... Plus grand chapiteau du monde", je n'ai recensé qu'une petite reprise (depuis 1960), en 1978 avec 5 961 entrées Paris/périf.
;
.
Tags : CHARLTON HESTON BOX OFFICE
-
Commentaires
25Didier NoisyMardi 3 Mai 2016 à 23:01Cher Ernest,
Tu as bien fait de rappeler à notre bon souvenir, ta question datant d'il y a un an, quasiment jour pour jour !!!
Et, avec Renaud, nous faisons notre mea culpa pour avoir "zappé" ton commentaire... Donc, comme on dit, mieux "vantard" que jamais !
Bon, concernant le détail du "Sorcier du Rio Grande", l'explication est bien donnée au bas de la filmographie de Charlton Heston.
Pour ce qui est du "Secret des Incas", "Terre sans pardon" et "Horizons lointains", les chiffres dans le tableau sont ceux de leur première exploitation. Depuis, le premier a réalisé 14 429 entrées de mieux (qui n'ont pas l'air d'être issues d'une reprise précise, mais de projections ponctuelles ici et là), ce porte le cumul à 1 019 031 !!!
Si "Terre sans pardon" a bien réalisé 968 948 entrées à l'origine, il a encore engrangé par la suite 71 569 entrées de plus (pas de reprise précise non plus), atteignant un cumul à 1 040 517 entrées !!!
Quand à "Horizons lointains", lui aussi a augmenté son potentiel d'entrées ! Des 1 280 197 entrées d'origines, on peut rajouter 91 265 entrées effectuées, là aussi, au fil du temps, portant ainsi le cumul à 1 371 462 !!!
D'ailleurs, Renaud, je te laisse faire les corrections... En fait, je m'aperçois que pour beaucoup de films, les livres de Simsi n'ont comptabilisés que les totaux des premières exploitations, sans forcément tenir compte de leurs reprises ou "fonds de catalogues" éventuels...
Concernant Sean Connery, il s'agit simplement d'une coquille. Le cumul de ses 10 plus gros hits personnels n'étant "que" de 47 681 434 entrées !!!
Voilà, cher Ernest Estimable, j'espère que ma réponse aura mérité ta longue attente/patience et, du même coup, te permettra de nous pardonner cet oubli...
-
ernest imableMercredi 4 Mai 2016 à 11:10
Merci beaucoup pour tous ces éclaircissements, Didier !
Je reste étonné par les scores très élevés de ces "petits" films que la plupart des gens avaient oubliés (hormis une poignée de cinéphiles) 25 ans après leur sortie puisque la télé ne les diffusait plus. Je serais surpris d'apprendre qu l'un de cette série ait été programmé dans le cadre parfois assez élitiste du Cinéma de Minuit de Brion et je ne me souviens pas si certains d'entre eux ont eu droit aux honneurs de la seconde partie de soirée de la cultissime Dernière Séance de Monsieur Eddy.. J'ai plus l'impression qu'on les as redécouverts dans les années 90 avec l'émergence des bouquets cinéma.
En tout cas, moi qui croyais que Heston avait commencé à vraiment cartonner au B.O au début des sixties avec le triomphe de Ben Hur et à 2 exceptions B.deMilliennes près, je me rends compte qu'il n'avait pas attendu de se retrouver en jupette sur un char pour attirer en masse le public dans les salles, même si les chiffres de ces Incas, Sorcier et autres Horizons sont bien entendu sans commune mesure avec ses films les plus emblématiques.
-
24ernest imableMardi 5 Mai 2015 à 11:19Au survol du royal B.O de Heston chez nous, ce n'est pas tant les cartons des classiques qui ont construit sa légende (Ben Hur, Les Dix commandements, Sous le plus grand chapiteau du monde, La Planète des singes, Soleil vert...) qui m'impressionnent mais plutôt les chiffres de ces petits films de genre à ses débuts aujourd'hui quasiment oubliés (Le Secret des Incas, Le Fils de Géronimo, Le Sorcier du Rio Grande, Le Triomphe de Buffalo Bill, Terre sans pardon, Horizons lointains...) qui flirtent tous avec le million d'entrées, voire le dépassent largement !
Je me demandais s'ils y étaient arrivés rapidement ou grâce à une exploitation en exclu très longue, parce que je ne pense pas que ceux-là aient fait l'objet de nombreuses reprises.
(et puis une petite question, Didier, que d'autres ont dû te poser avant moi, pourquoi Sean Connery avec 67 millions chez nous se retrouve seulement en 5ème position derrière les acteurs d'HP, Heston, Bronson et Fonda qui ont fait moins ? Coquille ou il faut prendre en compte d'autres critères?)
23adda chentoufMercredi 29 Mai 2013 à 03:06un monument d'hollywood qui a eu l'intelligence de s'associer à Cecil .B.De Mille pour exploser le bo mondial et de participer aux plus grands peplums de son époque , synonymes de succès ainsi qu'aux grands films- catastrophe des années70, sans compter de brillants films de sf qui ont cartonné un peu partout , y compris chez nous en Algérie ou CH.Heston était énormément apprécié. j'ai comptabilisé 75 millions de spectateurs en France pour 40 premiers roles soit une moyenne de 1,8 million par film ! ça fait tout simplement de lui un des acteurs étrangers qui ont attiré le plus de spectateurs en hexagone. peu de stars peuvent se targuer d'une telle popularité .chapeau donc à cet artiste quelque peu oublié aujourd'hui,ce qui est dommage.
merci ,Renaud,pour le bo de ce géant du cinéma ( au sens propre comme au figuré !) , et à propos de géant ,vous seriez gentil de nous gratifier du bo du dernier des géants d'hollywood encore en vie , en l'occurrence Mr Issur Daniellovitch, alias l'immense Kirk Douglas .
22laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Effectivement cher Adda, Heston fut l'un des acteurs qui comptabilisa le plus de spectateurs, non seulement en France, mais aussi dans le monde. La chance d'être dans les 2 plus grands succès de la carrière de Cecil B.DeMille aide un peu il faut dire. Pour info, en 1959, à la mort de ce dernier Variety estimait à 4 milliard le nombres d'entrées réalisées par l'ensemble de ses films dans le monde.
Mais il connu d'autres très gros succès mondiaux après, Ben-hur puis Le Cid, la Planète des singes ou encore Tremblement de terre. Ce qui rend la chose encore plus spectaculaire est la période sur laquelle ces chiffres records ont étés faits : 12 ans !
Seul Harrison Ford a égalé cette performance mais uniquement grace à des suites.
Kirk Douglas fut un immense acteur, qui figure parmi mes préférés et dont j'ai vu beaucoup de ses films. J'aimerais bien aussi une filmo de cet acteur.
21laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Soleil vert est à mon avis le meilleur film d'anticipation des années 70 (genre à la mode à l'époque, au même titre que le film catastrophe). Dur, limite cruel, effrayant, ce film jouit également de la dernière (grande) prestation d'un immense acteur (bien que petit par la taille) et réeelle star des années 30, Edward G. Robinson.
Tiens cela interresserait-il quelqu'un si je faisais des "filmos" d'acteurs de cette période, essentiellement avec des chiffres du BO US puisqu'il n'éxiste quasiment rien d'autres ?
20RenaudMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Vous me tentez avec Kirk Douglas ! Je dois avoir cela sous la main, mais une petite mise à jour s'impose.
Ah, mais je suis partant pour toute filmo cher Laurent !
19orteilsMercredi 29 Mai 2013 à 03:06quel box office impressionnant
rassurant de voir soleil vert avec un aussi beau score, par contre le survivant c'est pas ca. ca m'ennui de savoir que le remake avec will smith ait fait 6 fois plus d'entrées, le "omega man" est telement mieux!
18laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Bonjour, il faut savoir que l'équivalent du CNC espagnol n'à répertorié les entrées des films qu'à partir de 1965. Autrement dit pour tous les films antérieurs à 1965, il s'agit d'entrées faites lors de reprises.
C'est comme quand je vous dit que "la grande illusion" a fait 6 548 059 entrées ou encore que "King Kong" n'a fait que 787 000 entrées, il s'agit bien sur des reprises faites depuis 1944, année où le CNC a commencer à répertorier toutes les entrées de tous les films sortis en France.
Ces 2 chiffres sont ceux du CNC (c'est cadeau).
17RenaudMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Beau cadeau pour la Grande illusion et King Kong.
Plus de 6 millions d'entrées ce n'est pas rien, et nous sommes très loin de l'échec de la première exploitation (parait-il) !
16RenaudMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Merci Didier,
Ces passionnnantes et indispensables précisions sont incluses dans la fiche même. Il faut que le public comprenne que la majorité des films à haut cumul de l'histoire du Box Office ce sont fait en plusieurs exploitations.
Dommage que le CNC n'ait jamais donné la répartition pour les entéres France.
15laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Sous le plus grand chapiteau du monde rapporta 12.8M$ Rental aux USA en seulement un an . L’année suivante Il intégra le classement Variety des plus gros succès du pays avec 14M$ Rental. Au total il atteignait 15 797 396 $ Rental US au 29/12/62. Il fit 36M$ Gross US et rapporta entre 25 et 26M$ Rental dans le monde, dégageant ainsi 6 615 903 .31 $ de profits. Il fit également 13M d’entrées en GB.
-La furie du désir rapporta R 1.75M$ US.
-Sa seule passion : R 1.35M$ US.
-Le sorcier du Rio Grande : R 1.2M$ US.
-Le triomphe de Buffalo Bill : R 1.4M$ US.
-Lucy Gallant connu en France également sous le titre Une femme extraordinaire : R 1.3M$ Us.
-Les 10 commandements : Il s’agit en fait d’un remake d’une première version de 1923, réalisé par DeMille lui-même. Sorti en 1956 il avait déjà rapporté R 18.5M$ US fin 1957 dans 905 salles. Il en était à 26.5 fin 58, 32 fin 59, pour finir à 34.2M$ en 1960. Il cumulait R 43M$ US en 1986. Concernant les Gross US on parle de 85.4M$ ou de 90 M$ cumulés. Ils étaient de 65.5 M$ en 1960. A ce moment là, il avait rapporté R 60M$ dans le monde. Il ressorti e une première fois en 1966. Le 23/06/79, il avait rapporté R 90 066 230$ dans le monde dont 11 412 640 revenant aux producteurs, le reste étant partagés entre les exploitants, le studio distribuant le film et DeMille lui-même. Il aurait depuis dépassé les 100 Millions. Il fit 15M entrées en GB et 2.5milliards de lires de recettes en Italie. En France il fit 6 426 233 entrées les 2 premières années d’exploitation.
-Les boucaniers est un remake éponyme du film de Cecil B. DeMille sorti en 1938. Il fut réalisé par le gendre de celui-ci (Anthony Quinn) et produit par DeMille lui-même. Ce fut sa dernière contribution cinématographique.
-Les grands espaces cartonna en Angleterre où il fit 9M entrées.
-Ben-Hur : A l’origine c’est un roman de Lew Wallace sorti en 1880. Avec près de 2 millions d’exemplaires vendus en 45 ans aux USA, il était le deuxième plus gros best seller de l’histoire de ce pays en 1925. C’est cette année que la MGM en fit une première adaptation. Plus gros budget du cinéma, course de chars grandiose (quasi-identique à celle du remake, elle couta la vie à 2 cascadeurs) et le plus gros succès mondial du cinéma muet. En 1959 La MGM produit donc son remake. De nouveau il s’agit du film le plus cher de l’histoire avec près de 16 millions de dollars. Le succès est lui aussi phénoménal. Sorti fin Novembre 1959 aux USA, le film fit 16 943 257 entrées dans 286 salles en un an, rapportant 17 000 000 $ rentals. Le 26/12/1961 le film avait rapporté 31 881 251$ rental aux USA et 46 996 984$ rental dans le monde. En février 1962, Variety estimait à 55 millions le nombre de spectateurs l’ayant déjà vu. Et comme le film commençait à inonder les quartiers du monde entier ils prévoyaient 90 millions de spectateurs d’ici la fin de cette année-là. Fin 1968 il avait rapporté 66M$ rental dans le monde. Il ressortie l’année suivante et Variety annonça 39.105M$ rental aux USA le 07/01/1970. Mais cette somme fut revus à la baisse pour atteindre quand même 36 992 088$ rental. Dans le reste du monde le film rapporta 39M$ rental lors de ses 2 premières exploitations. D’après IMDB il rapporta en tout 90M$ avec sa reprise de 1989. En France il fit 6 015 665 les 2 premières années d’exploitation. Il cumula 13.2M d’entrées en GB et rapporta 2.5Milliard de lires en Italie (plus gros succès de la saison 1960-61).
-Le cid aurait rapporté 26.6M$ gross aux USA. Il rapporta 1.345 milliards de lires en 1961-62 en Italie et en cumula 2.1 milliards.
-Les 2.5M$ rentals sont en fait une estimation des recettes finales faite par Variety alors que le film était encore en exploitation. A ce moment le film avait fait R1.6M$.
-L’extase et l’agonie rapporta 8.89M$ aux USA et R8.166M$ dans le monde.
-La plus grande histoire jamais comté rapporta 15 473 333 $ aux USA et 12M$ rental dans le monde.
-La planète des singes rapporta 32 589 625 $ aux USA et R5.825M$ hors des USA.
-Number one fit R1M$ US.
-Le secret de la planète des singes rapport aux states selon les infos entre 17.5 et 19.11M$.
-Les 3 Mousquetaires totalisa aux USA R11.434M$. 130 934 entrées en Suède.
-747 en péril fit 47 285 152$ aux USA. 260 926 entrées en Suède.
-La bataille de Midway aurait rapporté aux USA selon les estimations 43.22M$ ou 44.1M$.
-Sauvez le Neptune aurait fait 8.28M$ US.
-Un tueur dans la foule fit R8.6M$ US.
P.S : Didier, les 7 821 607 entrées que tu annonce pour les Dix commandements en 2 ans sont en fait les entrées des Misérables avec Jean Gabin sur 2 ans.
14laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Concernant l'estimation de Variety à 2.5M$ rental pour des rentals réalisés de 1.6M$, il s'agit du film Major Dundee.
13laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Au fait je suis en train de préparer un commentaire sur Cecil B.DeMille, et il y a beaucoup de choses.
12laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Bonjour,
Comme on l’a vu Charlton Heston reçu un sérieux coup de pouce de Cecil B. DeMille au début de sa carrière. Aussi il me semble opportun de parler de ce réalisateur de première importance du cinéma.
Il réalisa son premier film en 1913 pour le tout jeune studio d’alors, la Paramount (il y restera quasiment toute sa carrière). Il s’agissait de « The squaw man ». Produit pour 15 450.25$ il dégagea 244 700$ de profits. Une somme considérable à une époque où l’industrie du cinéma était naissante. Suite à ce succès DeMille en réalisera le remake à deux reprises. En 1918 (Un cœur en exil , titre français) qui rapporta R283 557$ US et en 1931 (le mari de l’indienne, en France) qui rapporta à son tour R464 000$ US pour des gross US apparemment de 584 631$. Ses rentals monde se montèrent à 699 000$.
En 1914 il réalisa L’appel du nord (R52 284$ US), the Man from Home (R62 091$ US), the Virginian (R111 519$ US) et What’s his name (R61 560$ US).
En 1915 on lui doit L’Arabe (R68 527$ US), the captive (R 56 075$ US), Chimmie Fadden (R78 944$ US), The girl of the golden west (R102 224$ US), the golden chance (R83 504$ US), kinding (R66 036$ uS), Tentation avec Géraldine Farrar (R102 437$ US), the unafraid (R63 944$ US), the warrens of Virginia (R85 770$ US), the wild good chase (R60 631$ US) et une célèbre version de Carmen avec Géraldine Farrar (R147 600$ US).
En 1916 il réalise Chimmie Fadden out west (R72 036$ US), le Coeur de Nora Flynn (R87 738$ US), the dream girl (R66 725$ US), Maria Rosa (R102 768$ US), la piste du pin solitaire (R:77 944$ US) et le célèbre Forfaiture (R:137 365$ US).
1917 sera l’année de La bête enchainée et de La petite américaine, tout deux avec Mary Pickford (R :427 719$ US pour le premier et R :446 237$ US pour le second), des Conquérants (R :340 505$ US), The devil Stone avec Géraldine Farrar(R :296 032$ US) et de Joan the Woman . Ce dernier (avec Géraldine Farrar également) fut son premier triomphe public avec R :605 731$ US.
Après l’échange (R :286 504$ US), l’illusion du bonheur (R :207 890$ US), Rachat suprême (R :242 109$ US) et Til I come back you (R :183 834$ US) en 1918, il connait une grande année en 1919.
C’est en effet l’année de L’Admirable Crichton. Cette comédie connut un immense succès en rapportant R :1 256 227$ US. Il fit de Gloria Swanson une des stars les plus importantes des années 20, avant de sombrer dans l’oubli à l’arrivée du parlant. Ce nom ne vous dit rien ? Eh bien c’est elle qui joue la star déchue du muet de Sunset boulevard (Boulevard du crépuscule) de Billy Wilder. Il y a d’ailleurs, dans ce film, une scène d’une cruelle ironie où Gloria Swanson va voir le réalisateur Cecil B. DeMille dans l’espoir qu’il lui donne LE rôle qui la relancera. Or c’est le réalisateur en personne qui lui donne la réplique dans cette scène.
La même année il réalisa également Après la pluie le beau temps, encore avec Gloria Swanson (R :292 394$ US) et For better far worse, toujours avec G. Swanson (R :256 073$ US).
Les 3 films suivants seront encore avec l’actrice : L’échange en 1920 (R :1 016 246$ US), Something to think about (R :915 849$ uS) et le cœur nous trompe en 1921 (R :1 191 789$ US).
Toujours en 1921 il réalise également le fruit défendu (R :848 122$ US) et le paradis d’un fou (R :906 938$ US).
1922 : Le détour (R :753 808$ US) et le réquisitoire (R :1 206 015$ US).
En 1923 après la Rançon d’un Trône (R :881 207$ US), il réalise son premier film à grand spectacle : Les dix commandements. Le succès est foudroyant. R :2 500 000$ US, R :3 400 000$ Monde en 1932 et R :4 169 788$ Monde trois ans plus tard.
1924 : Le tourbillon des âmes (R :904 834$ US) et Triomphe (R :678 526$ US).
1925 : L’empreinte du passé (R :522 666$ US) et le lit d’or (R :816 488$ US).
En 1926 il cartonne avec les bateliers de la Volga (R :1 275 375$ US).
Il enchaine l’année suivante avec un autre triomphe. Celui du Roi des roi, dont Nicolas Ray en tirera un remake insipide en 1961. Le film rapporte R :2M$ US et R :2 641 687$ dans le monde.
En 1929 il réalise Dynamite. beau succès il rapporta R : 894 000$ (USA) et R :1 336 000$ (monde) à la MGM, distributeur du film. DeMille, lui, encaissa 1 182 869$ pour ce film. Pour rappel, dans les années trente un film pouvait être considéré comme un succès dès 400 à 600 000$ rental, selon le type de film, le budget et le casting. A un million de dollars c’était un hit. Quand aux rentals hors des usa, un demi-million de dollars était un carton. Malgré tout il fut peut rentable pour la MGM. La même année il fit La fille sans dieu, aussi connu sous le titre Les Damnés du cœur, qui marcha nettement moins puisqu’il rapporta R : 489 095$ aux USA.
Ce n’est que l’année suivante qu’il réalise son premier film parlant (le premier film parlant du cinéma, Le Chanteur de Jazz, étant sorti trois ans plus tôt déjà), Madame Satan. Succès mi-figue-mi raisin. En effet après une exclusivité américaine décevante, le film rapporta pas mal d’argent dans le monde, 1 015 000$ à la MGM et 856 464.69$ à la société DeMille’s Records. Toutefois le film fit perdre 390 000$ à la MGM en raison de son budget .
11laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Bonjour,
Vu que c’est dans ces pages que j’ai proposé il y à quelques temps de faire la « filmo » d’Edward G. Robinson, autant la faire maintenant. Il s’agit bien entendu d’une filmo succinte, n’ayant pas tous les chiffres US des années 30, ni des entrées de tous ses films en France. Si Renaud ou Didier souhaite compléter ou corriger certains films, ils sont les bienvenus.
Avant Le Petit César, film qui l’a rendu célèbre, il n’y a aucun chiffre national (même pas des rentals) concernant ses films. Toutefois, depuis 1923, Variety donnait toutes les semaines, les recettes d’environ 150 salles d’exclusivité et de continuation (celles qui rapportaient le plus d’argent) d’une vingtaine de villes clés. Synthétiser tous ces chiffres est un travail de titan. Cependant je l’ai fait, justement sur l’année 1930 entière, la première de sa carrière. Si ces chiffres sont incomplets ils indiquent malgré tout une tendance. De plus il s’agit là des recettes totales, pas de rentals. Pour info, cette année-là, dans ces salles 9 films dépassèrent le million de dollars, 85 atteignirent le demi-million et 283 dépassèrent les 100 000$.
Voici donc les films en question :
-Le désir de chaque femme de Victor Sjöström : 219 200$
-Gentleman gangster de Todd Browning : 251 000$
-The widow from Chicago de Edward F. Cline : 113 000$
-East is West de Montana Bell : 264 300$, 191ème plus grosse recette des salles tests de l’année 1930.
Puis vint Le Petit César. Ce film de gangster imposa un nouveau style dans le genre et lança la mode du film de gangster dans les années trente. En raison d’un budget et d’un délai de tournage très séré, ce film de Mervyn LeRoy était sec, nerveux et violent. A l’époque l’impact sur le public fut similaire à celui de Scarface sur celui des années 80. Il rapporta R : 647 000$ aux USA et R : 105 000$ dans le reste du monde. Cela peut paraitre peu mais il s’agissait d’un film de série B à petit budget, aussi les places de cinéma était à bas prix donc les entrées plus importantes. De plus on était dans la première année de la crise de 29. Enfin les gangsters n’ont quasiment jamais fait recettes hors des USA durant cette décennie.
Voici le reste de ses films :
-Five star final (1931) de Mervyn LeRoy : R : 665 000$ aux USA plus 157 000$ à l’étranger.
-Le Harpon rouge (1932) de Howard Hawks : R : 436 000$ aux USA et 443 000$ en-dehors.
-Le bourreau (1932) de William Wellman : R : 491 000$ USA plus 251 000$ ailleurs.
-Toute la ville en parle (1935) de John Ford : R : 300 000$ USA.
-Ville sans loi (1935) de Howard Hawks : D’après Todd McCarthy, biographe du réalisateur, au moment de sa sortie le film fut le plus gros succès de Hawks depuis La Patrouille de L’aube. On peut donc déduire qu’il fit un million de dollars Rental aux USA.
-Guerre au crime (1936) de William Keighley, avec Humphrey Bogart : R :726 000$ USA et 381 000$ dans le reste du monde.
-Le mystérieux docteur Clitterhouse (1938) d’Anatole Litvak, avec de nouveau Humphrey Bogart : R : 783 000$ USA et 434 000$ à létranger.
-Les aveux d’un espion nazi (1939) d’Anatole Litvak : R : 797 000$ aux USA et 734 000$ hors du pays.
-The story of Erlic’s magic bullet (1939) de William Dieterle (inédit chez nous) : R: 647 000$ USA plus 246 000$ ailleurs.
-L’entraineuse fatale (1941) de Raoul Walsh, au côté de Marlène Dietrich : R : 1 180 000$ USA et 662 000$ à l’étranger. 935 408 entrées en France.
-Le vaisseau fantôme (1941) de Michael Curtiz : R : 1 237 000$ USA et 644 000$ en-dehors. 1 250 738 entrées France.
-Six destins (1942) de Julien Duvivier, avec Charles Boyer, Rita Hayworth, Ginger Rogers et Henry Fonda : R : 2.6M$ USA.
-Destroyer (1943) de William Seiter, inédit chez nous : R : 1.3M$ USA.
-Obsessions de Julien Duvivier, avec Charles Boyer et Barbara Stanwyck : R : 1.8M$ USA.
-Assurance sur la mort (1944) de Billy Wilder, avec Barabara Stanwyck : R : 2.5M$ USA et 1 801 162 entrées France.
-La femme au portrait (1944) de Fritz Lang, avec Joan Bennett : R :2.01M$ USA plus 1.215M$ dans le reste du monde. 1 377 232 entrées France.
-La grande aventure de John Boulting : 1 000 050 entrées France.
-Le criminel (1945) d’Orson Welles, avec Loretta Young : R2M$ USA et 935 000$ hors du pays. 925 790
10laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Bonjour,
Il faut savoir que l'équivalent du CNC n'a commencer à répertorier les entrées qu'à partir de 1965. Autrement dit tous les chiffres des films antérieurs sont ceux des diférentes reprises réalisées par la suite. Ce qui laisse quand même imaginé l'ampleur du succès lors de leurs premières exploitations pour les 10 commandements et Ben-Hur. A ce propos Renaud tu as oublié une reprise des 10 commandements en Espagne ce qui porte le total à 3 882 721 entrées.
Voila c'est comme quand on dit que, en France, La Grande illusion a fait 6 548 059 entrées ou que King Kong n'a fait que 787 000 entrées, il s'agit en fait du cumul des différentes reprises depuis 1944, date à laquelle le CNC a répertorier les entrées.
Ces chiffres inédits sont du CNC (c'est cadeau).
9laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06La grande illusion fut tout sauf un échec lors de sa première sortie. D'ailleurs dans plusieurs livres assez récents sur le cinéma français de cette époque j'ai lu qu'il fut au contraire un immense succès. J'étais tombé par hasard il y a longtemps sur une pub d'époque où ils clammaient que le film avait battu nombre de records de recettes, genre "déjà tant de millions de franc s de recettes". Et oui car à l'époque en France on parlait de recettes comme les anglo-saxons et pas d'entrées. Alors qu'aujourd'hui on a même plus le droit de communiquer sur les recettes d'un film en France.
Pour rebondir sur l'Arnaque je suis d'accord avec toi concernant le film.
Dès que j'aurais le temps (vers la rentrée je pense) je ferais des petites filmos d'acteur des années 30, et puisqu'on en a parler avec Edward G.Robinson, je commencerais par lui.
8DidierMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Effectivement, là, on a affaire à un vrai poids lourd du Box-office !
Il y a quelques temps, je m'étais amusé à faire la liste des dix plus gros succès (par souci d'équité) en FRANCE, de chaque acteur, ne comptant que les premiers rôles ou les seconds rôles importants.
Résultat, le grand Charlton arrivait largement en tête des acteurs étrangers loin devant d'autres poids lourds (voir la liste ci-dessous). Mais, il a été rattrapé tout dernièrement, et d'une courte tête, par le trio Daniel Radcliffe-Emma Watson-Ruppert Grint grâce aux huit films de la saga "Harry Potter" :
TOP 10 PLUS GROS SUCCES DU BOX-OFFICE FRANCE (ACTEURS ETRANGERS) :
1) Radcliffe/Watson/Grint = 57 849 011 spectateurs (sur 8 films)
2) Charlon Heston = 57 502 892
3) Charles Bronson = 51 130 938
4) Henry Fonda = 50 507 118 (en incluant "Le jour le plus long")
5) Sean Connery = 67 681 434 (sans "Le jour le plus long")
6) Harrison Ford = 44 701 162
7) Leonardo Di Caprio = 44 153 688 (mais a réévaluer avec les chiffres du CNC)
8) Gary Cooper = 43 932 020
9) Alec Guiness = 42 700 487 (ne comptant que le premier "Star Wars")
10) Orlando Bloom = 41 907 599 (a réévaluer avec les chiffres 2000 du CNC)
11) David Niven = 41 785 225
12) Yul Brynner = 41 059 021
13) Burt Lancaster = 38 883 369
14) Bruce Willis = 37 339 933 (a réévaluer)
15) Johnny Depp = 36 174 338 (a réévaluer avec les chiffres 2000 du CNC)
16) Gregory Peck = 35 998 485
17) Steve McQueen = 35 953 156
18) Tom Cruise = 33 598 791 (a réévaluer)
19) Will Smith = 33 364 209 (a réévaluer)
20) Kirk Douglas = 32 664 102
de la 21ème à la 30ème place :
James Stewart (31,664), Clark Gable (30,440), Dustin Hoffman (30,277), Brad Pitt (29,793), Sylvester Stallone (29,738), John Wayne (29,731), Clint Eastwood (29,327), Julia Roberts (29,298), Robert Mitchum (28,051), Tom Hanks (27,476).
ETC...
7DidierMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Aussi massives sont les entrées de "Sous le plus grand chapiteau du monde" et surtout "Les Dix Commandements" et "Ben-Hur", il faut savoir que contrairement à "Titanic", "Les Ch'tis" ou "Intouchables", les carrières de ces films se sont faites sur la longeur (l'exploitation des films à l'époque était complètement différente de celle d'aujourd'hui, un film pouvait cumuler ses entrées sur 2, 3 ans et plus) et grâce à de multiples reprises.
Donc, je vous propose un petit passage en revue des différentes exploitations.
LES DIX COMMANDEMENTS
Sorti en France en janvier 1958, le film récolta 1 037 795 entrée sur Paris et 7 821 607 spectateurs sur la France, lors de ses deux premières années d'exploitation.
Depuis, quelques reprises ont augmentées sensiblement ce score déjà énorme. Le film ressorti en :
1967 = 85 329 entrées Paris (chiffre première exclusivité)
1973 = 310 170 entrées Paris/périphérie
1980 = 243 751 entrées P/p
1984 = 205 328 entrées P/p
1988 = 56 281 entrées P/p
Au 31 décembre 1974, le CNC recensait 11 457 000 entrées France.
BEN-HUR
Sorti en France en octobre 1960, le film récolta 1 279 256 entrée sur Paris et 6 015 665 spectateurs sur la France, lors de ses deux premières années d'exploitation.
Depuis sa première exploitation, le film est l'un des recordmen du nombre de reprises. Jugez plutôt :
1965 = 13 003 entrées Paris (première exclusivité)
1969 = 168 299 entrées Paris (première exclusivité)
1974 = 126 122 entrées Paris/périphérie
1979 = 290 538 entrées P/p
1982 = 172 356 entrées P/p
1983 = 12 291 entrées P/p
1987 = 77 256 entrées P/p
1998 = 10 842 entrées P/p et 16 779 entrées France
Le film est ressorti cet été.
Au 31 décembre 1974, "Ben-Hur" cumulait 11 091 000 spectateurs sur la France.
Quant au "... Plus grand chapiteau du monde", je n'ai recensé qu'une petite reprise (depuis 1960), en 1978 avec 5 961 entrées Paris/périf.
6laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Une petite précision : quand je dis que BenHur de 1925 est le plus gros succès mondial du cinéma muet, j'occulte volontairement La Naissance d'une Nation de Griffith(1915), avec Lillian Gish. En effet, s'il semble acquis que ce dernier fut, et de loi, le plus gros succès du muet, il y a beaucoup de chiffres discemblables. Et peu sont fiables, surtout concernant l'exploitation internationnale.
Toutefois, et pour être complet, voici les chiffres concernant ce film que j'ai en ma possession :
Tout d'abord Variety, au fil des ans, à parler de 4.5 ou de 5 ou de 10 millions de dollars Rentals pour les USA. en 1992 ils se sont arrêté sur 3 millions. De son côté l'International Motion Picture Almanac annonçait dès 1935 le chiffre de 3.5M$ rental pour les USA.
Voici maintenant des chiffres 100% inédits sur le net. Naissance d'une nation fut distribué par 4 distributeurs différents. Le plus imprtant d'entre eux (Epoch Film) distribua le film dans 24 états des Etats Unis.Le film fit 825 000 entrées en exclusivité rien qu'à New-York. Le prix d'une place en exclus était de 2$ !!! Soit 100 fois le prix habituelle de cinéma de l'époque. Il raporta plus d'un million $ rental en un an. Il devint ainsi le premier film millionaire de l'histoire. En 1917 il aurait déjà rapporté 4 839 748$ rental aux USA. D'après le professeur universitaire Russ Merritt, Epoch Film gagna à lui seul 4 776 967$ grace à ce film. D'après Terry Ramsaye, auteur de la première Histoire du cinéma en 1927, le film engrengea 15 millions de $ en recettes brutes sur le sol américain et fit 100 millions d'entrées dans le monde. Une estimation de 1929 parle de 18 millions$ rental dans le monde, même si Joe Finler, auteur de plusieurs livres sur le cinéma parle lui de 10 millions. Enfin Griffith lui-même parlait à la fin de sa vie de 50 millions de recettes brutes mondiales.
En comparasion, Ben-Hur (1925) rapporta R:9.386M$ dans le monde plus R:1.352M$ lors de sa reprise sonorisée de 1931. A noter qu'il fut 4ème du box office allemand pour la saison 1926-27 et premier du même BO la saison suivante.
5DidierMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Cher Laurent,
Un grand bravo (et un grand merci !) pour tous ces détails intéressant et important !!! On sent que tu maîtrise bien ton sujet et tes commentaires sont passionnant ! Enfin, cela peut certainement éclairer la plupart des passionnés du B.O., américain comme français, comment ces films (et d'autres) ont pu voir leurs succès grandir sur la durée et sur leurs multiples reprises.
On voit bien que, finalement, les différentes façons d'exploiter un film (à l'époque comme aujourd'hui) étaient très semblables aux les USA comme en France : le nombre limité de copies se balladaient dans les cinémas des villes les plus importantes en premières exclusivités, puis continuations, et enfin quartiers avant les sorties dites "générales".
P.S. : Bien vu aussi pour la coquille des 7 821 607 des "Misérables" ! J'ai intervertis les lignes dans mon tableau !. Mais le chiffre exact de la première exploitation des "Dix commandements" à l'air d'être de 6 426 433 entrées France...
4laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Merci Didier,
Effectivement le système d'exploitation était le même aux USA et en France, comme dans tous les pays du monde. Celà était dû, en partie, au nombre de copies limitées, mais aussi à une tradition venu du théatre, celle de l'exclusivité. Les salles ne proposant qu'un seul film, il fallait qu'elles puisse se démarquer de la concurrencence, en diffusant par exemple le nouveau grand succès à la mode en premier.
Pour les dix commandemants, le chiffre m'a été donné par Fabrice lorsqu'il travaillait sur l'année 1958, mais il se peut effectivement qu'il était alors incomplet.
3laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Bon, voici donc la suite :
Après cet interlude à la MGM, il revint à la Paramount pour entamer la partie la plus intérressante de sa carrière, constituée de ses meilleurs films mais également de ses plus gros succès. En tous cas tous seront des super-productions.
Et ça commence fort avec Le Signe de la croix en novembre 1932, avec Claudette Colbert. Ce film fit sensation à l’époque en raison des scènes de tortures des chrétiens dans l’arène, considérées comme réalistes. Un an après sa sortie il avait déjà rapporté R : 819 000$ aux USA. Il en rapportera R : 2 738 993 dans le monde en 5 ans, devenant ainsi l’un des plus gros succès mondiaux de l’année. Aux USA il fit un million de dollars rental supplémentaire en 1944.
Passons rapidement sur les bides du triomphe de la jeunesse (1933) qui ne rapporta queR : 699 000$ dans le monde en 4 ans et de Four frightened people , pourtant avec Claudette Colbert(1934, R : 494 426$ dans le monde en 3 ans).
1934 est aussi l’année de Cléopâtre, avec de nouveau Claudette Colbert. Gros succès le film rapporte R : 1 929 661$ dans le monde.
L’année suivante il tourne, pour un cout de plus d’1.3M$, Les Croisades, grandiose film d’aventures , qui rapporte R : 1 491 472$ dans le monde. Malgré ce succès il sera déficitaire de plus de 443 000$.
Pour se remette en selle, il tourne un western (désolé pour le jeu de mot) : Une Aventure de Buffalo Bill (1936), sa première collaboration avec Gary Cooper. Le film est un très gros succès avec R : 1 150 000$ USA d’après Variety et R : 2 278 533$ dans le monde.
Deux ans plus tard, il s’attaque au film de pirates avec les flibustiers qui rapporte plus d’un million de dollars Rental aux USA en un an d’après Variety. Puis en 1939 il réalise Pacific Express avec Barbara Stanwyck et Joel McCrea. D’après le National Box Office Digest, le film fut la troisième plus grosse recette US de l’année. A noter qu’il fut également le premier film à obtenir la palme d’or du festival de Cannes.
1940 : Les tuniques écarlates avec Gary Cooper, Paulette Goddard et Madeleine carroll. Ses recettes US furent estimées à R : 1.5M$ par l’international Motion Picture Almanach de 1941. En France il totalise 4 677 876 entrées.
En 1942 Il travaille avec John Wayne dans Les Naufrageurs des mers du Sud. Enorme budget pour l’époque de 4M$ et une fameuse séquence avec un poulpe géant, 12 ans avant 20 000 lieues sous les mers. Le succès est sans appel : R : 3.8M$ pour les USA, plus de 4 avec le Canada (soit la deuxième plus grosse recette de l’année derrière Madame Miniver). En France le film atteint les 2 250 775 entrées.
Il retrouve Gary Cooper en 1944 sur le tournage de L’Odyssée du Docteur Wassell, inspiré d’une histoire vraie. De nouveau c’est un gros succès : 4 209 969$ Rental dans le monde pour des Gross de 6 222 192$. En France c’est 5 866 693 entrées réalisées.
De nouveau avec Gary Cooper il réalise Les Conquérants d’un nouveau monde en 1947. Encore un beau succès avec 4 633 486$ Rental pour des Gross de 6 665 992$. 3 102 260 entrées en France.
Enfin en 1949, avant ses 2 derniers films tournés avec Charlton Heston, il fit Samson et Dalila. Un véritable triomphe. Le film rapporta R :7 960 730$ aux USA en 6 ans, 9M$ gross d’après Variety en 1954. R : 11.5M$ US cumulés après la reprise de 1969. R : 14 269 250$ dans le monde, 7 116 327 entrées en France. Au total il fit 5 564 825$ de bénéfices en 2 exploitations.
2laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:06Suite et fin (j'éspère)
-La rue rouge (1945) de Fritz Lang, avec Joan Bennett : R : 2.5M$ USA et 1 388 352 entrées France.
-Nos vignes ont de tendres grappes (1945) de Roy Rowland : R : 2.77M$ USA, 1.426M$ à l’étranger.
-La maison rouge de Delmer Daves : 590 803 entrées France.
-Key Largo de John Huston, avec Humphry Bogart et Lauren Bacall : R 3 219 000$ USA (8 125 000$ Gross) et 1.15M$ en-dehors des USA. 1 136 241 entrées France.
-Les yeux de la nuit de John Farrow : R : 1.5M$ USA.
-Ils étaient tous mes fils d’Irving Reiss, avec Burt Lancaster : 1 003 817 entrées France
-La maison des étrangers (1949) de Joseph L. Mankiewicz : R : 2M$ USA et 457 704 entrées France.
-Son grand amour (1950) film anglais de Gregory Ratoff : 106 399 £ rental en GB.
-Investigations criminelles d’Arnold Laven, avec Paulette Goddard : 753 399 entrées France.
-Mardi ça saignera (1954) d’Hugo Fregonese : 616 933 entrées France.
-Un pruneau pour Joe (1955) de Lewis Allen : 505 300 entrées France.
-Colère noire (1955) de Frank Tuttle (spécialiste du film noir et qui avait rendu célèbre Alan Ladd avec Tueur à gages), avec Alan Ladd et Jayne Mansfield : R : 2M$ USA et 1 524 531 entrées France.
-Le souffle de la violence (1955) de Rudolph Maté, avec Barbara Stanwyck et Glenn Ford : R : 1.95M$ USA et 1 559 494 entrées France.
-Le témoin à abattre (1955) de Lewis Allen, avec Jayne Mansfield : R : 123 122£ en GB.
Après Le Cauchemar de Maxwell Shane (son dernier rôle principal) il participe aux Dix commandements de Cecil B. De Mille en 1956. ensuite il fera une pause de 3 ans avant de revenir au cinéma, pour toujours jouer des rôles secondaires d’importance et de qualité. Parmi ces films voici ceux qui ne figurent pas déjà dans un tableau de Renaud :
-Un trou dans la tête de Frank Capra (1959), avec Frank Sinatra : 11.03M$ USA
--Ma Geisha (1961) de Jack Cardiff, au côté d’Yves Montand et de Shirley Mac Caine : 685 145 entrées France.
-Les Cheyennes (1964) de John Ford, avec James Stewart, Richard Widmark entres autres : R : 3.15M$ USA et 6.25M$ dans le reste du monde. 1 552 192 entrées France.
-Prête moi ton mari (1964) de David Swift, avec Romy Schneider et Jack Lemmon : 9 072 726$ USA.
-Les sept voleurs de Chicago (1964) de Gordon Douglas, avec Frank Sinatra, Dean Martin et Bing Crosby : R : 4.5M$ et 672 588 entrées France.
-La blonde de Pékin (1967), film Franco-italien de Nicolas Gessner, avec Mireille Darc et Claudio Brook : 604 549 entrées France et 610 009 en Espagne.
-Au diable les anges (1967), film Italien de Lucio Fucli, avec Jean-Claude Brialy : 643 000 000 lires en Italie.
-Le carnaval des truands (1967) de Montaldo Giuliano, avec Janet Leigh et Klaus Kinski : 845 000 000 lires en Italie et 583 377 entrées en Espagne.
-Frissons garanties (1968) de Jerry Paris, avec Dick Van Dyke : R : 4.15M$ USA en 68, 6.51M$ cumulés avec la reprise de 1977. 794 355 entrées Espagne.
-L’or de McKenna (1969) de Jack Lee Thompson, avec Gregory Peck et Omar Shariff : R : 3.1M$ USA, 1 288 609 entrées France et 2 133 764 entrées Espagne.
-Song of norway (1970) de Andrew L. Stone, avec Torlav Maurstad : R: 4.45M$ USA et 610 383 entrées Espagne.
Ajouter un commentaire
Voici quelques chiffres supplémentaires concernant la première exploitation de Ben-Hur puisque je m'interesse pas mal en ce moment au BO des 60's.
Je n'ai pas trouvé de fiche pour le film alors je mets mes modestes info à la suite des autres.
1960
Le film sort exclusivement dans une salle parisienne début octobre, le Gaumont Palace, et réunit durant les premières semaines un large public qui, combiné avec un prix de place plus élevé qu'à l'accoutumée, permet au cinéma des jolies recettes. Jusqu'à la fin de l'année le film réunira 304.141 entrées. En France c'est simplement pendant les fêtes de fin d'année que le film sera diffusé avec 34.346 entrées supplémentaires.
Bilan 1960
Entrées France : 338.487 entrées
Entrées Paris : 304.141 entrées.
1961
Sur Paris, le Gaumont Palace va conserver le film durant 33 semaines en exclusivité parisienne. Il cumulera au 23 mai 1961 617.922 entrées. Après cette date, le film sera diffusé dans les salles dites de continuations. Son succès est important et le film obtiendra plus de 500.000 entrées sur Paris au cours de cette année.
En France, Ben-Hur n'est pas diffusé très largement au début de 1961, il passe un peu pendant les vacances scolaires mais sans plus. Il n'apparait jamais dans le top 10 hebdo durant le 1er semestre 1961 et n'atteint son premier million d'entrées qu'à la fin août 1961. (au bout de 48 semaines d'exploitation)
C'est à partir d'octobre 1961, soit un an après sa sortie, qu'il commence à réunir des entrées hebdomadaires substentielles.
Au final, il totalise presque 1.500.000 entrées en 1961 dont plus de 400.000 sur les trois dernières semaines de l'année.
Bilan 1961
Entrées France : 1.493.609 entrées
Entrées Paris : 500.361 entrées.
1962
Propulsé en fin d'année 1961 en haut de l'affiche, le film ne va alors plus quitter les premières places du box-office pendant de très nombreuses semaines, réalisant des scores hebdo souvent supérieurs à 100.00 entrées jusqu'à la fin mai 1962.
Néanmoins le film ne sera que cinq fois seulement en tête des classements hebdomadaires. Durant cette année, il ne quittera quasiment jamais le top 30 hebdo et finira avec plus de 4.100.000 entrées supplémentaires soit le film le plus vu de l'année juste devant la guerre des Boutons.
Bilan 1962
Entrées France : 4.183.569 entrées
Entrées Paris : 395.464 entrées.
1963
L'exploitation du film continue mais est néanmoins moins importante. Avec son succès et sa renommée, le film est surtout présent pendant les vacances scolaires. Il réunira presque 900.00 entrées supplémentaires au cours de l'année.
Bilan 1963
Entrées France : 885.428 entrées
Cumul France fin 1963 : 6.901.093 entrées.