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Par Renaud SOYER le 27 Février 2016 à 15:45
ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES
30 JANVIER 2008
- Réalisation : Frédéric Forestier et Thomas Langmann
- Scénario : Thomas Langmann, Olivier Dazat, Alexandre Charlot et Franck Magnier
- Adaptation et dialogues : Thomas Langmann, Alexandre Charlot et Franck Magnier
- Directeur de la photographie : Thierry Arbogast
- Musique originale : Frédéric Talgorn
- Production : Jérôme Seydoux et Thomas Langmann
- Production exécutif : Jean-Lou Monthieux
- Production associé : Emmanuel Montamat et les Éditions Albert René
- Coproduction : La Petite Reine, Pathé Renn Productions
- Coproduction : TF1 Films Production, Tri Pictures, Sorolla Films, Constantin Film et Novo RPI
- Société de distribution : Pathé Distribution, France
- Budget : 78 millions d'euros
- Langue : français
- Lieux de tournage : France, Espagne
- Clovis Cornillac : Astérix
- Gérard Depardieu : Obélix
- Benoît Poelvoorde : Brutus
- Alain Delon : Jules César
- Vanessa Hessler : Princesse Irina
- Franck Dubosc : Assurancetourix
- José Garcia : Couverdepus
- Stéphane Rousseau : Alafolix
- Jean-Pierre Cassel : Panoramix
- Alexandre Astier : Mordicus (a écrit ses propres dialogues)
- Santiago Segura : Docteurmabus
- Michael Bully Herbig : Pasunmotdeplus
- Bouli Lanners : Samagas
- Jérôme Le Banner : Claudius Cornedurus
- Jamel Debbouze : Numérobis
SYNOPSIS
Dans le petit village gaulois, Alafolix s’est épris d’une princesse grecque, Irina, à qui il envoie chaque jour des messages qui ont réussi à la séduire. Il se rend à pied jusqu’à son palais. Mais il apprend alors que son père a promis sa main à Brutus, le fils de César. Pour s’en sortir, la princesse annonce qu’elle épousera le vainqueur des prochains Jeux Olympiques. Le défi est accepté de part et d’autre. Entre deux tentatives d’assassinat contre lui, Brutus convainc donc son père de lui laisser mener la délégation romaine. Quant à Alafolix, Astérix, Obélix et le druide Panoramix acceptent de venir avec lui à Olympie, pour le soutenir à coup de potion magique. À la première épreuve, la potion fait des miracles : les Gaulois l’emportent. Mais Brutus a appris leur secret, et les fait disqualifier de l’épreuve. Dès lors, Brutus, après avoir corrompu les juges, use des tricheries les plus voyantes et remporte toutes les épreuves suivantes. Mais le peuple est mécontent. Astérix s’adresse alors à César, parle à son orgueil, et obtient de lui que tout soit remis en jeu sur la course de chars finale. Pour l’emporter, Brutus fait enlever Panoramix, et l’oblige à lui fabriquer de la potion magique. Il remporte donc la course. Mais le druide avait mis un colorant dans la potion, qui permet de le faire disqualifier. Alafolix remporte la course et la main d’Irina.
ANALYSE ET BOX OFFICE
Le succès colossal de la deuxième adaptation "live" du célèbre "Astérix" attire bien des convoitises. C'est Thomas LANGMAN qui reste pourtant sur quelques échecs cuisants comme l'adaptation de "Blueberry" sur grand écran qui obtient le feu vert de la part d' Uderzo pour mettre en chantier le trosième Astérix avec une équipe technique et artistique renouvélée.
Dans ce genre de production les vedettes sont nombreuses qu'elles soient issues su mileu du spectacle ou même du sport. On voit même ZIDANE et Tony PARKER participer au film pour attirer quelques "djeuns" dans les salles. Exit Christian CLAVIER pour le rôle d'Astérix et vive Clovis CORNILLAC. L'ensemble des rôles est renouvelé sauf DEPARDIEU dans celui d'Obélix.
Pour jouer Jules CESAR les producteurs pensent à AlaiN DELON qui n'a pas tourné depuis près de 10 ans pour le cinéma. Un peu à la surprise générale celui-ci accepte, et il va se révéler la bonne trouvaille du film. Il campe un Jules CESAR plus vrai de nature et bien sûr totalement imbu de sa personne. Une étiquette collée à la peau de l'acteur qui en joue avec un second degré épatant. une sacrée dose d'humour pour un acteur pince sans rire. En bref, il est la meilleure incarnation du célèbre empereur romain de la saga.
D'ailleurs durant la campagne marketing du film insiste sur la présence rare de DELON. Malgré un temps de présence assez restreint à l'écran, l'acteur prouve qu'il n'a rien perdu de sa superbe.
L'ensemble du film est consternant du début à la fin. Thomas LANGMAN n'a pas la carrure de producteur que son père possédait et est totalement incapable de sortir un script correct alors que le matériau de base est déjà écrit... Ce superbe nanar obtient pourtant un très beau succès à sa sortie alors que la France vient de sortir du phénomène "Ch'tis" au cinéma. Le film obtient une formidable première semaine dans un parc énorme de plus de 1000 salles, et reste trois semaines en tête du box office France. Les esprit chagrins diront que le film n'a fait que la moitié des entrées d' "Astérix : mission Cléopatre", mais avec près de 7 millions de spectateurs en France et 14 millions de spectateurs en Europe, le filma réussit à être rentable.
Surtout, le film permet à DELON, 73 ans au compteur, de partir sur une note positive. Peut être le reverrons nous un jour sur le grand écran et qu'il réalisera son souhait de tourner avec tous ses enfants. Nous le souhaitons aussi....
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
2
6 812 318
1ère semaine
1
3 007 811
1078
2ème semaine
1
1 393 123
1078
3ème semaine
1
1 004 174
1019
4ème semaine
2
741 226
1019
5ème semaine
3
366 829
1003
6ème semaine
8
136 744
TOTAL PARIS BANLIEUE
3
1 014 321
1ère semaine
1
488 006
72
2ème semaine
1
206 055
74
3ème semaine
2
109 123
71
4ème semaine
4
87 840
60
5ème semaine
6
65 488
55
6ème semaine
10
34 614
50
7ème semaine
14 578
38
Nombre de semaines Paris
10
Moyenne salles Paris 1ère sem
6 778
1er jour Paris
83 497
Budget
78 M€
EUROPE
14 016 130
Cote du succès
* * * *
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