-
LE GENDARME A NEW YORK - LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1965
LE GENDARME A NEW YORK
29 OCTOBRE 1965
- Réalisation : Jean Girault
- Scénario, adaptation et dialogues : Jean Girault et Jacques Vilfrid, sur une idée de Richard Balducci
- Assistants réalisateur : Tony Aboyantz, Marc Simenon, Jean Mylonas, Renzo Serrato
- Musique : Raymond Lefèvre et Paul Mauriat (Éditions French Music)
- Images : Edmond Séchan
- Production : René Pignières, Gérard Beytout
- Distribution : SNC
- Directeur de production : Paul Laffargue
- Sociétés de production : Compagnia Cinematografica Champion et Société Nouvelle de Cinématographie
- Format : Couleurs Franscope, Eastmancolor– 2,35:1 – Mono – 35 mm
- Tirage : Laboratoire Eclair à Epinay-sur-Seine
- Distribution : Société Nouvelle de Cinématographie
- Tournage : 1er mai 1965 - 10 juillet 1965
- Durée : 101 minutes (1h41)
- La brigade de Saint-Tropez :
- Louis de Funès : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot
- Michel Galabru : l'adjudant Gerber
- Jean Lefebvre : le gendarme Lucien Fougasse
- Christian Marin : le gendarme Albert Merlot
- Guy Grosso : le gendarme Gaston Tricard
- Michel Modo : le gendarme Jules Berlicot
- Geneviève Grad : Nicole, la fille de Cruchot
SYNOPSIS
La brigade de gendarmerie de Saint-Tropez est désignée pour représenter la France au Congrès international de la gendarmerie qui doit se dérouler à New-York. Le sergent Cruchot, tout à ses préparatifs, a beaucoup de mal à faire comprendre à sa fille, la jolie Nicole, qu'il lui est impossible qu'elle l'accompagne. Mais la jeune entêtée se rend au Havre et réussit à s'embarquer sur le paquebot « France » presque en même temps que le détachement de gendarmerie. Elle y voyage clandestinement. Mais, malgré sa ruse, elle n'arrive pas à échapper au regard perçant de son père qui finit par la reconnaître. Ce dernier se doit, cependant, de mettre tout en oeuvre pour la dissimuler à son adjudant et à ses hommes. A New-York, l'atmosphère du Congrès (où alternent séances de travail et visite de la ville et de ses attractions) enchante nos méridionaux français qui retrouvent leur âme d'enfant. Cependant, la nervosité inexplicable de Cruchot n'est pas sans inquiéter ses camarades. Son amour-propre est en jeu et il ne peut avouer que sa fille, bravant allègrement l'autorité paternelle, lui a désobéi. Aussi, à quelques heures du retour, s'emploie-t-il à dissimuler Nicole dans une énorme malle. Mais la pétillante jeune fille trouve plus élégant et efficace de revêtir le costume d'hôtesse de l'air de la Trans Air Line. Et le brave Cruchot en vient volontairement à retarder d'un vol le retour de ses camarades pour que la supercherie ne soit pas éventée. C'est dans la joie la plus démonstrative que les gendarmes de Saint-Tropez feront leur apparition à Saint-Tropez après ce congrès. mouvementé.
ANALYSE ET BOX OFFICE
Début 1965 Louis De Funès est devenu une vedette du box office avec la présence continue de "Fantômas" et du "Gendarme de Saint-Tropez" dans le top 10 hebdomadaire. Fin mars 1965 alors que les deux films ont respectivement obtenu 2.4 millions et 2.9 millions de spectateur, "Le Corniaud" sort sur les écrans français et Louis De Funès change de catégorie pour devenir la nouvelle star du cinéma. En l'espace de deux mois le film attire 3 millions de spectateurs dans les salles et relance par là-même les deux films précédent de l'acteur, "Le gendarme de Saint Tropez" devenant même l'espace d'une semaine en été 1965 le dauphin du "Corniaud". Sur le planning de l'acteur les deux suites de ses deux succès de 1964. C'est certainement très étendu que De Funès tourne le second volet des aventures du "Gendarme" en mai 1965 alors que "Le Corniaud" est collé à la première place du box office. C'est devenu superstar qu'il retrouve l'équipe du premier épisode. Même équipe donc, mais dépaysement pour les gendarmes qui doivent se rendre à New York. A l'époque c'est un vrai voyage vers l'inconnu. L'occasion de visiter "Le France" qui était un des plus beaux paquebots du Monde en long et en large, puis de découvrir comme nos gendarmes le gigantisme de New York. Le réalisateur et l'équipe se font plaisir dans la découverte des modes et coutumes des américains en particulier leur cuisine discutable qui implique une scène assez drôle dans la chambre de l'hôtel quand Gerber tente de refaire une recette méridionale sur un réchaud d'appoint. Assez drôle également les leçons d'anglais dispensées par Cruchot. Pour faire tenir le tout Cruchot aura fort à faire avec sa fille venue à New York en tant que passager clandestin et qui va rendre tout à fait maboul le brave Gerber.
Pour une fois Jean GIRAULT semble inspiré dans des scènes pastiches des clichés américains et l'équipe a du passer de bons moments de rigolade. Un film plaisant au vu du dépaysement qui vaut bien l'original. Si le succès est monté à la tête de De Funès cela ne se voit pas à l'écran. Certes il est omniprésent ce qui n'empêche pas qu'il soit complètement en forme et toujours aussi drôle. Mieux, son duo avec Michel Galabru fonctionne à merveille, ce dernier ne semblant pas subir la nouvelle popularité de De Funès. Bien au contraire, Galabru est ravi de se tourner dans une saga désormais vue dans l'Europe entière et qui paye certainement très bien.
Le film sort le 29 octobre 1965 une semaine après "Les grandes gueules" avec Bourvil et Lino Ventura, mais aussi "Le Tonnerre de Dieu" un gros succès avec Jean Gabin. Mais sans coup férir il s'empare de la première place et triomphe en province. Avec 547 000 entrées en province en 62 salles le film signe tout simplement la meilleure semaine de l'année et reste très largement en tête les deux semaines suivantes et cumule le million d'entrées en moins de trois semaines. En seulement 2 mois, le film attire près de 2 millions de spectateurs et relance également le premier "gendarme" alors que "Le corniaud" est toujours classé dans le top 30 après plus de 35 semaines d'exploitation. Coup triple donc et confirmation que le succès de l'acteur n'est pas un feu de paille. Et les fans de l'acteur n'auront pas longtemps à attendre pour découvrir le deuxième volet de "Fantômas". En fin de parcours le film approche les 5.5 millions de spectateurs un magnifique score qui peut sembler en-deça des 7.8 millions du premier "gendarme" mais qui est excellent pour une séquelle.
BELGIQUE : Le film sort le 7 octobre 1965 à Bruxelles dans trois salles d'exclusivité où il prend facilement la première place du top hebdomadaire et rapporte 1 055 000 francs belges dans 3 salles pour sa première semaine soit environ 26 000 entrées. Mais en seconde semaine il perd la première place derrière le "Tonnerre de Dieu". Au final il rapporte 3 018 000 francs pour son exclusivité bruxelloise soit environ 75 000 spectateurs ce qui le classe top 12 de l'année.
ESPAGNE : De Funès est devenu très apprécié et le film attire pas moins de 2 058 000 spectateurs, un gros score en Espagne.
ITALIE : Pas de succès en Italie malgré une coproduction franco-italienne. L'humour relatif à notre gendarmerie française ne semble pas parler aux spectateurs transalpins.
Le film est exploité dans toute l'Europe.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
4
5 495 045
ENTREES FRANCE 1965
1 892 000
ENTREES FRANCE 1966
2 198 000
ENTREES FRANCE 1967
290 000
1ère semaine
1 547 705
62 2ème semaine
1 357 284
69 3ème semaine
1 292 410
63 4ème semaine
3 125 759
44 5ème semaine
1 112 222
45 6ème semaine
2 114 533
51 7ème semaine
5 78 006
44 8ème semaine
3 72 635
40 9ème semaine
4 191 798
75 10ème semaine
4 229 274
81 ENTREES PARIS
761 398
ENTREES PARIS:BANLIEUE
+ 1 000 000
1ère semaine
1
68 585
6
2ème semaine
2
55 314
6
3ème semaine
1
47 353
6
4ème semaine
3
32 556
6
Nombre de semaines Paris
15
Cote du succès
* * * * * *
SOURCE FABRICE FERMENT / CNC
BANDE ANNONCE
.
.
DOCUMENTS DE DIDIER TREVISAN
AFFICHES ESPAGNE
AFFICHE ARGENTINE
AFFICHE ALLEMAGNE
AFFICHE ITALIE
AFFICHE DANEMARK
AFFICHE TCHECOSLOVAQUIE
AFFICHE HONGRIE
AFFICHE JAPON
DOSSIER DE PRESSE JAPON
Tags : LOUIS DE FUNES BOX OFFICE
-
Commentaires