BATMAN LE DEFI
19 JUIN 1992 (USA)
15 JUILLET 1992
Réalisation |
Tim BURTON |
Scénario |
Daniel WATERS |
Directeur de la photographie |
Stefan CZAPSKY |
Musique |
Danny ELFMAN |
Production |
Denise DI NOVI |
Distribution |
WARNER BROS |
Durée |
126 minutes |
Tournage |
03 septembre 1991 / 20 février 1992 |
Batman/Bruce Wayne |
Michael KEATON |
Catwoman/Selina Kyle |
Michelle PFEIFFER |
Le Pingouin/Oswald Cobblepot |
Danny De VITO |
Max Shreck |
Christopher WALKEN |
Le père du Pingouin |
Paul REUBENS |
Alfred |
Michael GOUGH |
Né difforme, avec un long nez en forme de bec et des mains palmées, le jeune Oswald Cobblepot fut abandonné par ses parents aux flots de la rivière souterraine qui traverse le zoo désaffecté de
Gotham City. Adopté par une bande de palmipèdes, il devint leur chef.Trente-trois ans plus tard, celui que l'on appelle désormais le Pingouin est décidé à se venger de l'humanité. Associé à une
bande de clowns criminels, il fait régner la terreur dans toute la ville, puis il s'allie au cynique Max Shreck, le plus riche citoyen de Gotham. Selina Kyle, la secrétaire de Shreck, ayant
découvert les manigances de son patron, celui-ci la précipite par la fenêtre de son bureau. Ressuscitée par une bande de chats, Selina se fabrique, à partir d'un vieux ciré, un costume de féline.
Dès lors, Batman n'est plus le seul justicier masqué à hanter la nuit les rues et les toits de Gotham : une tout aussi dangereuse y impose sa loi. Il leur arrive parfois de s'affronter dans
des duels aussi violents que passionnés, tandis que, le jour, Selina et Bruce Wayne, ignorant mutuellement leur identité nocturne, tombent amoureux l'un de l'autre. Pendant ce temps, le rusé
Pingouin devient la coqueluche des habitants de Gotham, tout en préparant en secret une terrible vengeance : tuer tous les premiers nés de la ville, parmi lesquels Chip, le fils chéri de
Max. Après bien des péripéties, le Pingouin sera exécuté et Selina, grâce à ses neuf vies de chat, réussira à éliminer Shreck avant de trépasser. Enfin, en apparence...
Après le carton que l’on sait, une suite est mise en chantier rapidement et naturellement Tim BURTON est pressenti pour mettre en scène le deuxième épisode, toujours avec Micheal KEATON dans le rôle du justicier masqué. N’étant pas satisfait du premier épisode, le réalisateur demande d’avoir les coudées franches. Exit les producteurs de premier, BURTON aura un droit de regard sur le scénario qui devra coller à son univers. Le budget est plus conséquent et sera consacré à créer des décors encore plus impressionnants que le premier épisode. Le casting est lui aussi impressionnant : Danny DE VITO, Michèle PFEIFFER et Christopher WALKEN sont embauchés. Dans le rôle du Pinguin un des plus fameux et ancien ennemi du Dark Knight qui va livrer une prestation de très haute volée. Il démontre qu’il peut être l’égal de NICHOLSON en introduisant un aspect tragique et poétique à son personnage, tout en bénéficiant d’un maquillage repoussant. Christopher WALKEN apporte sa très grande classe et son cynisme dans le rôle de Max SHRECK, et la très grande révélation est Michele PFEIFFER dans son rôle de « CATWOMAN ». La très sage Selina KYLE symboliquement assassinée par SHRECK va renaître sous les traits et sous une combinaison de latex des plus suggestives.
Le film est d’une très grande beauté, la scène d’ouverture est une des meilleurs scènes d’introduction de l’histoire du cinéma. Dans un hiver enneigé, le pingouin qui est né dans une riche demeure (le père est joué par Paul « Pee Wee » Rubens) est abandonné par ses parents dans une rivière. Le berceau sera recueilli par des…pingouins. Cette magnifique scène sur fond de la sublime musique de Danny ELFMAN et de chauves souris donne le ton du film. Il sera féerique ! Les scènes exceptionnelles ne manquent pas : l’attaque de Gotham par les troupes du Pingouin, les rencontres BATMAN / CATWOMAN. Le coté sombre de Batman et la schizophrénie de Bruce Wayne et Selina sont soulignés par un Tim BURTON extrêmement inspiré. Très largement supérieur au premier épisode le film bat son propre record son premier week-end de sortie aux USA, tout le monde est content. Sauf que les semaines suivantes montrent que le film s’essouffle rapidement. Le bouche à oreille n’est pas des meilleurs, le film est peut être trop sombre ou complexe pour un public Américain. Au final le film stoppe sa carrière avec la troisième recette de l’année, mais avec 90 millions de moins que le premier épisode. Très bien, mais pas exceptionnel.
En France le film est très attendu par les fans. La presse spécialisée, Mad MOVIES par exemple, ne tarit pas d’éloges sur le film. Tim BURTON est déclaré génie public, et ce « Batman le défi » est peut être le meilleur film de l’année. Mais nous sommes en 1992 et la situation du cinéma est assez catastrophique. Le Box Office n’a jamais été aussi bas, les salles désertes. Malgré une campagne d’affichage importante, le film sort dans beaucoup moins de salles qu’en 1989, le distributeur ayant été échaudé par ce qui semblait un échec à l’époque. Le film prend facilement la tête du Box Office avec 130 000 fans la semaine de la sortie, mais c’est 40% de moins que le premier épisode. Le résultat final sera très décevant avec un peu plus de 1.2 millions de spectateurs au final. Dans la majorité des pays Européens, le résultat final montre un très net recul par rapport au premier épisode. Malgré la très grande satisfaction des fans qui en font un film culte, il est certain que la WARNER tentera de faire mieux la prochaine. Il reste cependant à ce jour, la meilleure adaptation du Comics, et c’est bien l’essentiel !
ENTREES France |
1 236 596
|
1ère semaine France |
431 287 (280) |
ENTREES Paris
|
355 879
|
ENTREES Paris 1ère semaine n°1 2ème semaine n°1 3ème semaine n°2 4ème semaine n°2 5ème semaine n°6 6ème semaine n°10
|
151 118 (48) 75 218(48) 50 783 (48) 31 589 (37) 15 639 (27) 12 222 (15)
|
NOMBRE DE SEMAINES PARIS |
12 |
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie |
48 |
Moyenne entrées par salles 1ère semaine |
3 148 |
1er JOUR Paris |
26 609 |
Budget |
95 M$ (145 M$ 2008) |
Recettes US (3 semaines n°1) |
162. 8 M$ (250 M$ 2008) |
RECORD DU MEILLEUR PREMIER WEEK END |
45.6 M$ (2644 salles) |
Recettes mondiales |
266 M$ (406 M$ 2008)
|
BOX OFFICE ANNUEL USA |
N° 3 |
BOX OFFICE ANNUEL France |
N° 25 |
BOX OFFICE ANNUEL Italie |
N° 27 |
BOX OFFICE Allemagne – 971 794 entrées |
N°30 |
COTE DU SUCCES |
* * |