• LE TOUBIB

    30 OCTOBRE 1979

     


     

    LE TOUBIB - ALAIN DELON BOX OFFICE 1979

      
     
    • Réalisation : Pierre Granier-Deferre, assisté de Denys Granier-Deferre
    • Scénario : Pierre Granier-Deferre
    • Dialogues : Pascal Jardin
    • Producteurs : Alain Delon, Alain Terzian
    • Distribution : CIC
    • Musique : Philippe Sarde
    • Photographie : Claude Renoir
    • Montage : Jean Ravel
    • Son : Jean Labussière
    • Décors : Maurice Sergent
    • Couleur :
    • Genre : Film dramatique
    • Durée : 90 minutes
    • Tournage : 19 avril 1979 - 15 juin 1979
     
    • Alain Delon : Jean-Marie Desprée
    • Véronique Jannot : Harmony
    • Bernard Giraudeau : François
    • Francine Bergé : Marcia
    • Michel Auclair : le patron
    • Catherine Lachens : Zoa
    • Bernard Le Coq : Jérôme
    • Henri Attal : le soldat du convoi
    • Jean-Pierre Bacri : l'anesthésiste
     
     SYNOPSIS

    A quarante ans, Jean-Marie Desprée fut déjà un chirurgien célèbre à Paris. Sa vie affective a été brisée par le départ de sa femme. Devenu dur, à toutes les choses du coeur, il dirige une antenne chirurgicale volante qui opère au coeur de l'Europe, dans une campagne montagneuse isolée. C'est l'été, il fait beau. Une troisième guerre mondiale n'a pas encore pris pied en Europe mais se déroule déjà d'une manière sporadique aux portes de l'Asie et de l'Afrique. Les blessés, amenés par hélicoptères d'un front invisible et tout proche, Jean-Marie voit arriver dans son équipe une jeune instrumentiste. Harmony, Elle a 20 ans, elle est très belle et croit en l'avenir de l'homme. Dans ce monde, hors du temps, Jean-Marie et Harmony vont se connaître et s'affronter. Un amour menacé de l'extérieur par la guerre et de l'intérieur par eux-mêmes, va fleurir avec la force inouïe que prennent les sentiments et les rapports condamnés par le temps. Harmony sera tuée et Jean-Marie restera seul. Il a cependant retrouvé en lui-même quelque chose qui ressemble à de l'espérance.
     
     ANALYSE ET BOX OFFICE
     
    Après l'échec du pourtant excellentissime "Attention les enfants regardent" Alain DELON va clôre une décennie riche par un film somme toutes assez nostalgique, un retour aux films plus académiques. Il retrouve Pierre Granier DEFERRE pour la troisième fois après "La Veuve Couderc" et " La race des seigneurs".
    Le film se passe dans le présent, en Europe sans que l'on sache vraiment où. La troisième guerre mondiale menace. A cette époque les conflits étaient encore légion dans le monde, et nous avons vu qu'avec l'ex Yougoslavie qu'un conflit majeur pouvait éclater en Europe...
    Et pourtant que la campagne est belle. Le cadre calme serein détonne lorsque l'on voit l'activité qui règne au sein de l'unité mobile chirurgicale. L'ambiance est bonne enfant, ce n'est pas celle de "M.A.S.H" mais François, joué par un Bernard GIRAUDEAU qui devient de plus en plus présent sur les écrans, est un joyeux drille, dragueur et qui n' hésite pas à chambrer le patron. En effet celui-ci pontifiant, est interrompu par l'ensemble du personnel qui entonne "Frère Jacques" lorsque François donne le signal. Il y a Zoa la responsable de la cantine jouée par la rigolotte Catherine LACHENS et il  y a le plombant Jean Marie qui traîne un spleen désespérant.
    Heureusement il y a Harmonie jouée par la fraîche Véronique JANNOT qui tente une percée au cinéma après s'être fait remarquer à la télévision. Elle est bien gentille Harmonie, rien qu'avec son nom...Harmonie est une allégorie de la paix, de la pureté. En ce sens, elle va être meurtrie, blessée, bafouée.
    Dès le début Harmonie tousse beaucoup. En fait elle a respiré du gaz "moutarde" en aidant des soldats blessés. En fait Jean-Marie va vite découvrir que ses poumons sont atteints de manière définitive et que sa mort est inéluctable à moyen terme.
    Mais qu'importe, elle est un souffle d'air pur pour jean-Marie, son petit rayon de soleil, tant elle rayonne de gentillesse.
    Quelques scènes choc émaillent le film très proprement réalisé par GRANIER DEFERRE. Jean-Marie et Harmonie découvrent une grotte où des soldats semblent avoir été littéralement fondus et encastrés dans la roche...Une scène que ne supporte pas Harmonie.
    De plus, Jean Marie va déplorer la mort de François, blessé en mission, sur la table d'opération. le coeur lâche de façon inattendue et Jean Marie ne pourra le ranimer.
    De plus en plus dépressif, Jean Marie va profiter du déménagement de la base pour partir avec Harmonie et la laisser chez sa soeur pour la retrouver plus tard. Sur le chemin, Harmonie veut cueillir des jolies fleurs dans le joli champs qu'elle apercoit. Jean Marie l'observe amusé et s'allume une cigarette avant d' apercevoir perchée dans un arbre, une bombe à lames de rasoirs qui se déclenche par détection thermique. Elle explose et harmonie s'écroule en hurlant à la mort déchiquetée par les lames..Jean Marie qui n'a pu la rattraper à temps hurle son désespoir.
    DELON retrouve un certain académisme bien aidé par la bonne réalisation. Il retrouve une bonne tenue d'acteur, bien qu'il joue beaucoup de son oeil de cocker humide et de sa voix grave quelque peu tremblante d'émotion. Véronique JANNOT est très très fraîche dans son personnage innocent à la "Bambi"... et marque les spectateurs par sa mort spectaculaire.
    Le reste du casting est excellent. Michel AUCLAIR campe un chef de camp épatant, et nous découvrons un Jean Pierre BACRI encore débutant et qui fera reparler de lui.
    Ceci étant, le film est à déconseiller aux dépressifs sous Tranxène un soir de pluie....
    Les critiques sont plutôt favorables et devant ce film assez conventionnel Alain DELON conclue la décennie sur un score en progression. Le film prend la première place à Paris la semaine de sa sortie et connait une très belle seconde semaine avant de céder du terrain, mais l'essentiel a été fait dans les deux premières semaines. Avec 430 000 spectateurs sur Paris Banlieue, l'acteur retrouve des couleurs et le film parvient même à se glisser dans le top 20 français avec plus de 1.7 millions de spectateurs, de quoi envisager les années 80 avec confiance.
    Cependant, DELON a pu constater que son principal concurrent français au box office à cartonné en 1979. En effet, jean Paul BELMONDO a triomphé avec "Flic ou voyou". De quoi inspirer DELON qui va sensiblement modifier son approche marketing et l'orientation de ses choix cinématographiques dans le futur. Les années 70 seront finalement le théâtre de ses dernières bonnes prestations. A peu de films près.   
     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

    17

    1 713 247

     

    ENTREES PARIS

     

    251 212

     

    ENTREES BANLIEUE

     

    180 250

     

    ENTREES PARIS BANLIEUE

     

    431 642

     

    exploitation Paris

     

     

     

     

     

     

     

    1ère semaine

    1

    117 301

    28

    2ème semaine

    2

    121 646

    30

    3ème semaine

    5

    55 540

    30

    4ème semaine

    6

    33 961

    26

    5ème semaine

    14

    20 662

    17

    Nombre de semaines Paris

     

    11

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    4 189

     

    Cote du succès

     

    * *

     

     
     
     
     
     
    ALAIN DELON - LE TOUBIB
     
     
     
     
     
     
    BERNARD GIRAUDEAU - LE TOUBIB
     
     
    VERONIQUE JANNOT ET ALAIN DELON - LE TOUBIB
     
     
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    VERONIQUE JANNOT NUE - LE TOUBIB
     
     
    JEAN PIERRE BACRI - LE TOUBIB
     
     
    vlcsnap-2010-10-15-03h05m02s88.png
     
     
    vlcsnap-2010-10-15-03h05m44s255.png
     
     
    vlcsnap-2010-10-15-03h08m44s4.png
     
     
    vlcsnap-2010-10-15-03h09m49s147.png
     
     
    vlcsnap-2010-10-15-03h12m22s137.png
     
     
    VERONIQUE JANNOT - LE TOUBIB
     
     
    vlcsnap-2010-10-15-03h16m06s79.png
     
     
     
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