France |
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Espagne |
Allemagne |
UK |
Italie |
BO US |
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Bonjour sourire |
1956 |
1 256 883 |
143 985 |
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Classe tous risques |
1960 |
1 726 839 |
502 775 |
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L'arme à gauche |
1965 |
1 170 894 |
295 539 |
403 401 |
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Les choses de la vie |
1970 |
2 961 254 |
920 254 |
910 055 |
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Max et les ferrailleurs |
1971 |
1 903 243 |
595 746 |
866 934 |
2 100 000 |
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César et Rosalie |
1972 |
2 579 443 |
929 216 |
791 208 |
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Vincent, François, Paul et les autres |
1974 |
2 808 609 |
1 019 819 |
233 858 |
||||
Mado |
1976 |
1 024 625 |
316 788 |
|||||
Une histoire simple |
1978 |
2 296 404 |
664 264 |
228 644 |
700 000 |
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Un mauvais fils |
1980 |
1 050 273 |
341 711 |
|||||
Garçon ! |
1983 |
1 434 908 |
428 016 |
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Quelques jours avec moi |
1988 |
855 931 |
314 262 |
106 622 | ||||
Un cœur en hiver |
1992 |
1 349 586 |
437 731 |
77 106 |
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Nelly et Monsieur Arnaud |
1995 |
1 537 561 |
503 035 |
125 489 |
223 296 |
Claude Sautet est né à Montrouge en 1924. Il étudie d’abord aux Arts décoratifs avant d’intégrer l’IDHEC. Puis il travaille une dizaine d’années comme assistant-réalisateur, tout en publiant, en parallèle, des critiques musicales dans « Combat ». Après un court en 1951, Sautet réalise en 1956 son premier long métrage, une comédie, Bonjour sourire. C’est avec Classe tous risques en 1960 que la critique le remarque. Déjà dans ce film noir, c’est plus à l’étude de caractère qu’aux ressorts du suspense qu’il s’intéresse.
Cinq ans plus tard, L’Arme à gauche confirme son talent. Sautet demeure pourtant peu connu du grand public et opère dans l’ombre : il participe à plusieurs dizaines de films comme « ressemeleur de scénarios », surnom que lui donne alors François Truffaut.
La notoriété arrive soudainement avec Les Choses de la vie présenté à Cannes en 1970. Commence une période fructueuse pour le cinéaste qui collectionne les succès, de Max et les ferrailleurs en 1971 à Une histoire simple en 1978. Son goût pour les portraits de groupes lui vaut d’être présenté par la critique comme le sociologue de la bourgeoisie française : soucieux d’une certaine authenticité, il s’efforce de peindre, par touches successives, le quotidien de ses personnages et leur environnement socio-professionnel.
Ses films témoignent d’une grande affection pour les acteurs, auxquels il aime rester fidèle : d’abord Romy Schneider, Michel Piccoli, Yves Montand, puis Daniel Auteuil, Emmanuelle Béart… Après treize longs métrages et quatre César du meilleur réalisateur, sa carrière s’achève en 1995 avec Nelly et Monsieur Arnaud. Claude Sautet meurt le 22 juillet 2000 à l’âge de soixante-seize ans.