-
Par Renaud SOYER le 10 Décembre 2011 à 09:10
TOP 10 - TOP 11 A 20 - TOP 21 A 30 - TOP 31 A 40 - TOP 41 A 50 - TOP 51 A 60 - TOP 61 A 70 - TOP 71 A 80 - TOP 81 A 90 - TOP 91 A 100 - TOP 101 A 110 - TOP 111 A 120 - TOP 121 A 130 - TOP 131 A 140 - TOP 141 A 150
TITRE
FRANCE
PARIS
REALISATEUR
INTERPRETE
INTERPRETE
41
IL SUFFIT D'AIMER
1 780 756
98 323
DARENE
SOLOGNE
AJORET
FRANCE / ITALIE - BIOPIC
Le monde entier connaît maintenant cette histoire. La jeune Berna-dette Soubirous, élève à la petite école des soeurs de Lourdes, n'est pas un brillant sujet, mais ses réponses sont d'une troublante profondeur ; elle est née dans une très pauvre famille du pays et souffre de crises d'asthme qui rendent sa santé précaire. Un vendredi de février 1858, elle part ramasser du bois aves sa soeur et une amie ; arrêtée par le « gave » (ruisseau), elle commence à se déchausser. C'est alors qu'elle a sa première vision. Bien qu'elle ait décidé avec sa soeur et son amie de n'en rien dire, la pétulance de sa soeur révèle le secret à leur mère. Et au village aussi les langues vont leur train, pour ou contre Bernadette. Si le vicaire croit d'emblée, le curé Peyramale est plus difficile à convaincre ; l'évêque de Tarbes, Monseigneur Laurence, aussi. Par ailleurs, comme la foule s'assemble, la police et la justice impériales s'émeuvent, interrogent Bernadette, lui interdisent d'aller à la grotte. La famille Soubirous se joint aux autorités pour défendre à fillette d'aller « voir la Demoiselle ». Mais malgré tout, les apparitions se poursuivent, comportant la naissance de la source et la révélation de l'Immaculée Conception. L'autorité ecclésiastique, désireuse de soustraire Bernadette à l'immense curiosité publique, l'envoie étudier sa vocation religieuse à Nevers ; elle y passera le reste de ses jours, humble et cachée, partageant son existence entre la maladie et le service de ses soeurs.
TITRE
FRANCE
PARIS
REALISATEUR
INTERPRETE
INTERPRETE
42
QUI ÊTES-VOUS MONSIEUR SORGE?
1 738 211
370 923
CIAMPI
HOLTZMANN
MEISSNER
FRANCE / ITALIE / JAPON / ALLEMAGNE - ESPIONNAGE
AFFICHE DE RENE FERRACCI
La réalité dépasse la fiction. Ce fut le cas de l'histoire du réseau d'espionnage soviétique de Richard Sorge. 1937. Correspondant d'un grand quotidien allemand, Richard Sorge, attaché à l'Ambassade allemande de Tokyo, devient le collaborateur et le confident de l'Ambassadeur, ce qui lui permet de prendre contact avec de nombreux services officiels et de transmettre à Moscou par l'intermédiaire d'un poste émetteur des informations sur les préparatifs de la seconde Guerre mondiale. Son réseau, baptisé « Ramsay » par Moscou, comportait quatre agents formés en U.R.S.S. par les Services spéciaux de l'Armée Rouge. Soupçonné d'activités illicites par le contre espionnage japonais, Sorge est arrêté avec ses compagnons. L'un d'eux se suicidera, un autre succombera à la suite des tortures qu'il aura endurées. Avant d'être capturé, Sorge aura réussi à envoyer un ultime message :la date de l'attaque contre Pëarl Harbourg, ce qui permettra aux Soviets qui craignaient une agression japonaise en Mandchourie de dégarnir leur front et de porter le maximum d'unités devant Moscou afin d'arrêter l'invasion allemande. 7 novembre 1944. Les rapports officiels sont formels : Sorge a été pendu. Et pourtant, personne n'a assisté à sa mort. Personne n'a vu son corps. Serge a-t-il été, comme le suppose plusieurs témoins de sa vie, échangé contre des agents japonais détenus en U.R.S.S. ? Aujourd'hui, est-il encore en vie ? Et dans cette éventualité où vit-il ? Que fait-il ? L'espion du siècle soulève toujours autant de passions. Le mystère sur la fin de Sorge reste entier.
TITRE
FRANCE
PARIS
REALISATEUR
INTERPRETE
INTERPRETE
44
LÉON MORIN PRÊTRE
1 703 758
420 903
MELVILLE
BELMONDO
RIVA
FRANCE / ITALIE - DRAME
L'occupation (1940-44). Une ville de province. Une jeune femme, Barny, veuve de guerre, mère d'une fillette, coupée par les circonstances de son milieu familial habituel et livrée à une solitude néfaste pour son équilibre. Son époux était israélite. Elle-même a des sympathies pour le marxisme. Dans un moment d'énervement, il lui vient l'idée saugrenue d'entrer dans un confessionnal et de déclarer au confesseur qu'elle trouve la religion ridicule, voire perfide. L'abbé Léon Morin, plein d'esprit d'à propos, répond calmement à ses attaques, la confesse et l'absout. Puis il lui propose des livres qu'elle viendra chercher chez lui. Peu à peu, la conversion s'opère. Et, devenue apôtre comme tous les néophytes, elle fait connaître Léon Morin à quelques unes de ses compagnes de bureau. L'une tente de séduire l'abbé qui la rabroue sèchement. Cet incident éveille en Barny un sentiment complexe, à base de jalousie, d'amour peut-être. Et elle aussi essaie d'induire le prêtre en tentation. Echec total. Le prêtre absout la faute à laquelle Barny voulut entraîner l'homme. Entre temps, la libération est venue et Léon Morin est nommé curé d'une paroisse de campagne. Il quitte la ville et Barny rentre à Paris, portant au coeur une plaie qui ne se refermera jamais mais qui lui est un stimulant dans la poursuite douloureuse d'une vie meilleure.
TITRE
FRANCE
PARIS
REALISATEUR
INTERPRETE
INTERPRETE
45
AUGUSTE
1 702 341
448 774
CHEVALIER
RAYNAUD
POIRET
COMEDIE
Grand spécialiste de cette forme de publicité moderne qu'on appelle « les public relations », George Flower désire d'une part lancer les films de la grande vedette américaine Marylin Wood, et d'autre part faire connaître au grand public la jeune starlette Françoise Martin sur laquelle il fonde de grands espoirs. Pour attirer l'attention de ses concitoyens sur elle-même, Françoise devra se jeter dans la Seine, au pont de l'Alma, à la minute même où le Président de la République inaugurera le Salon Nautique et. Françoise devra être sauvée, bien sûr, par la grande vedette de Hollywood Gary Johnson dont elle sera la partenaire dans son prochain film. Mais Georges Flower avait monté son scénario sans tenir compte de l'imprévu, personnifié par Auguste Roussel, employé de banque à la B.L.D.I., agence h, avenue Bosquet ! Il passe sur le pont de l'Alma, voit une jeune fille se noyer, se jette dans la Seine et la sauve, malgré les protestations véhémentes de Françoise déçue par le sauveteur inconnu. Or, c'est Auguste qui va devenir célèbre. Les journaux et la T.V. racontent son exploit. Atteint d'un refroidissement à la suite de son plongeon, il est sauvé par un remède envoyé des Etats-Unis. Bref, en une semaine, il devient la personnalité française la plus connue. Flower renonce à lancer Françoise pour se tourner vers Auguste. Il réinvente sa vie pour « la presse du coeur » et le fiancera à Marylin Wood. Mais Flower base tout sur Auguste, comme s'il était un personnage-robot entièrement à sa disposition. Il oublie qu'Auguste a un coeur tendre follement amoureux de Françoise, la petite starlette sauvée des eaux. Auguste retrouve Françoise à Cannes. Il oublie son rendez-vous avec Marylin. Nouveau rebondissement, Flower marie - pour rire - Auguste et Françoise. Mais Auguste rompt les ponts avec ce Flower : il emmène sa femme dans un voyage de noces publicitaire qui leur permettra à tous les deux de mener la vie de milliardaires.
TITRE
FRANCE
PARIS
REALISATEUR
INTERPRETE
INTERPRETE
47
KAPO
1 677 769
306 832
PONTECORVO
RIVA
TERZIEFF
ITALIE / FRANCE - DRAME / GUERRE
1942 - Déportée en Allemagne avec ses parents israëlites, la Jeune Edith - 14 ans - est bientôt arrachée à sa mère et voit le convoi des adultes dirigé vers la chambre à gaz, alors qu'elle est internée dans un camp de travail. Grâce à l'initiative d'une ancienne déportée et à la complicité d'un médecin du camp, apitoyés par la détresse de cette adolescente si tragiquement meurtrie, Edith survit en prenant l'identité d'une jeune aryenne morte la veille. Désormais elle s'appellera Nicole, et sera condamnée à vivre parmi les détenues de droit commun. Affectée à un convoi dirigé en Pologne, Nicole dont l'état de santé est précaire tremble d'être écartée lors de la visite médicale...
TITRE
FRANCE
1ère sem
REALISATEUR
INTERPRETE
INTERPRETE
49
ARRÊTEZ LES TAMBOURS
1 632 220
330 236
LAUTNER
BLIER
SAINT SIMON
FRANCE - DRAME
Dilettante et épicurien, le docteur Leparoux habite en Normandie la plus exquise demeure qu'un honnête homme puisse imaginer. Nous le voyons au début de la dernière guerre, accepter de soigner les Allemands aussi bien que les Français, puis les Anglais et les maquisards qui se présentent. Pour lui, qui se défend de choisir, tout homme a droit à ses soins et à son attention. Son dévergondage vient nous surprendre en pleine sympathie : il couche (on ne peut même pas dire qu'il a pour maîtresse), il couche avec une charmante petite dont la spécialité justement consiste à faire ça n'importe quand, avec n'importe qui. Au mieux donc avec tous les maquisards, elle combat courageusement avec eux lorsque le moment en est venu. Par ailleurs, la fille du docteur n'est pas heureuse en ménage ; un grand amour sincère de part et d'autre naît entre elle et l'officier allemand qui habite chez elle. Le docteur approuve et soutient la jeune femme, et une fois venue la défaite allemande, l'aide à fuir avec son amant, en donnant des vêtements civils à celui-ci. Les Allemands ensuite trouvent la tunique de l'officier et fusillent immédiatement Leparoux, se méprenant sur ce qui s'est passé : les villageois et les maquisards voulaient aussi du reste fusiller leur médecin, coupable d'avoir « trahi » en soignant les vaincus. Et la mort de la jeune fille du maquis, qui a voulu prévenir son ami médecin, ne servira à rien, pas plus que cette guerre inutile et tous les combats que les hommes se livrent depuis que le monde est monde.
TITRE
FRANCE
1ère sem
REALISATEUR
INTERPRETE
INTERPRETE
50
LE MONOCLE NOIR
1 624 217
364 954
LAUTNER
MEURISSE
BLIER
D'étranges personnages vivent au château de Villemaur, magnifique édifice datant du Xe siècle. Outre le Marquis ds Villemaur, il y a sa fille Bénédicte, son gendre Mathias, le conservateur Mérignac, Martha, une allemande envoyée par le Ministère des Beaux-Arts de Bonn, un industriel italien, Bozzi, un allemand Heinrich, et enfin Dromard, un énigmatique personnage aveugle qui porte toujours un monocle noir et se fait appeler Commandant. Le Conservateur Mérignac est attiré par Martha qui est visiblement amoureuse de lui. Mais il y a Monique, la secrétaire du Conservateur, qui, elle aussi, aime Mérignac. Monique est assassinée à la porte du domicile de son amant. Dromard, par sa déposition, fait arrêter Mérignac bien qu'il sache que ce n'est pas lui le meurtrier. En réalité, l'assasssinat de Monique est lié à une affaire d'espionnage. Le digne Marquis de Villemaur conspire, avec plusieurs de ses invités, pour ressusciter le nazisme. Le voile se lève sur Dromard. Celui-ci n'est pas aveugle, c'est un agent du 2e Bureau qui a usé de ce stratagème pour ne pas éveiller les soupçons. Aidé de Trochu, son fidèle adjoint, il surveille les agissements de Villemaur. Martha, la pseudo attachée culturelle, travaille pour les Services de Renseignements de l'Allemagne de l'Ouest. Mathias, qui est un espion soviétique, a été identifié par Villemaur et pris en chasse par ses gardes qui l'abattent. La situation se précise. Villemaur, Bozzi, Heînrich, sont d'anciens nazis qui attendent l'arrivée de Goerman, un haut dignitaire nazi, qui doit prendre la tête du mouvement. Dromard, à son tour, est démasqué par Heinrich et échappe à un attentat. Villemaur et ses complices sont persuadés qu'il est mort. Mathias, blessé, est caché par sa femme dans une chambre secrète du château. Les événements se précipitent et, au fur et à mesure, les agents secrets sont démasqués. Dromard, pour capturer Goerman qui doit être arrivé, décide de mettre dans le « coup » la police, pour tendre un piège aux nazis. Pour une fois, le français, le russe et l'allemande, sont d'accord pour coopérer. Le dispositif policier est mis en place. Bozzi, affolé, veut se rendre. Il est tué par Heinrich qui, jusqu'au bout, défend son « idéal ». Villemaur tente de supprimer Martha. Elle est plus prompte que lui et c'est le Marquis qui trouve la mort. Mérignac va pouvoir aimer Martha. Sa déception est grande quand il voit la belle allemande se précipiter dans les bras du « Commandant ». Et Villemaur a-t-il dit la vérité quand il a affirmé avant de mourir qu'il était Goerman ?
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique