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JOHN WAYNE BOX OFFICE
SORTIE
USA
SORTIE
FRANCE
France
PARIS
Espagne
Italie
BO US (Millions $)
Piste des géants, la
the big trail
1930
1970
29 091
Chevauchée fantastique, la
stagecoach
1939
1940
874 147
437 312
n ° 9
2.73
L'escadron noir
Dark Command
1940
1949
715 122
118 991
2.18
Les hommes de la mer
The Long Voyage Home
1940
1945
7 344
1.44
0.65 R
La maison des sept péchés
Seven Sinners
1940
1947
236 035
99 243
2.10
A Man Betrayed
La fille du péché
Le prisonnier de la haine
Lady for a Night
Les naufrageurs des mers du Sud
Reap the wild wind1942
1947
2 250 755
506 793
N° 4
10.67
Les écumeurs
The Spoilers
1942
1948
109 665
51 745
N° 72
3.86 M (1.1 R)
Sacramento
In old California
1942
1948
596 568
78 579
Les tigres volants
Flying Tigers
1943
1949
978 429
170 652
N ° 52
3.30 M
Réunion en France
N° 75
2.86 M (1.3 R)
Pittsburgh
Pittsburgh
1942
1951
40 591
16 695
N ° 77
2.44 M (1.1 R)
La fille et son Cow-Boy
A Lady Takes a Chance
1943
1947
25 029
11 549
N° 24
5.50 M
La ruée sanglante
In Old Oklahoma
1943
1948
612 486
79 204
N ° 24
5.50
Alerte aux marines
The Fighting Seabees
1944
1962
540 819
115 856
5.90 M (1.6 R)
L'Amazone aux yeux verts
Tall in the Saddle
1944
1948
66 713
30 478
4 M (1.55 R)
La belle de San Francisco
Flame of the Barbary Coast
1945
1948
314 117
34 447
Retour aux Philippines
Back to Bataan
1945
1947
207 882
144 622
N ° 42
5.47 M (2.35 R)
Les sacrifiés
They Were Expendable
1945
1949
651 909
187 878
N °29
4.80 M (3.1 R)
Dakota
Without Reservations
L'ange et le mauvais garçon
Angel and the Badman
1946
1950
889 931
110 425
N ° 86
4.07 M (1.8 R)
La rivière rouge
Red River
1948
1949
1 719 383
423 004
N° 3
9,84 (4.5 R)
Taïkoun
Tycoon
1947
1949
1 470 953
194 428
N ° 36
4.78 M (2.5 R)
Le massacre de Fort Apache
Fort Apache
1948
1948
2 296 346
699 161
N ° 22
6 M (3.6 R)
Le fils du désert
Three Godfathers
1948
1950
64 780
20 505
N ° 62
3.96 M (1.94 R)
Le réveil de la sorcière rouge
Wake of the Red Witch
1948
1950
1 373 335
223 895
N ° 43
4.62 M (2.83 R)
La charge héroïque
She Wore a Yellow Ribbon
1949
1950
2 215 416
471 225
N ° 29
5,4 M (2.7 R)
Le bagarreur du Kentucky
The Fighting Kentuckian
1949
1951
1 094 206
195 876
N ° 81
3.41 M (1.75 R)
Iwo Jima
Sands of Iwo Jima
1949
1950
2 593 022
540 545
N° 8
11 M ( 5 R)
Les espions s'amusent
Jet Pilot
1951
1958
258 769
41 504
n°89
1.40 M
Rio Grande
Rio Grande
1950
1951
1 768 067
398 137
N ° 34
4.95 M (1.25 R)
Opération dans le Pacifique
Operation Pacific
1950
1951
1 345 973
216 974
N ° 23
5.39 M (2.56 R)
Les diables de Guadalcanal
Flying Leathernecks
1951
1952
1 394 553
285 506
N ° 16
5.72 M (2.6 R)
L'homme tranquille
The Quiet Man
1952
1952
3 637 019
977 064
N ° 12
8.36 M (3.9 R)
Big Jim McLain (inédit)
1952
N ° 27
5.72 M
Un homme pas comme les autres
Trouble along the Way
1953
1955
2 180
2 180
N ° 36
5.39 M (2.45 R)
Aventures dans le grand Nord
Island in the Sky
1953
1954
652 989
104 671
N ° 25
6.05 M (2.75 R)
Hondo, l'homme du désert
Hondo
1953
1954
1 227 231
226 239
n°100
N ° 16
9.02 M (4.1 R)
Ecrit dans le ciel
The High and the Mighty
1954
1954
1 415 316
366 954
n°72
N° 6
13,42 M (6.1 R)
Le conquérant
The Conqueror
1955
1956
2 094 453
427 517
env 5 500 000
N ° 11
9,90 M
The Sea Chase
1955
1955
1 314 508
267 343
n°62
N ° 10
13.2 M ( 6 R)
L'allée sanglante
Blood Alley
1955
1956
632 271
131 592
N ° 38
3.40 M (2.2 R)
La prisonnière du désert
The Searchers
1956
1956
2 484 857
495 625
n°31
N ° 10
10.78 M (4.9 R)
L'aigle vole au soleil
The Wings of Eagles
1956
1957
793 271
147 968
n°96
N ° 42
4.95 M (2.25 R)
La cité disparue
Legend of the Lost
1957
1958
1 145 633
205 877
n°34
N ° 40
4.84 M (2.2 R)
Le barbare et la Geisha
The Barbarian and the Geisha
1958
1958
334 644
99 797
N° 32
5.50 M (2.5 R)
Rio Bravo
Rio Bravo
1958
1959
3 661 063
836 141
env 5 000 000
N° 10
12.65 M (5.7 R)
Les cavaliers
The Horse Soldiers
1959
1959
1 753 526
388 202
n°31
N° 18
8.36 M (3.8 R)
Alamo
The Alamo
1960
1960
3 518 417
765 930
env 5 500 000
N° 5
17.40 M (8 R)
Le grand Sam
North to Alaska
1960
1961
1 994 920
527 162
n°18
N ° 13
11 M (5 R)
Hatari !
Hatari
1962
1962
3 234 404
975 588
n°25
N° 8
15.4 M (4.8 R)
La conquête de l'ouest
How the West Was Won
1962
1962
3 622 760
1 506 090
8 000 000
n°3N° 1
46,5 (20.9 R)
Les Comancheros
The Comancheros
1961
1962
1 696 553
352 742
n° 24
N ° 32
9.90 M ?
Le jour le plus long
The Longest Day
1962
1962
11 933 629
2 516 338
11 263 736
n°1N° 3
39,1(17.6 R)
L'homme qui tua Liberty Valence
The Man Who Shot Liberty Valance
1962
1962
2 040 418
617 782
6 000 000
n°9N° 26
7.81 M (3,2 R)
La taverne de l'Irlandais
Donovan's Reef
1963
1963
1 567 482
337 710
n°23
N°32
6.82 M (3,3 R)
Le grand McLintock
McLintock
1963
1964
1 676 794
359 735
n°21
N°10
9.95 M (4.25 R)
La plus grande histoire jamais contée
The Greatest Story Ever Told
1965
1965
547 341
76 364
1 559 687
15,4 (6.9 R)
Le plus grand cirque du monde
Circus World
1964
1964
2 031 232
275 386
2 677 580
env 6 000 000
2,0 R ?
Première victoire
In Harm's Way
1965
1965
930 748
133 650
1 036 675
n°60
N°16
9.33 M (4,2 R)
Les 4 fils de Katie Elder
The Sons of Katie Elder
1965
1965
1 605 592
323 368
2 455 426
env 4 500 000
N°13
13,3 (6R)
L'ombre d'un géant
Cast a Giant Shadow
1966
1967
1 379 377
327 250
591 908
n°35
N°35
6.93 M (3,5 R)
El Dorado
El Dorado
1967
1967
2 509 242
669 885
2 818 319
n°21
N°13
13.2 M (6 R)
La caravane de feu
The War Wagon
1967
1967
1 393 961
363 971
2 004 486
n°39
N°15
13.37 M (6 R)
Les bérets verts
The Green Berets
1967
1969
1 130 514
163 503
1 392 938
n°52
N°10
21,7 M (9.75 R)
Les feux de l'enfer
Hellfighters
1968
1969
374 241
56 417
1 361 199
n°38
N°25
8.9 M(4 R)
Cent dollars pour un shérif
True Grit
1969
1970
800 587
173 023
1 751 999
n°63
N°6
31,1 (14.25R)
Les géants de l'ouest
The Undefeated
1969
1969
993 049
208 185
1 755 898
n°60
N°21
8.80 (4 R)
Chisum
Chisum
1970
1970
803 732
159 664
1 758 742
n°57
N°19
13.20 M(6,0 R)
Rio Lobo
Rio Lobo
1970
1971
1 252 630
246 790
1 608 619
n°51
N°22
9.35 M(4 R)
Big Jake
Big Jake
1971
1971
601 817
106 669
1 319 580
n°57
N°10
16.5 M(7,1R)
Les Cow-Boys
The Cowboys
1971
1972
502 379
66 507
1 058 008
N°12
16.5 M(7,5R)
Les voleurs de trains
The Train Robbers
1972
1973
354 121
87 731
655 785
6.40 M
Les cordes de la potence
Cahill, United States Marshal
1973
1973
224 683
54 405
729 031
N°44
9.02 R (4.1R)
Un silencieux au bout du canon
Mc Q
1974
1974
236 393
64 818
733 386
n°78
N°42
9.2 M(4,1 R)
Brannigan
Brannigan
1975
1975
168 612
41 835
669 217
4.4 M(2 R)
Une bible et un fusil
Rooster Cogburn
1975
1976
103 493
26 367
474 967
N°20
17.64 (8,0R)
Le dernier des géants
The Shootist
1976
1977
114 176
35 970
429 415
N° 25
13.17 M(6,0R)
John WAYNE représente le cinéma américain à lui tout seul. Superstar mondiale il est LE cow boy par excellence pour les petits enfants de la télé des années 60. Il reste sans doute l'acteur américain le plus connu des années 50 à 70.
Physique de géant, une présence rare sur un écran de cinéma, il joue tous les héros de la mythologie américaine : le cow boy, le soldat, l'aventurier. Acteur fétiche de John FORD, il tourne quelques uns des plus grands westerns de l'histoire : "La chevauchée fantastique" avant guerre ( donc pas de chiffres français disponibles) mais aussi "Rio Grande", "La prisonnière du désert" , "Les cavaliers" ou "L'Homme qui tua Liberty Valance" bien sûr...et dans un autre genre "L'homme tranquille". Ce serait oublier les classiques d' Howard HAWKS avec " La rivière rouge" ou "Rio Bravo".
En dehors de ces grands classiques du cinéma, il participe à des superproductions gigantesques comme "Le jour le plus long" ou "La conquête de l'ouest". Il réalise la superproduction "Alamo" où il joue davy Crockett lui même qui coûte un bras à la production. A la fin des années 60 la qualité des films varie. Il connait un derniers très gros succès aux USA avec "Les bérêts verts", mais ce film lui coûte cher en Europe où l'après mai 1968 le fait passer pour un acteur facho ( ce qui avec la nouvelle vague m'a toujours fait douter de la compétence cinéphilique du peuple français). Aux USA il obtient enfin un Oscar pour "100 dollars pour un shérif", très grand western alors qu'en france on commence à se boucher le nez devant ses films.
Dans les années 70 il tourne des séries B sympathiques sous la caméra bienveillante de son "yes man "Andrew McLaglen, et tente le polar façon Clint EASTWOOD avec des films comme "Un silencieux au bout du fusil" ou "Brannigan". Mis à part la fidèle Espagne, le public européen se lasse.
En 1977 sort son dernier western, le magnifique et crépusculaire "Le dernier des géants" de Don SIEGEL himself où il joue un as de la gâchette qui se meurt d'un cancer et qui va réaliser son dernier carnage (un film largement plagié par Clint EASTWOOD dans "Impitoyable" ). Rôle courageux pour l'acteur lui même atteint de ce même crabe depuis 1964. Il s'éteint en 1979 et reste depuis immuablement présent dans le top 10 des acteurs les plus populaires aux USA.
Une chose est sûre, il n y aura plus jamais un acteur comme le "Duke"....
Merci à Didier pour le tableau
Le box Office US de John WAYNE par Laurent AUMAITRE
Contrairement à ce que l’on croit, ou que l’on peut lire dans n’importe quelle bio du duke, « la piste des géants »(1930) ne fut pas un échec, loin de là. Il rapporta0.9M$ rental aux USA, somme conséquente pour l’époque. Mais il semble ne pas avoir bien marché à l’étranger (comme quasiment tout les westerns des années 30), et son budget colossal d’1.9M$ fit de ce film un désastre financier, si bien que John Wayne fut cantonné aux séries B.
Pourtant cela ne l’empêcha pas d’être populaire. Alors qu’une série B des années 30 faisait entre 80 000 et 125 000$ rentals USA, ses films dépassait régulièrement ces sommes. Telles que « l’homme de Monterey » (1933) qui rapporta R : 137 000$ US, « Ride’em cowboy » (1933) R : 164 000$ US. Au point qu’il obtint un rôle secondaire dans « Lilliane » (1933), au côté de Barbara Stanwyck, mais le succès modéré du film (R : 308 000$ US plus R :144 000$ à l’étranger) ne le sorti pas de la série B. Toutefois Variety parlait régulièrement de l’acteur, preuve de sa popularité. C’était un peu le Norris-Seagal-Van Damme de l’époque.
L’un de ses plus gros succès de cette période est « Westward Ho »(1935) qui rapporta un demi-million de dollars rental aux USA. Un vrai succès, même pour une série A. Ce n’est donc pas un inconnu lorsqu’il joue dans la « chevauchée fantastique » de John Ford en 1939.
Evidemment, les producteurs n’envisageaient pas pour autant John Wayne dans le rôle principal, et ce film qui devait avoir un budget confortable et un flamboyant technicolor, dans le style de « la piste des Mohawks », se retrouva avec un budget limité et en noir et blanc. Mais, en bon irlandais cabochard, Ford ne baissa pas les bras et nous offrit la quintessence du western. Le film fut un grand succès aux USA, rapportant R : 1 242 016$. Ce fut également un gros succès dans les autres pays où il put être exploité. En effet, pour cause de guerre mondiale, le film n’est pas exploité complètement dans de nombreux pays. Au 3 avril 1943 il avait néanmoins rapporté, en Rental, 9 262 $ en France, 133$ au japon, 7 888$ en Suède, 19 144$ en Italie, 170 308$ en Grande Bretagne. Au total c’est R : 708 600$ qu’il rapporta hors des USA, une sacrée somme à l’époque. Par le biais de reprise il cumula R : 389 600$ en GB. En France il ressorti en 2010 totalisant environ 170 000 entrées.
Suivi une carrière impressionnante, dont voici les scores US de quelques uns de ses films (dans l’ordre chronologique de sortie aux USA) :
-Le premier rebelle (1940, apparemment distribué uniquement dans le nord de la France) : R660 000$ plus 90 000 à l’étranger.
-Les hommes de la mer(1940) de John Ford: R656 653$ plus 280 000 à l’étranger (dont 180 000 pour la seule GB).
-Les écumeurs(1942): 1.1M$
-Les naufrageurs des mers du sud (1942)de Cecil B.DeMille : 10.67M$ de recettes bruts (gross).
-Pittsburg (1942) : R1.1M$.
-Les tigres volants(1942) : R1 101 738$, peut être R1.5M$ dans le monde.
-Réunion en France (1943) de Jules Dassin, avec Joan Crawford : R1.3M$.
-Alerte aux marines (1944) : R1.6M$.
-L’amazone aux yeux verts (1944) : R1 504 000$ plus 680 000$ dans le reste du monde. Repris en 1948-49, il rapporta encore R0.3M$ aux USA.
-Retour aux Philippines (1945) d’Edward Dmytryck, avec Anthonny Quinn: R1 770 000$ plus 720 000 à l’étranger. Repris en 1949-50 il rapporta R265 000$ aux USA et 299 000 en tout dans le monde.
-Les sacrifiés (1945) de John Ford : R3 109 000$ et R1 238 000 à l’étranger.
-Without reservations (1946), avec Claudette Colbert : R2.75M$ et R680 000 hors de ses frontières.
-L’ange et le mauvais garçon (1947) : R1 794 604$.
-Taïkoun (1947), avec Anthonny Quinn (et qui bénéficie d’une très belle scène de tempête finale) : R2.5M$.
-Le massacre de fort Apache (1948) De John Ford, avec Henry Fonda : R3 165 000$ plus R1 275 000 à l’étranger. Il rapporta encore R460 000$ en repirse.
-Le réveil de la sorcière rouge (1948) : R2 836 174$.
-La rivière rouge (1948) d’Howard Hawks (véritable chef-d’œuvre qui révéla Montgomery Clift) : R 3.8M$ plus R2.7M$ en-dehors du pays. Repris en 1952, il porta ses rentals à 4 506 825$ (correspondant aux 9M$ de recettes annoncé par Renaud).
-Le bagarreur du Kentucky (1949), avec Oliver Hardy (premier film que Wayne co-produisit) : R1 750 718$.
-La charge héroïque (1949) de John Ford (Wayne fut nominé à l’oscar du meilleur acteur pour ce film) : R2 750 000$ et R1 million à l’étranger. Il cumule, par le biais de reprises R5.2M$ dans le monde.
-Le fils du désert de John Ford : R1.94M$ plus R760 000$ dans le reste du monde.
-Iwo Jima (1949) d’Allan Dwan (vétéran du muet, il était notamment le réalisateur de nombreux films avec douglas Fairbanks) : Il fit R3.9M$ lors de sa première exploitation. Repris en 1968-69, il engrengea R1.1M$ suplémentaire.
-Rio Grande (1950) de John Ford, avec Maureen O’Hara : R2.25M$.
-Les diables de Guadalcanal (1951) de Nicolas Ray, avec Robert Ryan : R2.6M$.
-Opération dans le Pacifique (1951) : R2 563 000$ plus R1.3M$ à l’étranger.
-Big Jim McLane (1952), avec Maureen O’Hara : Ce navet anti-rouge, véritablement haineux, au point que c’en est dérangeant à quand même rapporté R2.6M$ aux Usa, mais également R112 078£ en GB.
-L’homme tranquille (1952) de John Ford, avec Maureen O’Hara : R3.9M$ plus R1 990 000$ dans le reste du monde.
-Aventure dans le grand nord (1953) de William Wellman : R2.75M$ plus R104 527£ en GB.
-Un homme pas comme les autres (1953) de Michael Curtiz, avec Donna Reed : R2.45M$.
-Ecrit dans le ciel (1954) de William Wellman : Fin 54, le film avait déjà rapporté R5.2M$ (d’où les 10.4 M$ gross donné par Renaud), mais le film (sorti le 27mai 1954) était encore en exploitation et il termina sa carrière à R6.1M$ plus R2.4M$ hors des USA (Estimation Variety datant du 26 mai 1954), un énorme succès en somme.
-L’allée sanglante (1955) de William Wellman, avec Lauren Bacall : R2.2M$.
-Le conquérant (1956) de l’ancien commédien d’ « adieu ma jolie », Dick Powell : Il aurait rapporté 12M$ en tout dans le monde, Rental ou Gross, telle est la question. C’est en tout cas sur le tournage de ce film que le Duke fut contaminé par le sable radioactif du Nevada (où l’on pratiquait les essais nucléaires) que Howard Hugues, producteur du film, avait importé pour les besoins du film. Cette radioactivité lui causa son premier cancer quelques années plus tard.
-La prisonnière du désert (1956) de John Ford : R4.9M$ et peut être R5 990 000$ dans le reste du monde.
-L’aigle vole au soleil (1957) de John Ford, avec Maureen O’Hara : R2.25M$.
-La cité disparue (1957) d’Henry Hathaway, avec Sophia Loren : R2.2. 8M$ de recettes mondiales.
-Le barbare et la geisha (1957) de John Huston : R2.5M$.
-Rio bravo (1958 d’Howard Hawks, avec Dean Martin et Angie Dickinson : Il rapporta R5.7M$ pour 12.78M$ de recettes brutes (Gross) aux USA. Il engrangea également R4.75M$ dans le reste du monde. Pour autant, en France, ce ne fut pas l’hystérie. Loin de là à vrai dire, car avec tout juste 1.5M d’entrées en 1959 il termina 51éme de l’année. L’un des meilleurs westerns américains de tous les temps.
-Les cavaliers (1959) de John Ford, avec William Holden : R3.8M$ pour G8.44M$ aux USA.
-Alamo (1960), réalisé par l’acteur lui-même rapporta plus de R8M$ hors des USA. Il attira 2 739 260 spectateurs en France les 2 premières années de sa sortie, soit le 14ème plus gros succès de l’année 1960.
-Le grand Sam (1960) d’Henry Hathaway, avec Stewart Granger : G11.11M$ aux USA. 1 492 395 entrées France en 2 ans d’exploitations, soit le 44ème plus gros succès de l’année 1961.
-Les Comancheros (1961) de Michael Curtiz : Etrangement il n’existe aucun chiffre pour le BO américain sur ce film. Pourtant, d’après les recettes hebdomadaires des 150 salles clés que publiait Variety, le film fut de toute évidence un succès suffisant pour figurer dans le bilan annuelle du magazine. Il semble que Variety l’ait purement et simplement oublié. Au Japon, le film démarra très fort puisqu’il rapporta 225 000$ en 9 semaines au Hibiya Theater de Tokyo, établissant ainsi un nouveau record de recettes pour cette salle. En France il fut 58ème de l’année 1962 avec 1 200 849 entrées en deux ans. Ce fut en tout cas un franc succès dans le reste du monde puisque le 13/11/1961 John Wayne touchait déjà 666 000$ grâce à son pourcentage sur recettes. A noter que ce fut le dernier film de ce grand réalisateur que fut Curtiz (Captain Blood, La charge de la brigade légère, les Aventures de Robin des Bois, les Anges aux figures sales, Casablanca, Noël Blanc ).
-La conquête de l’ouest (1962) : En 3 ans il aurait rapporté 35 à 40 M$ rental dans le monde selon les sources. En 1969, à la fin de sa carrière il en était à R50M$ Monde pour 20.9M$ US. En France sa carrière fut très longue, en raison du procédé utilisé dont peu de salles étaient équipées. Aussi il ne fit « que » 1 339 387 entrées en 2 ans.
-Hatari (1962) d’Howard Hawks : Sur de nombreux sites, ainsi que dans les classements « All-time » de Variety, on peut trouver le chiffre de 7M$ rental pour les USA. En fait, il semble que ce sont des Gross que Variety a annoncé fin 1962 pour ce film car d’après Todd McCarthy (auteur d’une remarquable biographie d’Howard Hawks) le film rapporta 4 755 913$ à la Paramount en 2 ans (rentals donc) pour des recettes globales de 10 015 179$ aux USA. Succès donc mais pas un triomphe non plus. Dans le reste du monde par contre le film fit un tabac. Avec 2 887 772 entrées sur 2 ans il fut numéro 5 du BO français de 1962. Il rapporta plus d’un million de dollars (rental) au Japon. D’après l’historien du cinéma James Douglas Eames Hatari rapporta plus de 7M$ rental hors des USA.
-Le jour le plus long fut le plus gros succès en France pour l’année 1962 avec 8 868 308 entrées sur 2 ans.
-L’homme qui tua Liberty Valance (1962) de John Ford, avec James Stewart et Lee Marvin : 8M$ gross US, 1 674 373 entrées France en 2 ans (27ème de l’année 1962).
-Le grand McLintock (1963), avec Maureen O’Hara : O peut trouver un peu partout sur internet le chiffre de R7.25M$ US (correspondant au 14.5M$ indiqué par Renaud). Mais il faut savoir que ce chiffre donné par Variety en janvier 1964 était une estimation. En effet le film, encore en exploitation, était sorti seulement 2 mois plus tôt et avait alors déjà rapporté R1.2M$ pour finalement terminer sa carrière américaine à R4 525 000$.il aurait rapporté R5.5M$ de plus à l’étranger. En France entre 1964 et 1966 il fit 1 479 394
-la taverne de l’irlandais (1963) de John Ford avec Lee Marvin fit 1 342 024 entrées lors de sa première exploitation en France.
-le plus grand cirque du monde (1965) d’henry Hathaway, avec Claudia Cardinale et Rita Hayworth : Début 1965 le film avait rapporté R1.55M$ USA, mais dans très peu de salles, aussi Variety était incapable de faire une estimation. Le chiffre ne fut jamais réévalué et on ne connait donc pas ses recettes finales.
-La plus grande histoire jamais comté (1965) : R5M$ hors USA en seulement un an.
-L’ombre d’un géant (1966), avec Kirk Douglas, Yul Brynner, Frank Sinatra et Angie Dickinson rapporta G7.11M$ aux USA.
-Les bérêts verts (1968) réalisé par le duke aurait rapporté R10m$ dans le reste du monde. Un carton en somme pour un film particulièrement critiqué.
-Les feux de l’enfer (1968) : G7.74M$ aux states.
-Les géants de l’ouest (1969), avec Rock Hudson : G8.89M$ aux US.
-Une bible et un fusil (1975), avec Katharine Hepburn (actrice la plus oscarisée de l’histoire) : Les recettes US de Renaud sont en fait des rentals, ses gross étant de 15.58M$.
-Le dernier des géants (1976) de Don Siegel, avec James Stewart et Lauren Bacall : Comme pour le film précédent, les recettes de Renaud sont des Rentals, ses recettes américaines totales étant de 12.22M$ (8.1 selon une autre source, mais il me semble qu’il s’agirait plus tôt de rental Monde).
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Tags : JOHN WAYNE BOX OFFICE
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Commentaires
Bonjour Duke85
Merci pour le blog. Je vois de quel article vous parlez il s'agit d'un box office US 1977 je crois, qui n'est pas encore classé vu que lorsque j'ai déménagé d'Over blog les articles n'étaient plus classés en catégories et les liens étaient dirigés vers OB. J'ai encore beaucoup à faire hélas !
Sans être un spécialiste, il y a deux sortes de chiffres USA: Les grosses et les rentals.
Les grosses c'est la recette brute laissée au guichet des cinémas par les spectateurs. Certains acteurs avaient la chance de percevoir un pourcentage des recettes brutes ( Tom Cruise par exemple). Si vous allez sur un site comme Variety et que vous regardez le top 50 de la semaine, ce sont des recettes brutes en dollars bien sûr.
Il y a des années, un magazine comme Variety donnait un top annuel en rentals. Les rentals c'est la part nette sur le prix du ticket qui revient au distributeur. C'est le principal pour un studio qui se fiche de ce qui reste à l'exploitant. Si le studio produit un film pour 5 millions de dollars, il se fiche que le film a une recette de 8 millions aux guichets. Ce qui l'intéresse c'est la part qui lui revient. Si il a négocié avec les exploitants un taux de 50% sur le prix du billet, et bien sur les 8 millions de recettes guichet, il lui revient 4 millions de dollars. ce qui veut dire que s'il a produit un film pour 5 millions de dollars, il sera déficitaire sur son exploitation technique (traduction:en salles) de 1 million de dollars, et c'est cela qui l'intéresse, c'est la part qui lui revient....
Ce pourcentage se discute et n'est pas fixe; 45%, 60% ? Pas mal de sites estiment que cette part représente grosso merdo 50% de la recettes brute du film. C'est pourquoi que dès lors le rentals est connu pour certains films anciens, le fait de multiplier le chiffre par deux représente environ la recette brute, mais ce n'est pas le chiffre exact... Sur IMDB certains chiffres donnés représentent en fait les recettes mondiales et parfois les reecettes mondiales en rentals....
Aujourd'hui encore les studios ne comptent qu'en rentals ( le fric qui rentre quoi...)alors que les sites comme Mojo communiquent en recettes brutes, plus spectaculaires... Une anecote: cette année le gouvernement Chinois a mis une grosse pression sur le cinéma US pour que leur part de rentals diminue sur la part des recettes guichet chinoises... Les USA ont refusé et les recettes ont été bloquées... Je ne sais pas trop comment cela a du se terminer, surement un accord financier a du être trouvé.
10Duke85Dimanche 12 Janvier 2014 à 18:53Bonjour Renaud, encore bravo pour votre blog qui est vraiment une mine incroyable... Un filon intarissable devrais-je plutôt dire. Je souhaitais vous poser la question suivante : Où figure désormais votre super article expliquant la différence entre le gross et le rental US ? Je l'avais lu à sa publication il y a de ça un petit moment, et je n'arrive plus à le retrouver, même en le recherchant à l'aide de votre fenêtre de recherche. J'en aurais bien besoin pour comprendre ce dont il s'agit dans tout cela, je m'y perds... Gross, rentals, pour moi c'est un peu difficile. Merci d'avance pour votre réponse, et bon courage à vous !
9Alex lMercredi 29 Mai 2013 à 03:07Bonjour à tous, pour le BO espagnol antérieur à 1965 il existe le site (espagnol) MundoCine.net. Pour info., ALAMO est crédité de 1 100 000 entrées, LA CONQUETE DE L'OUEST 3 000 000, RIO BRAVO 1 000 000, RIO GRANDE 327 000, HATARI : 734 000 ... En revanche sur ce même site on ne trouve pas forcément les données pour tous les films et il faut parfois rentrer le titre du film en espagnol tel qu'il est sorti à l'époque (notamment pour les films français). Pour les films US le plus simple est d'entrer le titre original du film. Bonne journée et bonnes recherches ! Alex
8RenaudMercredi 29 Mai 2013 à 03:07@ Alex
Bonsoir Alex, j'ai regard sur ton sitye Espagnol et je confirme que les chiffres sont bien ceux du ministere de la culture espagnol quidiffuse ses chiffres publiquement.
Les chiffres sont compatabilisés depuis 1965,, ce qui veut dire qu'Alamo a fait 1 000 000 d'entrées depuis 1965 et que son résultat final devait être bien sûr très supérieur, vers les 4 millions àmon avis...
Tous les films rééédités epuis 1965 sont comptabilisés, ce qui explqiue la présence de films des années 30, 40, 50....
Mais bon c'est déjà pas mal les chiffres depuis 1965, en tout cas merci de l'info et au plaisir de te lire
7RenaudMercredi 29 Mai 2013 à 03:07Sacré taff Laurent !
Ces commentaires seront intégrés directement dans la fiche.
Gros carton pour "les naufrageurs des mers du Sud" conforme à la légendaire réputation de Cécil B. DE MILLE qui justifie son nom (jeu de mot valable pour les francophones)
6RenaudMercredi 29 Mai 2013 à 03:07Merci Laurent, formidable comme d'habitude.
Pour nos jeunes génération, La Conquète de l'Ouest était en effet diffusé en cinérama c'est à dire sur 3 écrans écrans réunis en un pour une image géante et en panorama.
C'était donc généralement un film diffusé dans une salle, ce qui en faisait une sortie idéale.
5laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:07Merci à toi Renaud d'avoir fait de ton blog une tribune dans laquelle chacun peut apporter des informations diverses. C'est toujours un plaisir.
4laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:07Bonjour,
Contrairement à ce que l’on croit, ou que l’on peut lire dans n’importe quelle bio du duke, « la piste des géants »(1930) ne fut pas un échec, loin de là. Il rapporta0.9M$ rental aux USA, somme conséquente pour l’époque. Mais il semble ne pas avoir bien marché à l’étranger (comme quasiment tout les westerns des années 30), et son budget colossal d’1.9M$ fit de ce film un désastre financier, si bien que John Wayne fut cantonné aux séries B.
Pourtant cela ne l’empêcha pas d’être populaire. Alors qu’une série B des années 30 faisait entre 80 000 et 125 000$ rentals USA, ses films dépassait régulièrement ces sommes. Telles que « l’homme de Monterey » (1933) qui rapporta R : 137 000$ US, « Ride’em cowboy » (1933) R : 164 000$ US. Au point qu’il obtint un rôle secondaire dans « Lilliane » (1933), au côté de Barbara Stanwyck, mais le succès modéré du film (R : 308 000$ US plus R :144 000$ à l’étranger) ne le sorti pas de la série B. Toutefois Variety parlait régulièrement de l’acteur, preuve de sa popularité. C’était un peu le Norris-Seagal-Van Damme de l’époque.
L’un de ses plus gros succès de cette période est « Westward Ho »(1935) qui rapporta un demi-million de dollars rental aux USA. Un vrai succès, même pour une série A. Ce n’est donc pas un inconnu lorsqu’il joue dans la « chevauchée fantastique » de John Ford en 1939.
Evidemment, les producteurs n’envisageaient pas pour autant John Wayne dans le rôle principal, et ce film qui devait avoir un budget confortable et un flamboyant technicolor, dans le style de « la piste des Mohawks », se retrouva avec un budget limité et en noir et blanc. Mais, en bon irlandais cabochard, Ford ne baissa pas les bras et nous offrit la quintessence du western. Le film fut un grand succès aux USA, rapportant R : 1 242 016$. Ce fut également un gros succès dans les autres pays où il put être exploité. En effet, pour cause de guerre mondiale, le film n’est pas exploité complètement dans de nombreux pays. Au 3 avril 1943 il avait néanmoins rapporté, en Rental, 9 262 $ en France, 133$ au japon, 7 888$ en Suède, 19 144$ en Italie, 170 308$ en Grande Bretagne. Au total c’est R : 708 600$ qu’il rapporta hors des USA, une sacrée somme à l’époque. Par le biais de reprise il cumula R : 389 600$ en GB. En France il ressorti en 2010 totalisant environ 170 000 entrées.
Suivi une carrière impressionnante, dont voici les scores US de quelques uns de ses films (dans l’ordre chronologique de sortie aux USA) :
-Le premier rebelle (1940, apparemment distribué uniquement dans le nord de la France) : R660 000$ plus 90 000 à l’étranger.
-Les hommes de la mer(1940) de John Ford: R656 653$ plus 280 000 à l’étranger (dont 180 000 pour la seule GB).
-Les écumeurs(1942): 1.1M$
-Les naufrageurs des mers du sud (1942)de Cecil B.DeMille : 10.67M$ de recettes bruts (gross).
-Pittsburg (1942) : R1.1M$.
-Les tigres volants(1942) : R1 101 738$, peut être R1.5M$ dans le monde.
-Réunion en France (1943) de Jules Dassin, avec Joan Crawford : R1.3M$.
-Alerte aux marines (1944) : R1.6M$.
-L’amazone aux yeux verts (1944) : R1 504 000$ plus 680 000$ dans le reste du monde. Repris en 1948-49, il rapporta encore R0.3M$ aux USA.
-Retour aux Philippines (1945) d’Edward Dmytryck, avec Anthonny Quinn: R1 770 000$ plus 720 000 à l’étranger. Repris en 1949-50 il rapporta R265 000$ aux USA et 299 000 en tout dans le monde.
-Les sacrifiés (1945) de John Ford : R3 109 000$ et R1 238 000 à l’étranger.
-Without reservations (1946), avec Claudette Colbert : R2.75M$ et R680 000 hors de ses frontières.
-L’ange et le mauvais garçon (1947) : R1 794 604$.
Fin de la première partie.
3laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:07NB : Dans "les écumeurs" et "Pitsburg", John Wayne est aux côté de Marlène Dietrich et Randolph Scott.
2laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:07Merci Renaud, en attendant voici la suite :
-Taïkoun (1947), avec Anthonny Quinn (et qui bénéficie d’une très belle scène de tempête finale) : R2.5M$.
-Le massacre de fort Apache (1948) De John Ford, avec Henry Fonda : R3 165 000$ plus R1 275 000 à l’étranger. Il rapporta encore R460 000$ en repirse.
-Le réveil de la sorcière rouge (1948) : R2 836 174$.
-La rivière rouge (1948) d’Howard Hawks (véritable chef-d’œuvre qui révéla Montgomery Clift) : R 3.8M$ plus R2.7M$ en-dehors du pays. Repris en 1952, il porta ses rentals à 4 506 825$ (correspondant aux 9M$ de recettes annoncé par Renaud).
-Le bagarreur du Kentucky (1949), avec Oliver Hardy (premier film que Wayne co-produisit) : R1 750 718$.
-La charge héroïque (1949) de John Ford (Wayne fut nominé à l’oscar du meilleur acteur pour ce film) : R2 750 000$ et R1 million à l’étranger. Il cumule, par le biais de reprises R5.2M$ dans le monde.
-Le fils du désert de John Ford : R1.94M$ plus R760 000$ dans le reste du monde.
-Iwo Jima (1949) d’Allan Dwan (vétéran du muet, il était notamment le réalisateur de nombreux films avec douglas Fairbanks) : Il fit R3.9M$ lors de sa première exploitation. Repris en 1968-69, il engrengea R1.1M$ suplémentaire.
-Rio Grande (1950) de John Ford, avec Maureen O’Hara : R2.25M$.
-Les diables de Guadalcanal (1951) de Nicolas Ray, avec Robert Ryan : R2.6M$.
-Opération dans le Pacifique (1951) : R2 563 000$ plus R1.3M$ à l’étranger.
-Big Jim McLane (1952), avec Maureen O’Hara : Ce navet anti-rouge, véritablement haineux, au point que c’en est dérangeant à quand même rapporté R2.6M$ aux Usa, mais également R112 078£ en GB.
-L’homme tranquille (1952) de John Ford, avec Maureen O’Hara : R3.9M$ plus R1 990 000$ dans le reste du monde.
-Aventure dans le grand nord (1953) de William Wellman : R2.75M$ plus R104 527£ en GB.
-Un homme pas comme les autres (1953) de Michael Curtiz, avec Donna Reed : R2.45M$.
-Ecrit dans le ciel (1954) de William Wellman : Fin 54, le film avait déjà rapporté R5.2M$ (d’où les 10.4 M$ gross donné par Renaud), mais le film (sorti le 27mai 1954) était encore en exploitation et il termina sa carrière à R6.1M$ plus R2.4M$ hors des USA (Estimation Variety datant du 26 mai 1954), un énorme succès en somme.
-L’allée sanglante (1955) de William Wellman, avec Lauren Bacall : R2.2M$.
-Le conquérant (1956) de l’ancien commédien d’ « adieu ma jolie », Dick Powell : Il aurait rapporté 12M$ en tout dans le monde, Rental ou Gross, telle est la question. C’est en tout cas sur le tournage de ce film que le Duke fut contaminé par le sable radioactif du Nevada (où l’on pratiquait les essais nucléaires) que Howard Hugues, producteur du film, avait importé pour les besoins du film. Cette radioactivité lui causa son premier cancer quelques années plus tard.
-La prisonnière du désert (1956) de John Ford : R4.9M$ et peut être R5 990 000$ dans le reste du monde.
-L’aigle vole au soleil (1957) de John Ford, avec Maureen O’Hara : R2.25M$.
-La cité disparue (1957) d’Henry Hathaway, avec Sophia Loren : R2.2. 8M$ de recettes mondiales.
-Le barbare et la geisha (1957) de John Huston : R2.5M$.
-Rio bravo (1958 d’Howard Hawks, avec Dean Martin et Angie Dickinson : Il rapporta R5.7M$ pour 12.78M$ de recettes brutes (Gross) aux USA. Il engrangea également R4.75M$ dans le reste du monde. Pour autant, en France, ce ne fut pas l’hystérie. Loin de là à vrai dire, car avec tout juste 1.5M d’entrées en 1959 il termina 51éme de l’année. L’un des meilleurs westerns américains de tous les temps.
-Les cavaliers (1959) de John Ford, avec William Holden : R3.8M$ pour G8.44M$ aux USA.
Fin de la deuxième partie.
1laurentMercredi 29 Mai 2013 à 03:07-Alamo (1960), réalisé par l’acteur lui-même rapporta plus de R8M$ hors des USA. Il attira 2 739 260 spectateurs en France les 2 premières années de sa sortie, soit le 14ème plus gros succès de l’année 1960.
-Le grand Sam (1960) d’Henry Hathaway, avec Stewart Granger : G11.11M$ aux USA. 1 492 395 entrées France en 2 ans d’exploitations, soit le 44ème plus gros succès de l’année 1961.
-Les Comancheros (1961) de Michael Curtiz : Etrangement il n’existe aucun chiffre pour le BO américain sur ce film. Pourtant, d’après les recettes hebdomadaires des 150 salles clés que publiait Variety, le film fut de toute évidence un succès suffisant pour figurer dans le bilan annuelle du magazine. Il semble que Variety l’ait purement et simplement oublié. Au Japon, le film démarra très fort puisqu’il rapporta 225 000$ en 9 semaines au Hibiya Theater de Tokyo, établissant ainsi un nouveau record de recettes pour cette salle. En France il fut 58ème de l’année 1962 avec 1 200 849 entrées en deux ans. Ce fut en tout cas un franc succès dans le reste du monde puisque le 13/11/1961 John Wayne touchait déjà 666 000$ grâce à son pourcentage sur recettes. A noter que ce fut le dernier film de ce grand réalisateur que fut Curtiz (Captain Blood, La charge de la brigade légère, les Aventures de Robin des Bois, les Anges aux figures sales, Casablanca, Noël Blanc ).
-La conquête de l’ouest (1962) : En 3 ans il aurait rapporté 35 à 40 M$ rental dans le monde selon les sources. En 1969, à la fin de sa carrière il en était à R50M$ Monde pour 20.9M$ US. En France sa carrière fut très longue, en raison du procédé utilisé dont peu de salles étaient équipées. Aussi il ne fit « que » 1 339 387 entrées en 2 ans.
-Hatari (1962) d’Howard Hawks : Sur de nombreux sites, ainsi que dans les classements « All-time » de Variety, on peut trouver le chiffre de 7M$ rental pour les USA. En fait, il semble que ce sont des Gross que Variety a annoncé fin 1962 pour ce film car d’après Todd McCarthy (auteur d’une remarquable biographie d’Howard Hawks) le film rapporta 4 755 913$ à la Paramount en 2 ans (rentals donc) pour des recettes globales de 10 015 179$ aux USA. Succès donc mais pas un triomphe non plus. Dans le reste du monde par contre le film fit un tabac. Avec 2 887 772 entrées sur 2 ans il fut numéro 5 du BO français de 1962. Il rapporta plus d’un million de dollars (rental) au Japon. D’après l’historien du cinéma James Douglas Eames Hatari rapporta plus de 7M$ rental hors des USA.
-Le jour le plus long fut le plus gros succès en France pour l’année 1962 avec 8 868 308 entrées sur 2 ans.
-L’homme qui tua Liberty Valance (1962) de John Ford, avec James Stewart et Lee Marvin : 8M$ gross US, 1 674 373 entrées France en 2 ans (27ème de l’année 1962).
-Le grand McLintock (1963), avec Maureen O’Hara : O peut trouver un peu partout sur internet le chiffre de R7.25M$ US (correspondant au 14.5M$ indiqué par Renaud). Mais il faut savoir que ce chiffre donné par Variety en janvier 1964 était une estimation. En effet le film, encore en exploitation, était sorti seulement 2 mois plus tôt et avait alors déjà rapporté R1.2M$ pour finalement terminer sa carrière américaine à R4 525 000$.il aurait rapporté R5.5M$ de plus à l’étranger. En France entre 1964 et 1966 il fit 1 479 394
-la taverne de l’irlandais (1963) de John Ford avec Lee Marvin fit 1 342 024 entrées lors de sa première exploitation en France.
-le plus grand cirque du monde (1965) d’henry Hathaway, avec Claudia Cardinale et Rita Hayworth : Début 1965 le film avait rapporté R1.55M$ USA, mais dans très peu de salles, aussi Variety était incapable de faire une estimation. Le chiffre ne fut jamais réévalué et on ne connait donc pas ses recettes finales.
-La plus grande histoire jamais comté (1965) : R5M$ hors USA en seulement un an.
-L’ombre d’un géant (1966), avec Kirk Douglas, Yul Brynner, Frank Sinatra et Angie Dickinson rapporta G7.11M$ aux USA.
-Les bérêts verts (1968) réalisé par le duke aurait rapporté R10m$ dans le reste du monde. Un carton en somme pour un film particulièrement critiqué.
-Les feux de l’enfer (1968) : G7.74M$ aux states.
-Les géants de l’ouest (1969), avec Rock Hudson : G8.89M$ aux US.
-Une bible et un fusil (1975), avec Katharine Hepburn (actrice la plus oscarisée de l’histoire) : Les recettes US de Renaud sont en fait des rentals, ses gross étant de 15.58M$.
-Le dernier des géants (1976) de Don Siegel, avec James Stewart et Lauren Bacall : Comme pour le film précédent, les recettes de Renaud sont des Rentals, ses recettes américaines totales étant de 12.22M$ (8.1 selon une autre source, mais il me semble qu’il s’agirait plus tôt de rental Monde).
Fin de la troisième et dernière partie.
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Formidable, tout s'éclaire ! Un grand merci pour cette explication limpide et nécessaire me concernant. Box office mojo doit effectivement donner le gross, ce qui donne des résultats destructeurs... Quand on voit le coût d'un film en production, plus le coût de sa promotion (je pense à un truc comme Iron man 3), on se dit que le studio ne gagne finalement pas tant que ça si l'on dégage les recettes rentals. Je me demande où cette logique hollywoodienne va mener... Je comprends mieux aussi pourquoi certains films rapportant 400 millions de dollars peuvent être considérés comme des échecs : si le gross indiqué chez Mojo est grosso modo divisé par deux, il ne reste pas lourd.
Bref, merci encore, c'est très intéressant !