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BOX OFFICE USA 1952 - BILAN DE L'ANNÉE PAR LAURENT AUMAITRE

Voici un petit topo sur 1952. Mais avant, n’étant pas sûr que je l’avais fait, un rappel de 1951, dont on a que le dernier trimestre de l’année. Toutefois 4 films millionnaires :

 

  • AN AMERICAN IN PARIS : $2 482 000
  • A STREETCAR NAMED DESIRE : $1 811 000
  • QUO VADIS : $1 741 700
  • DAVID AND BATHSHEBA : $1 020 100

Parmi les autres succès notables, notons les films suivants :

 

  • A PLACE IN THE SUN : $936 900
  • DETECTIVE STORY : $881 500
  • THE DESERT FOX : $830 400
  •  THE BLUE VEIL : $757 800
  • I'LL SEE YOU IN MY DREAMS : $658 000
  • ACROSS THE WIDE MISSOURI : $613 300
  • THE RIVER (FR) : $548 700


A noter que Le Fleuve de Jean Renoir termine 15eme de ce trimestre, ce n’est pas dégueulasse.
Du côté des autres films étrangers, les anglais sont bien présents avec :

 

  • THE TALES OF HOFFMANN : $403 800 (Top 28)
  • THE LAVENDER HILL MOB : $250 700 (Top 47)

Les autres films étrangers n’ont fait que des scores anecdotiques ou presque.

Parmi les petites séries B qui s’en sont bien sortis (avec des scores supérieurs à ce qui est attendu pour ce genre de films), notons :

 

  • THE DAY THE EARTH STOOD STILL : $685 200
  • THE RACKET : $483 300
  • COME FILL THE CUP : $405 900
  • THE RED BADGE OF COURAGE : $391 100
  • WHEN WORLDS COLLIDE : $384 200
  • THE TANKS ARE COMING : $305 200
  • FIXED BAYONETS : $248 000
  • SUBMARINE COMMAND : $243 700
  • SEA HORNET ; $219 500
  • THE MAGIC CARPET : $217 200
  • JUNGLE MANHUNT : $209 700

Même si on n’a que le 4° trimestre on peut d’ores et déjà constater, au vu du casting, du budget ou du potentiel commercial, quelques vraies déceptions :

 

  • ANNE OF THE INDIES : $416 600
  • STARLIFT : $406 200
  • LET'S MAKE IT LEGAL : $388 900
  • JIM THORPE ALL AMERICAN : $176 000


Passons maintenant au plus intéressant, 1952, car année complète.
Afin d’avoir un point de comparaison. $148 801 450, voici  les recettes totales engrangés par les 5866 films exploités dans l’échantillon de salles de Variety, soit une moyenne e $25 366.77 par films. Voici quelques années complètes étudiées par Renaud :

ANNEE

RECETTE ANNUELLE

NOMBRE DE FILMS

RECETTE MOY/FILMS

1957

 $         170 488 610

6 065

 $        28 110,24

1958

 $         160 739 710

5 759

 $        27 911,05

1959

 $         152 263 688

4 969

 $        30 642,72

1960

 $         150 691 784

4 716

 $        31 953,30

1961

 $         149 475 199

5 457

 $        27 391,46

1962

 $         145 910 349

5 118

 $        28 509,25

1963

 $         163 401 153

5 357

 $        30 502,36

 

Plutôt une bonne année donc si on tient compte de l’inflation du prix des places de cinéma.
Pourtant peu de films millionnaires, 18, là où on en trouve 29 en 1957, 33 en 1958, 34 en 1959 etc. Et pas de très gros scores non plus :

 

  • THE GREATEST SHOW ON EARTH    $4 263 100
  • IVANHOE    $3 612 800
  • QUO VADIS    $3 178 650
  • THE SNOWS OF KILIMANJARO    $2 143 500
  • SINGIN IN THE RAIN    $1 905 154
  • JUMPING JACKS    $1 757 800
  • THE AFRICAN QUEEN    $1 707 500
  • BECAUSE YOU'RE MINE    $1 435 500
  • THE QUIET MAN    $1 426 400
  • SAILOR BEWARE    $1 381 400
  • WITH A SONG IN MY HEART    $1 296 800
  • LOVELY TO LOOK AT    $1 253 140
  • SCARAMOUCHE    $1 137 050
  • AFFAIR IN TRINIDAD    $1 124 300
  • WHERE'S CHARLEY    $1 080 500
  • HIGH NOON    $1 043 100
  • SON OF PALEFACE    $1 039 600
  • THE MIRACLE OF OUR LADY FATIMA    $1 031 800

J’avoue être un poil déçu par certains scores (High Noon), voire de ce top même. Je suis par contre surpris de la performance d’Affair in Trinidad, que je ne voyais pas du tout millionnaire. Autre surprise, la « contre -performance » de Singing in the rain » qui rapporte près de $600 000 de moins qu’An american in Paris. A noter que Limelight ne semble pas vraiment attirer le public en-dehors de New York, ce qui ne l’empêche pas d’approcher les $500 000 ($480 800 pour être précis). Ce qui n’est pas rien compte tenu du contexte.
Notons que Million dollar mermaid, à peine sortit, à déjà rapporté la bagatelle de $845 800 et Plymouth Adventure, certes sur la fin de sa carrière approche des $800 000.
Voici quelques autres succès :

 

  • SUDDEN FEAR    $965 700
  • THE MERRY WIDOW    $955 000
  • BEND OF THE RIVER    $908 700
  • I'LL SEE YOU IN MY DREAMS    $834 300
  • VIVA ZAPATA    $833 200
  • DREAMBOAT    $822 900
  • THE STORY OF ROBIN HOOD    $812 300
  • 5 FINGERS    $801 400
  • PAT AND MIKE    $771 700
  • THE WORLD IN HIS ARMS    $768 700
  • THE CRIMSON PIRATE    $759 700
  • THE IRON MISTRESS    $719 300
  • THE BIG SKY    $713 200
  • LONE STAR    $695 000
  • MONKEY BUSINESS    $689 000
  • WHAT PRICE GLORY    $679 800
  • CLASH BY NIGHT    $663 600
  • DEATH OF A SALESMAN    $639 200

Trois belles reprises ont fait parler d’elle cette année ; King Kong avec $579 700, Westward the women ($523 200, pour un cumul à $602 000) et Snow White (qui rend mon commentaire un poil actuel ^^) avec $652 100. A noter que ce dernier est toujours en exploitation, tout comme The prisoner of Zenda ($652 700) ou encore This is Cinerama ($527 300).
A noter le très beau score de The story of Robin Hood, film britannique. A ce propos, du côté des films étrangers, ce sont surtout eux qui connaissent le succès :

  • The wild earth : $572 700
  • The man in the white suit : $566 500
  • Encore : $499 100
  • Island of desire : $395 700
  • The tales of Hoffman : $293 300, pour un total de $702 100 depuis 1951
  • Outcast of the islands : $297 300
  • The lavender Hill mob : $296 200, soit $546 200 cumulé depuis 1951

Au total 14 films à plus de $200 000 et 30 films ayant atteint les $100 000. Remarquable !
Du côté films français, deux films seulement se sont fait remarquer :
Le fleuve (encore lui) : $463 600, soit un cumul de $1 012 300 !
Le dernier témoin : $224 200
Peu de films français sont passés par ces salles à vrai dire, mais les autres n’ont pas brillé, même pas Casque d’or ($49 500).
Du côté italien, Deux films également tirent leur épingle du jeu, les autres faisant des scores faméliques :
Demain il sera trop tard : $231 100
Peppino e Violetta : $157 900
Rien d’autres de notables concernant les films étrangers.


Pour finir, voici quelques films de 1951 qui ont vu leurs recettes augmenter significativement en 1952 :

FILM

1951

1952

TOTAL

QUO VADIS

$1 741 700

$3 178 650

$4 920 350

AN AMERICAN IN PARIS

$2 482 000

$138 800

$2 620 800

A STREETCAR NAMED DESIRE

$1 811 500

$495 300

$2 306 800

THE AFRICAN QUEEN

$21 000

$1 707 500

$1 728 500

I'LL SEE YOU IN MY DREAMS

$658 000

$834 300

$1 492 300

DETECTIVE STORY

$881 500

$409 900

$1 291 400

DAVID AND BATHSHEBA

$1 020 100

$177 600

$1 197 700

TWO TICKETS TO BROADWAY

$672 900

$146 900

$819 800

DEATH OF A SALESMAN

$105 400

$639 200

$744 600

DISTANT DRUMS

$276 900

$401 600

$678 500

DECISION BEFORE DAWN

$119 100

$530 900

$650 000

TEN TALL MEN

$313 000

$324 100

$637 100

TOO YOUNG TO KISS

$516 800

$115 200

$632 000

MY FAVORITE SPY

$231 800

$397 000

$628 800

I WANT YOU

$160 800

$459 100

$619 900

ELOPEMENT

$432 000

$177 400

$609 400

THE MODEL AND THE MARRIAGE BROKER

$34 700

$524 950

$559 650

DOUBLE DYNAMITE

$200 700

$310 900

$511 600

PANDORA AND THE FLYING DUTCHMAN

$35 200

$425 600

$460 800

FIXED BAYONETS

$248 000

$115 300

$363 300

 

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