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    STAR TREK III : A LA RECHERCHE DE SPOCK

    (Star Trek III: Search for Spock)

    1er JUIN 1984 (US)

    13 FEVRIER 1985

     

      

    STAR TREK 3

     

    Réalisation Leonard NIMOY
    Scénario Harve BENNETT
    Photographie Charles CORRELL
    Musique James HORNER
    Production Harve BENNETT
    Distribution CIC / Paramount
    Durée 105 minutes
    Tournage 15/08/83 -20/10//83
    L'amiral James T Kirk William SHATNER
    Spock Leonard NIMOY
    McCoy De Forest KELLEY
    Scotty James DOOHAN
    Sulu George TAKEI
    Le lieutenant Saavik Robin CURTIS
    Kruge Christopher LLOYD

     

     

    Après le sacrifice de Spock, l'amiral Kirk et son équipage rejoignent leur base à bord de l'« Enterprise » sérieusement endommagé. Sur la station Starfleet, Kirk reçoit la visite de l'ambassadeur Sarek, le père de Spock, qui lui apprend que son fils, comme tous les Vulcains sur le point de mourir, a dû transmettre son « katra » (sa vie spirituelle) à quelqu'un. Il s'agit en l'occurrence du docteur McCoy, avec qui il eut le dernier contact physique. Contrevenant aux ordres, Kirk, accompagné de ses principaux collaborateurs, s'empare de l'« Enterprise » qui devait être réformé et, gagné par un fol espoir, retourne vers Genesis, où fut envoyé le cercueil de Spock. Pendant ce temps, le lieutenant Saavik et le docteur Marcus, amenés par le « Grissom » et débarqués sur Genesis, découvrent à côté du cercueil un jeune Spock dont la planète expérimentale a régénéré le corps. Mais le « Grissom » est détruit par un vaisseau Klingon commandé par le terrible Kruge qui, voulant s'emparer du secret de Genesis, fait assassiner Marcus. L'« Enterprise » arrive à son tour à proximité de la planète laboratoire. Attaqué par les Klingons, Kirk fait mine de se rendre et invite Kruge à envoyer ses hommes à bord de l'« Enterprise » pour en prendre possession, avant d'enclencher l'autodestruction du vaisseau et se faire téléporter avec ses amis sur Genesis. L'équipage de Kruge est anéanti et le commandant Klingon, téléporté à son tour sur la planète, est tué par Kirk après un duel sans merci. Instable et sur le point de se désintégrer, Genesis a pour vertu de vieillir rapidement ceux qui y vivent et le jeune Spock, sans souvenir personnel, est déjà parvenu à l'âge adulte. Tandis que Genesis s'autodétruit, Kirk et ses amis, à bord du vaisseau Klingon, se rendent sur la planète Vulcain où la grande prêtresse transfère au nouveau Spock sa mémoire contenue dans le cerveau de McCoy. Kirk et son équipage retrouvent enfin leur vieil ami.

     

     

    C’est Harve BENNETT qui prend les rênes de la franchise « Star trek » à partir de ce troisième épisode. Ce n’est pas n’importe qui dans le milieu…de la télévision. On ne compte plus les séries très populaires qu’il a développées pour Universal et autres studios et les minis séries prestigieuses, on citera « le riche et le pauvre », « l’homme qui valait trois milliards » entre autres. On ne s’étonnera pas du ton que prend la saga. Les ennemis récurrents apparaîtront ainsi qu’une légère propension à répandre un humour de bon, ou de mauvais aloi. Cependant l’ensemble commence à ressembler de plus en plus à la série télé.

    Son personnage étant mort, Leonard NIMOY accède à la réalisation du film. Choix étonnant, mais le réalisateur s’en sort pas mal, sans trop être un modèle pour les nouvelles générations de réalisateurs. C’est carré. Du reste il connaîtra un brillant succès avec le remake de « trois hommes et un couffin ».

    Le casting demeure inchangé, mis à part Kirsty ALLEY trop chère pour la production.

    L’épisode nous permet de retrouver des personnages de la série télé : Sarek, le père de Spock ainsi que les célèbres klingons et leur langage si particulier. Comme on le sentait arriver, tel un Sherlock HOLMES, le vulcain Spock va ressusciter grâce à la planète Génésis. 

    Informé que l’esprit de Spock demeure dans le cerveau de McCOY (idée savoureuse quand on connaît l’antagonisme des deux personnages), Kirk et son équipage subtilisent l’Enterprise au nez et à la barbe de l’état major de Starfleet, une joyeuse bande de crétins, soit dit en passant. Passé ce moment follement drôle, Kirk se rend sur Génésis retrouver un Spock regénéré par la planête et qui passe rapidement au stade d’enfant à adulte. Hélas, le fils de Kirk est sauvagement assassiné par Kruge. Fou de colère, Kirk jette le klingon dans une faille qui abrite un fleuve de lave au cours d’une bagarre d’une grande mollesse pendant que Génésis se désagrège. Evidemment sur Vulcain, l’esprit de Spock est transféré du cerveau de MacCOY vers sa nouvelle enveloppe à la grande joie de Kirk interprété par un William SHATNER des plus inspiré et qui prend à cette l’occasion une expression qui lui vaudra l’oscar de l’expression la plus crétine de l’année.

    Ouf, Spock est revenu, du reste le titre de l’épisode est sans équivoque, le public va retrouver son personnage fétiche, et le studio fait une large promotion dessus. Dans un circuit de salles très important, le film la semaine suivant « Indiana Jones et le temple maudit » et produit l’exploit de le déposséder de sa première place avec un joli 16 millions de dollars pour son premier week-end. Au final, le film fait un poil moins que le deuxième opus et demeure dans le top 10 annuel. C’est vraiment un sans faute pour la série, car l’année 1984 contient bon nombre de blockbusters. En Europe, les résultats ne font que décliner, mais le pire est à venir en France. Sorti dans une semaine très difficile, le film bénéficie d’un circuit massif de 34 salles sur Paris mais ne fait que 22 861 entrées, soit une misérable moyenne de 657 entrées par salles avec une piteuse 14ème place au classement hebdomadaire. Au final, à peine 100 000 entrées sur la France. Cet accueil glacial du public fait comprendre à Paramount que la saga a peu d’avenir dans notre contrée.

    Aux USA les fans apprécient l’épisode, bien qu’il soit considéré comme bien inférieur au précédent. Mais le film étant encore bénéficiaire, une nouvelle suite est prévue.   

       

     

    TITRE RANG NOMBRE SALLES
    ENTREES FRANCE   108 669  
    ENTREES PARIS   33 300  
    1ère semaine 14 22 861 34
    Nombre de semaines Paris   3  
    Moyenne salles Paris 1ère sem   657  
    1er jour Paris   2 837  
    Budget   17 000 000 $  
    Recettes US 9 76,4 M$  
    Classement week end sortie US 1 16,6 M$ 1966
    Recettes Mondiales   87 M$  
    Box office annuel Allemagne 50 322 887  
    Box office annuel Espagne   191 021  
    Cote du succès   0  

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