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LE ZINZIN D'HOLLYWOOD (The errand boy) -JERRY LEWIS BOX OFFICE 1963
LE ZINZIN D’HOLLYWOOD
(The errand boy)
28 NOVEMBRE 1961 (USA)23 JANVIER 1963
- Réalisation : Jerry Lewis
- Scénario : Jerry Lewis, Bill Richmond
- Directeur de la photographie : W. Wallace Kelley
- Musique : Walter Scharf
- Chorégraphie : Nick Castle
- Production : Jerry Lewis
- Distribution : PARAMOUNT
- Tournage : 24/07/61 - 01/09/61
- Format : Noir et Blanc
- Durée : 92 minutes
Distribution
- Jerry Lewis (VF : Jacques Dynam) : Morty S. Tashman
- Brian Donlevy (VF : Claude Péran) : Mr. T.P.
- Dick Wesson (VF : Roger Crouzet) : A.D.
- Howard McNear (VF : Roger Carel) : Dexter Sneak (Hector Chenille en VF)
- Felicia Atkins (VF : Jacqueline Carrel) : Serina
- Pat Dahl : Miss Carson
SYNOPSIS
Le conseil d'administration de la Paramutual Corporation (Paramount) s'inquiète : le rendement des studios ne cesse de baisser. Une enquête est décidée pour déterminer ce qui ne fonctionne pas correctement dans l'entreprise. Un modeste et maladroit - colleur d'affiches, Morty S. Tashman, est chargé d'espionner la compagnie et de faire son rapport à Mr T. P., le président. Mais le choix du conseil d'administration se révèle très vite pire que le mal : Morty est une véritable catastrophe ambulante. Le désordre et la destruction naissent de sa seule présence. Les plaintes proviennent de tous les départements du studio... Mr T. P. décide de renvoyer Morty illico. Ce dernier assiste au même instant à une réception donnée en l'honneur d'une grande vedette. Naturellement, au bout de quelques minutes, tout le monde se retrouve inondé de champagne... Mais la scène a été jugée si drôle par un réalisateur que Morty est engagé par Mr T. P. comme une nouvelle vedette comique du studio, avec l'espoir que son talent inné parviendra à rééquilibrer le budget de la compagnie...
ANALYSE ET BOX OFFICE
Nouvelle incursion de Jerry LEWIS dans le monde de réalisation après son chef d'oeuvre flamboyant "Le tombeur de ces dames". C'est un retour au noir et blanc et au schéma déjà vu dans "Le dingue du Palace" toujours avec son co scénariste habituel, Bill Richmond. Cette fois-çi c’est le milieu hollywoodien qui y est gentiment brocardé. Et l’acteur s’y connait, car cela fait déjà 13 ans qu’il tourne films sur films et en tant que comique il a eu le temps de repérer quelques tics de ce monde. D’ailleurs dès le début du film il montre les films tels qu’ils sont présentés aux spectateurs et l’envers du décor, à ce titre l’exemple du couple d’acteur qui joue une scène d’amour tout en s’insultant entre deux prises est amusant. Jerry est donc envoyé comme espion sous les ordres du grand patron de la Paramount appelé ici la « Paramuntal ». Certes c’est un colleur d’affiche, c’est un benêt plus malin qu’il n’y parait comme d’habitude. Au cours de son enquête, l’acteur sème la terreur dans les studios. Jerry Lewis tente de montrer qu'à Hollywood on ne sait plus trop comme commence le cinéma et quand commence la vraie vie. Il montre aussi les recettes concoctées par Hollywood et que ce que voit le spectateur est souvent truqué : Une femme qui reçoit une baffe est en fait un vieux catcheur, un cow boy guetté par les indiens reçoit des rochers de carton pâte, une actrice qui chante fort bien est en fait doublée par une chanteuse cachée dans le studio. On peut également se demander si la séance du Conseil d'administration dont l'ordre du jour est de savoir la façon dont l'argent est dépensé n'est pas lié au problèmes qu'à rencontré Lewis lors du tournage du coûteux "Le tombeur de ces dames". Après la dernière gaffe de Morty qui va lui couter sa place, le patron cède à ces cadres artistiques écroulés de rire devant la vidéo de sa dernière gaffe. Le patron accepte d'embaucher Marty comme star comique.
Satire lucide, mais non féroce du système Hollywoodien, le film comporte de bons moments et bénéficie toujours de la maîtrise de Lewis. Le film contient son passage obligé où la star mime une réunion du Conseil d'administration du studio et quelques bons gags habituels dont l'énorme gag final à la Frank Tashlin où Marty inonde tout le personnel du studio y compris sa star féminine. Hilarant.
Aux USA le film sort pour la fin 1961 et il fonctionne un peu moins bien que d'habitude avec une recette estimée a un peu plus de 2 millions de dollars en rentals (recette nette) ce qui le place aux alentours du top 30 annuel. Le sujet du film et le fait qu'il soit en noir et blanc le rend sans doute un peu moins clinquant que " Le tombeur de ces dames".
Le film sort à Paris au Paramount (21 498 entrées) plus d'un an plus tard, toujours cette exploitation erratique, (alors que son exploitation a débuté en province plusieurs semaines auparavant) mais aussi au Lutécia, à l'Elysée Paramount et au Sélect-Pathé. C'est toujours un petit évènement dans la salle du Paramount, mais comme d'habitude le film quitte rapidement les exclusivités parisiennes. Le film suit le même parcours que "Le dingue du Palace". Pas de présence dans le top hebdomadaire hormis lorsque le film sort sur Paris. Le film circule sur toute la France mais dans des combinaisons réduites de 10 a 20 salles grand maximum ce qui ne permet pas de présence dans le top. Il n'est visible que dans le top parisien où il entre dans le top 3 la semaine de sa sortie. Malgré tout le film récolte au final un score de plus de 840 000 spectateurs ce qui est correct, l'acteur a toujours son public de base petit ou grand. Mais il devra faire avec la concurrence d'un nouveau poids lourd du rire, français de surcroit avec louis De Funes, lui aussi adepte du gag et des mimiques hilarantes.
En Italie le film figure a la 66ème place du top annuel, ce qui équivaut a environ 2 200 000 entrées.
RANG ENTREES SALLES ENTREES FRANCE 843 546 ENTREES PARIS BANLIEUE 265 000 1ère semaine 3 36 958 4 2ème semaine 6 23 083 3 ème semaine 8 16 954 BOX OFFICE USA 31 2.2 M$ rentals BOX OFFICE ITALIE 66 2 200 000 (est) ..
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