•  

    QUEIMADA

    (BURN !)

    29 JANVIER  1971 

     

     

      QUEIMADA.jpg

    Réalisation Gillo PONTECORVO  Scénario Franco SOLINAS et Giorgio ARLORIO Musique Ennio MORRICONE  Distribution Artistes Associés Durée112 minutes.Sir William Walker Marlon BRANDO José Dolorès Evaristo MARQUEZ Teddy Sanchez Renato SALVATORI

    1845. Sir William Walker débarque sur l'île de Queimada, chargé par le gouvernement anglais de fomenter une rébellion destinée à chasser les Portugais, permettant ainsi aux grandes compagnies marchandes de contrôler les plantations de cannes à sucre. Walker rencontre José Dolorès, un docker noir, qui lui paraît être l'homme de main dont il a besoin. Il s'adjoint également les services de Teddy Sanchez, un bourgeois ambitieux. Dolorès attaque la banque centrale, suivant les conseils de Walker... qui le dénonce aux autorités. Hors la loi, Dolorès prend le maquis avec quelques partisans. Entrainés et armés par Walker, ils profitent des festivités du Carnaval pour renverser le gouvernement en place. L'ex-docker, associé à Sanchez, reçoit 1'ovation du peuple. Mais conscient de ses limites, il cède le pouvoir à son associé, lequel ne tarde pas à signer un accord préférentiel avec les sucriers anglais. Les années ont passé. Walker, ravagé par l'alcool, doit retourner à Queimada; l'insurrection, menée par José Dolorès contre le régime corrompu de Sanchez, menace les intérêts anglais. Commandant les forces britanniques, Walker triomphe des rebelles; mais l'île, dévastée par le feu, est ruinée. Prisonnier, Dolorès refuse la main que lui tend Walker et préfère la mort qui fera de lui un martyr. Le calme revenu, Sir Walker repart pour le Vieux Continent. Sur le quai d'embarquement, un porteur noir, héritier de Dolorès, le blesse mortellement d'un coup de couteau...
     

    Sans être tout à fait réussi, le film permet à BRANDO de retrouver un rôle à la hauteur de son standing et ne manque pas d’un souffle épique. Il est favorable à tourner ce film et à s’engager pour un sujet fort, lui qui défend les minorités, et dont le combat pour la cause indienne est bien connu. Le réalisateur est une forte tête, comme BRANDO et de nombreuses frictions naîtront de leur collaboration. Pour commencer BRANDO veut Sidney POITIER comme acteur et le réalisateur préfère un acteur moins connu. Ensuite le tournage débute en Colombie, et le réalisateur est très lent et refuse les changements préconisés par BRANDO. Au bout de sept mois, il fait très chaud et BRANDO découvre que les figurants noirs sont moins bien payés que les blancs. Cela le met en colère et il menace le réalisateur, qui s’équipe d’un flingue, on ne sait jamais… BRANDO exige que le film soit déplacé au Maroc, la production s’exécute. Bonne ambiance sur le plateau où il est évident qu’il vaut mieux que le tournage se termine rapidement. Curieusement, le réalisateur garde un bon souvenir de l’acteur. Le film aurait pu être un très grand film si BRANDO n’avait pas écrasé la distribution de son talent. En salaud il est fascinant, mais en face de lui, Sidney POITIER aurait pu être le partenaire de qualité dont il aurait eu besoin. Pour un film censé dénoncer l’esclavagisme, on ne voit que BRANDO. De toutes façons le film est un échec cinglant. Un de plus pour un BRANDO dont la côte est au plus bas! Pour Hollywood, il est fini, c’est un has been…et Hollywood rigole.       

    Mais….

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

    350 000

    (estimation)

    ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION

    89 532

    ENTREES Paris TOUTES EXPLOITATIONS

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    38 719

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation

    3

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    7

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    5 531

    1er JOUR Paris

     

    COTE DU SUCCES

    *


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique