Box office France des films sortis en 1958
Les entrées sont cumulées et peuvent être le résultat de plusieurs exploitations
Source CNC / Simon SIMSI / Le Film Français
TOP 10 - TOP 11 A 20 - TOP 21 A 30 - TOP 31 A 40 - TOP 41 A 50 - TOP 51 A 60 - TOP 61 A 70 - TOP 71 A 80 - TOP 81 A 90
TITRE |
FRANCE |
PARIS |
REALISATEUR |
INTERPRETE |
INTERPRETE |
|
1 |
LES DIX COMMANDEMENTS |
14 236 150 |
3 026 000 |
MILLE |
HESTON |
BRYNNER |
AFFICHE DE ROGER SOUBIE
Par peur que les esclaves hébreux ne deviennent un jour plus nombreux que les Égyptiens, le Pharaon Ramsès II décide de faire mettre à mort tous les nouveaux-nés hébreux de sexe masculin. La fille du Pharaon recueille un enfant que sa mère avait voulu soustraire à ce massacre en le cachant dans un panier en osier et voguant sur le Nil. Adopté et nommé Moïse (signifant "Sauvé des eaux"), cet enfant devient le favori du Pharaon qui lui destine le trône. Le prince Ramsès, le prétendant légal, accuse Moïse de vouloir délivrer le peuple d'Israël et obtient la satisfaction de ses ambitions : le Pharaon le désigne comme successeur au trône. Exilé, Moïse est recueilli par une tribu de bergers et épouse Sephora. Mais Ramsès monte sur le trône d'Égypte et Josué demande à Moïse de retourner en Égypte pour délivrer son peuple. Suite à l'épisode du "buisson ardent" grâce auquel Moïse réalise la mission qui lui est confiée , à savoir libérer le peuble hébreu du joug des égyptiens, il se rend auprès du Pharaon qui refuse de laisser partir ses esclaves. Après avoir infligé les "sept plaies" au peuple égyptien par la force divine, Moïse obtient enfin du Pharaon l'autorisation d'emmener les esclaves hors d'Égypte. L'exode commence mais Ramsès, désireux de venger la mort de son fils, se lance avec son armée sur les traces des Hébreux qui parviennent par miracle à traverser la Mer Rouge. Le Pharaon et ses soldats finissent engloutis dans les flots. Moïse reçoit sur le Mont Sinaï les Dix Commandements mais en son absence, la foule se met à adorer le veau d'or. La colère de Dieu frappe alors les enfants d'Israël, condamnés à errer pendant quarante ans dans le désert. Moïse confie à Josué le soin de conduire les Hébreux vers la Terre Promise, sachant qu'il ne lui serait pas accordé de fouler le sol d'Israël. Comme bon nombre de classiques des années 50 et 60 le film a été réédité plusieurs fois. 6 952 000 entrées entre 1958 et 1960 1 444 000 entrées entre 1967 et 1970 2 570 000 entrées entre 1973 et 1977 1 177 000 entrées entre 1980 et 1981 645 000 entrées en 1984 |
TITRE |
FRANCE |
PARIS |
REALISATEUR |
INTERPRETE |
INTERPRETE |
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2 |
LES MISERABLES |
9 966 274 |
2 033 277 |
LE CHANOIS |
GABIN |
BOURVIL |
AFFICHE DE ANDRE BERTRAND A l'instar d'autres grandes fresques le film est scindé en deux films - 1ère époque et 2ème époque sortis a 3 semaines d'écart. Cependant dans le salles de quartier il est sorti à une semaine d'intervalle, voire les deux films étant diffusés à la suite pour un tarif majoré. Jean Valjean recouvre sa liberté après vingt ans de bagne... pour avoir volé un pain. Ayantu asile chez l'évêque de Digne, Mgr Myriel, il dérobe deux chandeliers et se fait arrêter par les gendarmes. Mgr Myriel déclare lui avoir fait don des objets volés. Touché par ce geste de générosité, Jean Valjean ne fera plus désormais que le bien. Devenu maire de Montreuil-sur-Mer sous le nom de M. Madeleine, il prend sous sa protection une malheureuse prostituée, Fantine, à qui il promet sur son lit de mort de s'occuper de sa fille Cosette. Mais il s'est fait du même coup un ennemi acharné du policier Javert. Apprenant qu'un homme vient d'être arrêté et passe en jugement sous l'identité de Jean Valjean, M. Madeleine pour ne pas laisser condamner cet innocent à sa place va lui-même se dénoncer comme étant ancien forçat. Mais il s'évade au cours de la nuit et, poursuivi par Javert, réussit à arracher la petite Cosette au misérable couple Thénardier...
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TITRE |
FRANCE |
PARIS |
REALISATEUR |
INTERPRETE |
INTERPRETE |
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5 |
MON ONCLE |
5 091 581 |
1 13 154 |
TATI |
TATI |
MOREAU |
AFFICHE DE PIERRE ETAIX M. Hulot, rêveur et bohème, habite un modeste deux pièces dans un vieux quartier populaire. Il rend parfois visite à sa sœur, mariée à M. Harpel, un riche industriel qui fabrique des tuyaux en plastique dans une usine équipée de l'outillage le plus sophistiqué. Les Harpel habitent dans un quartier résidentiel, une maison ultramoderne pourvue des derniers perfectionnements de l'électroménager. Agé de neuf ans, Gérard, le jeune fils des Harpel, adore la compagnie de cet oncle qui sait si bien partager ses jeux et goûte avec lui les joies de la liberté. 3 671 059 entrées en 1958
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TITRE |
FRANCE |
PARIS |
REALISATEUR |
INTERPRETE |
INTERPRETE |
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6 |
LES TRICHEURS |
4 954 980 |
1 777 890 |
CARNE |
CHARRIER |
PETIT |
A Saint-Germain-des-Prés, en 1958... Reçu à sa licence de sciences, Bob revoit le drame qui l'a endeuillé peu auparavant. Fils de famille bourgeoise, il rencontre par hasard Alain, qui a lâché la préparation de Normale et vit d'expédients ; ce dernier vient de "faucher", pour le geste, un disque. Une espèce de sympathie naît entre eux et Alain présente Bob à la bande qui hante le café Bonaparte. Bob est adopté et emmené en Surboom chez Clo, une flile de diplomate qui cherche à oublier dans la nymphomanie ses problèmes personnels et ceux de son milieu. Bob y couche avec Clo qui le présente ensuite à Mie, son amie, fille d'une commerçante dont elle vit séparée ainsi que de son frère aîné, mécanicien que le travail préserve. Bob et Mie se revoient et un violent et authentique amour les réunit. Mais les habitudes et les règles du milieu leur interdisent de se l'avouer vraiment. Un hasard les met sur la piste d'un chantage entrepris par un de leurs copains en fuite... |
TITRE |
FRANCE |
PARIS |
REALISATEUR |
INTERPRETE |
INTERPRETE |
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8 |
L'EAU VIVE |
4 083 521 |
1 150 109 |
VILLIERS |
AUDRET |
BLAVETTE |
AFFICHE DE CLEMENT HUREL Orpheline à dix-neuf ans, Hortense, fille d'un propriétaire terrien de la vallée de la Durance, se voit brusquement entourée par la sollicitude intéressée de sa nombreuse famille fascinée par les trente millions de l'indemnité d'expropriation perçue par le défunt. Mais où sont donc ces trente millions ? Nul ne le sait. Il est décidé que jusqu'à sa majorité, Hortense ira passer trois mois successivement auprès de chacun de ses oncles et tantes - et chacun de rivaliser d'amabilité et de tentatives de « captation » de la riche héritière - selon son tempérament et son âpreté. L'oncle, la tante et le cousin de Cavaillon - gros horticulteurs - vont jouer de l'amour, des fiançailles et d'un éventuel mariage. Le cousin, charcutier à Château-Arnoux, gros sportif rêveur, va tenter de faire partager ses goûts sportifs à la gracieuse Hortense, au grand dam de son épouse, réaliste, qui craint pour l'avenir commercial de la charcuterie. L'oncle et la tante de Merindol, adeptes du Jehovah de Pertus, sorte de Christ de Montfavet, vont essayer de convertir Hortense à leur foi. Mais les plus avides et les plus odieux de cette étrange famille sont l'oncle de Rochebrune, sa femme, sa fille aigrie et jalouse, et son benêt de fils, qui vont user de violence pour s'emparer d'Hortense - violence qui ira juqu'à une tentative de viol. Hortense leur échappe et se réfugie auprès de son oncle préféré, Simon, berger l'été, braconnier l'hiver, dont le casier judiciaire est bien quelque peu chargé mais dont le désintéressement et l'affection sincère réconfortent la jeune orpheline. Revenue à sa maison natale, elle découvre les trente millions et les met dans son poste de télévision, son premier et coûteux achat. La famille de Rochebrune, venue perquisitionner, la séquestre dans sa cave, au moment où monte la Durance. Hortense échappe miraculeusement à la noyade. Sa majorité a sonné et tandis que la famille réunie pense que Hortense n'a pas échappé à l'inondation de la vallée (seul le poste de télévision a été ramené à Rochebrune par les odieux cousins), la jeune fille trempée, blessée, apparaît devant la famille effarée. Elle dit à chacun ses vérités, prend ses trente millions dans la cachette, et fuit vers l'oncle Simon, heureuse de pouvoir lui acheter une bergerie et vivre en paix avec lui. |
TITRE |
FRANCE |
PARIS |
REALISATEUR |
INTERPRETE |
INTERPRETE |
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9 |
LES GRANDES FAMILLES |
4 042 041 |
1 435 895 |
PATELLIERE |
GABIN |
BRASSEUR |
AFFICHE DE RENE PERON
Noël Schoudler est un de ces magnats de l'industrie et de la presse qui font et défont les ministères. Fils d'une laborieuse souche paysanne, il a épousé une La Monnerie, de famille aristocratique. Il a une confiance absolue dans le pouvoir de l'argent. L'enterrement de l'aîné des La Monnerie nous permet de connaître le reste de la famille : Gérard, le diplomate ; Robert, le général ; jusqu'au cousin Maublanc, « Lulu », la honte de la parenté, un très riche noceur. A un retour de voyage d'affaires, Noël s'aperçoit que son fils François, un polytechnicien, a profité de l'absence du patriarche pour apporter un certain rajeunissement dans la tradition un peu routinière du journal paternel. Il s'ensuit une explication orageuse au cours de laquelle François reproche à Noël d'avoir des méthodes surannées et de le considérer toujours comme un enfant. Schoudler décide de donner une leçon à son fils avec la complicité de Simon Lachaume, son homme de confiance, un agrégé arriviste. Il lui laisse l'entière disposition de la sucrerie familiale de Sonchelles. François y apporte des transformations matérielles et des améliorations sociales. Mais lorsque pour financer sa politique, François se tourne vers son père, celui-ci se dérobe. Il s'adresse alors à Maublanc qui feint d'accepter puis, au dernier moment, se dérobe dans l'espoir d'abattre la puissance Schoudler et Noël, qu'il hait. Affolé, ayant perdu toute confiance en lui, François se suicide. Noël est effondré et il est sur le point d'abandonner la lutte. Mais, à la vue de son petit-fils Jean-Noël, et en apprenant les espoirs de Maublanc, il jette dans la bagarre le poids de toute la puissance Schoudler, rachète à bas prix toutes les actions de la sucrerie mises en vente et, tout en sauvant l'affaire, ruine Maublanc. Mais au sortir de la séance de la Bourse, il part, plus seul que jamais.
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