CASIMIR
26 AVRIL 1950
Casimir n'a jamais eu de chance. Être représentant en aspirateurs n'est pas toujours un métier de tout repos, d'autant que ses démarches sont autant de fiascos. Il ne dispose ni du physique avenant, ni du bagout enjôleur qui lui permettraient d'emporter l'adhésion et l'argent des dames auxquelles il s'adresse. Malgré tout, Casimir s'acharne, sans se laisser décourager par les portes qu'on lui claque au nez. Il n'a en effet pas de rêve plus cher que celui de se constituer un modeste pécule afin d'épouser décemment sa fiancée, qui répond au doux prénom de Denise. Après bien des déboires, voilà que la chance, enfin, lui sourit. Sonnant un jour à la porte de l'artiste peintre Paul-André, il tombe en plein drame d'amour. La volcanique et richissime Sud-Américaine Angelita devient du coup amoureuse du pauvre raté qui parviendra tout de même à réunir de nouveau le couple et à obtenir pour récompense une importante commande d'aspirateurs.
Bon, les années 50 commencent comme les années 40 se sont achevées. Un bon petit nanar pour lancer tout ça, cela fait pas de mal. Cette fois çi l'acteur compose le personnage de Casimir. Le public habitué le suit n'importe où et surtout dans n'importe quoi c'est le don de Fernandel. Mais il faut vraiment se renouveler, coco.