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HENRI VERNEUIL BOX OFFICE

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TOURNAGES

("TITRES DES SKETCHES")

SORTIES

 DISTRIBUTEUR

 FRANCE

PARIS/BANLIEUE

DATES TOURNAGE

1951

LA TABLE AUX CREVES

1.02.52

FILMS MARCEAU

3 120 959

715 532

18 JUIN / 4 AOUT 51

1952

LE FRUIT DEFENDU

24.09.52

COCINOR

4 002 100

860 597

 

 

BRELAN D'AS

10.10.52

PATHE-CONSORTIUM

1 721 215

440 660

24 JANV./ 1ER MARS 52

 

LE BOULANGER DE VALORGUE

27.02.53

COCINOR

3 727 977

1 156 287

 

1953

CARNAVAL

25.09.53

GAUMONT

2 121 032

409 990

26 FEV./ 30 MARS 53

 

L'ENNEMI PUBLIC N°1

6.01.54

COCINOR

3 754 112

664 657

16 AVR./ 1ER JUIL. 53

1954

LE MOUTON A CINQ PATTES

24.09.54

COCINOR

4 136 843

759 414

1ER FEV./ 15 AVR. 54

 

LES AMANTS DU TAGE

16.03.55

CORONA

1 800 291

309 504

 

1955

DES GENS SANS IMPORTANCE

15.02.56

COCINOR

2 394 712

448 623

19 SEPT./ 30 NOV. 55

1956

PARIS PALACE HOTEL

19.10.56

CINEDIS

2 260 893

486 864

23 MAI / 22 JUIL. 56

1957

UNE MANCHE ET LA BELLE

27.11.57

CINEDIS

1 326 583

352 966

 

1958

MAXIME

26.11.58

COCINOR

1 978 792

476 165

14 AVR./ 15 JUIN 58

 

LE GRAND CHEF

20.03.59

GAUMONT

2 296 698

296 640

28 OCT./ 6 DEC. 58

1959

LA VACHE ET LE PRISONNIER

16.12.59

PATHE-CONSORTIUM

8 849 752

1 250 013

8 JUIN / 15 AOUT 59

1960

L'AFFAIRE D'UNE NUIT

14.09.60

PATHE-CONSORTIUM

928 349

244 187

 

 

LA FRANÇAISE ET L'AMOUR  ("L'ADULTERE")

16.09.60

UNIDEX

3 056 736

802 272

 

 

LE PRESIDENT

1.03.61

U.F.A-COMACICO

2 784 241

617 496

 

1961

LES LIONS SONT LACHES

20.09.61

GAUMONT

2 054 954

594 408

 

1962

UN SINGE EN HIVER

11.05.62

U.F.A-COMACICO

2 417 209

760 493

JANV./ FEV. 62

 

MELODIE EN SOUS-SOL

3.04.63

METRO-GOLDWYN-MAYER

3 518 083

1 248 948

22 OCT./ 27 DEC.62

1963

CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL

17.04.64

GAUMONT

3 441 118

1 041 063

FIN AOUT / 15 NOV. 63

1964

WEE-END A ZUYDCOOTE

18.12.64

C.F.D.C

3 154 140

685 132

1ER JUIN / AOUT 64

1966

LA 25EME HEURE

14.04.67

METRO-GOLDWYN-MAYER

1 606 984

276 163

 

1967

LA BATAILLE DE SAN SEBASTIAN

14.03.69

METRO-GOLDWYN-MAYER

886 992

144 672

 

1969

LE CLAN DES SICILIENS

5.12.69

20TH CENTURY-FOX

4 821 585

1 437 435

24 MARS / 5 JUIL.69

1971

LE CASSE

27.10.71

COLUMBIA

4 410 120

1 202 011

FIN FEVR./ 9 AVR. 71

1972

LE SERPENT

5.04.73

C.I.C

1 356 376

411 490

28 SEPT./ 13 DEC. 72

1974

PEUR SUR LA VILLE

9.04.75

A.M.L.F

3 948 746

1 161 479

OCT./ DEC. 74

1976

LE CORPS DE MON ENNEMI

13.10.76

A.M.L.F

1 771 161

528 354

28 AVR. 76 / ???

1979

I… COMME ICARE

19.12.79

A.M.L.F

1 829 220

485 562

14 MAI / 20 JUIL. 1979

1981

MILLE MILLIARDS DE DOLLARS

10.02.82

A.M.L.F

1 190 673

321 111

19 AOUT / 23 OCT. 81

1983

LES MORFALOUS

28.03.84

A.A.A.

3 621 540

757 560

12 SEPT./ 9 DEC. 83

1991

MAYRIG

27.11.91

A.M.L.F

829 449

208 661

 

 

588 RUE PARADIS

15.01.92

A.M.L.F

470 611

105 316

 

T O T A L   B O X - O F F I C E   F R A N C E

 

 

91 590 246

 

 

 

Tableau de Didier NOISY

 

 la table aux creves

 le fruit defendu

 BOULANGER DE

 ENNEMI PUBLIC

 MOUTON A 5 PATTES

 DES-GENS-SANS-IMPORTANCE.jpg

 GRAND-CHEF.jpg

 la vache et le prisonnier

 le president

 UN SINGE EN HIVER-copie-1

 melodie en sous sol

 100 000 DOLLARS

 WEEK-END.jpg

 25-eme-HEURE.jpg

 CLAN-DES-SICILIENS.jpg

 CASSE

 PEUR-SUR-LA-VILLE.jpg

 CORPS-DE-MON-ENNEMI.jpg

 mille millards de dollards

 MORFALOUS

 

 

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A
Sorti en février 1974 à Alger, "Le serpent" est resté 7 semaines à l'affiche, attirant 53.000 spectateurs, un très bon score pour un thriller d'espionnage plutôt cérébral oû le suspens l'emporte sur l'action, contrairement aux autres films de Verneuil ( le clan des siciliens, le casse ou Peur sur la ville) réalisés à la même époque.
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R
Il est vrai que je connais très peu la carrière de Charles BOYER, et comme tout le monde je l'ai surtout découvert avec Brigitte BARDOT alors qu'il était déjà établi. Les précisions sur le fait qu'il a fait une très belle carrière aux USA sont intéressants. C'est vrai que sur you tube il y a pas mal de films complets, c'est encore plus rapide que le téléchargement et une bonne nouvelle pour l'anonymat. La qualité ce n'est pas toujours cela, mais cela participe beaucoup à la "culture" cinématographique. POur en revenir à VERNEUIL, c'est pareil que Didier car nous avons le meme âge, je l'ai découvert en 1979 à la télé et cela a été un choc. Je me souviens qu'à cette époque les diffusions des films feraient palir n'importe quel cinéphile actuel. Que des classiques français et US et souvent des films des années 30 à 60. DOnc en 1979 j'ai découvert les Lautner, Verneuil, et tous les classiques noir et blanc... La TNT au lieu d passer les memes films US a pourtant l'occasion de puiser dans un immense patrimoine mondial. Pourquoi ne pas profiter pour diffuser d'autres films qui en plus font de belles audiences...  
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D
Pour en revenir à Henri Verneuil, et pour ceux qui ne connaissent pas ce film malheureusement méconnu, vous pouvez (re)découvrir le très beau "La 25ème heure", avec Anthony Queen et Virna Lisi, sur Youtube en tapant le titre du film et ajouter "film complet"...
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L
Cher Cedric, je suis allé voir votre article consacré à Charles Boyer et c'est très intérressant et j'encourage tous ceux qui souhaite en savoir plus sur lui de le lire. Ce qui me fait penser que j'ai oublié de donner le BO du "jardin d'Allah", avec Marlène Dietrich. D'après Variety il a rapporté 1.1M$ aux USA (rental) et entre 1.5 et 2M$ dans le reste du monde. Sans être un fan de l'acteur, je pense qu'il a été sous-éstimé en France où il fut moins populaire que Maurice Chevalier, autre français à avoir eu une importante carrière américaine dès les années 30. Contrairement à Chevalier qui s'est trop souvent contenté d'être le french lover, Boyer avait une vrai palette de jeu varié. Il est impressionnant dans "hantise", à la fois angoissant et charismatique. A ce propos, "elle et lui" est diffusé ce dimanche sur TCM.
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A
Je viens de me repasser "le clan des siciliens" cet aprés-midi et j'ai une fois de plus été bluffé par le savoir-faire et l'efficacité de Verneuil dont c'est assurément un des plus grands films. Ce chef-d'oeuvre dégage de surcroit une modernité qui m'a toujours intrigué tant il n'a pas pris une ride malgré ses 44 ans. On ne pourra jamais refaire des films de cet acabit ni retrouver des acteurs de la trempe de son trio magique Gabin- Delon- Ventura. Sachez que ce classique du polar n'a été distribué en Algérie qu'en 1975 et qu'il avait fait un malheur au BO avec 100.000 entrées rien qu'à Alger , ce qui est énorme . A Oran et à Mascara (ma ville natale) le succés fut également colossal. Seul "peur sur la ville" ( encore un Verneuil !) sorti une année aprés avait fait mieux . On ne regrettera jamais assez ce type de cinéma qui nous tant fait rêver durant notre adolescence ! 
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R
Merci pour tous ces chiffres Laurent, tu gâtes le blog ! Un grand merci !
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C
Merci infiniement pour tous ces chiffres. Interressant de voir les succès s'enchainer. L'âge venant, il a su évoluer des rôles de jeunes premiers vers des rôles d'âge mûr, Se tournant vers le theâtre aux Etats Unis toujours et aussi à la télévision avec un énorme succès. Pour l'anecdote, Charles Boyer était le premier choix de Jean Renoir pour son film "French Cancan", mais son emploi du temps ne permettait qu'il joue dans le film, dommage... mais Jean Gabin sera excellent une nouvelle fois dans ce rôle, mais il en voudra tout de même à Renoir de ne pas avoir été son premier choix. Et Jean-Pierre Melville avait pensé à Boyer pour jouer avec Bebel dans "L'ainé des Ferchaux", Melville trouvé finalement Boyer trop beau, mais sans doute que le choix de Boyer aurait révélé au grand jour que Melville ne parlait pas un mot d'anglais. Peut être qu'avec Boyer une partie du film aurait pu se tourner aux USA et aurait donné une autre dimension au film, un peu bancal tout de même, Vanel et Belmondo sont parfait, mais bon je ne suis pas un grand fan de l'oeuvre de Melville, d'ailleurs Bebel a refusé de jouer dans "le deuxieme souffle" puis dans "le cercle rouge" parce que le comportement de Melville sur le tournage de "l'ainé des ferchaux" l'avait ulcéré. Bref, Charles Boyer était un grand acteur et la fin de sa vie ma toujours bouleversée. Si vous voulez en savoir un peu plus sur cet acteur, j'avais écrit pour l'encinémathèque un portrait : http://encinematheque.fr/acteurs/H31/index.asp
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L
Cher Cédric, je suis content de voir qu’il y a encore des gens pour se rappeler quelle immense star fut Charles Boyer. En France comme aux USA, effectivement.  USA où il fit l’essentiel de sa carrière et où il connut une gloire supérieure à chez nous du reste. Voici en exclusivité les quelques chiffres que j’ai en ma possession, et pour certain vous ne les trouverez pas ailleurs sur le net. Il s’agit de recettes en dollars, et ce sont tous des rentals. Il faut savoir que dans les années 30, un film était considéré comme un succès aux USA dès 500 000$. 1M$, c’était un hit. Pour un film américain faire 1/2M$ en-dehors de ses frontières, était énorme. Dans les 40’s aux USA 3M$ était la somme requise pour rentrer dans la catégorie des blockbusters (le terme n’existait pas encore), mais avec 2M$ on était encore dans les gros succès. Quant aux recettes étrangères pour les films US, peut de films dépassait le million chaque année. Il commence sa carrière en France dès la fin du muet et après l’énorme succès de Liliom en 1934 de Fritz Lang (le film rapporte plus de 565 000 francs les 5 premières semaines à Paris) il est appelé à Hollywood, où il entamera une très belle carrière en parallèle avec la France. Il connait son premier succès américain l’année suivante grâce à « cœurs brisées » aux côtés de Katharine Hepburn. Le film rapporte 437 000$ aux USA plus 258 000$ à l’étranger. Ensuite les chiffres parlent d’eux-mêmes. -Le destin se joue la nuit (1937) : 1 000 304 aux USA et 596 000 ailleurs. -Marie Walewska (1937), où il donne la réplique à Greta Garbo : 730 000 USA, 1 411 000 à l’étranger. -Cette nuit est notre nuit (1938), avec Claudette Colbert : 1 014 000 USA plus 512 000 en-dehors. -Casbah (1938), remake de Pépé le Moko avec Heddy Lamar : 1 128 886 USA et 551 100 à l’étranger. -Elle et lui (1939),  qui inspirera le remake avec Cary Grant en 1957 : 975 000 USA, 775 000 dans le reste du monde. -L’étrangère (1940), avec Bette Davis : 1 466 000 USA plus 1 001 000 ailleurs. -Histoire d’amour (1941) : Entre 1 000 000 et 1 500 000 USA d’après Variety en janvier 1942. -Six destins (1942) : 2 600 000 USA. -Obsessions (1943) de Julien Duvivier, avec Edward G. Robinson et Barbara Stanwyck : 1 800 000 USA. -Tessa, la nymphe du cœur fidèle (1943), avec Joan Fontaine : 1 833 000 USA plus 1 609 000 à l’étranger. -The fighting lady (1944) : 9 00 000 USA. -Hantise (1944) de George Cukor, avec Ingrid Bergman : 2 263 000 USA et 2 253 000 en-dehors. -La folle ingénue (1946) d’Ernst Lubitsch, avec Jennifer Jones : 1 000 000 USA. -Arc de Triomphe (1948), où il retrouve Ingrid Bergman : 1 700 000 USA. Après ces relatifs échecs l’acteur restera absent des écrans durant 3 ans. Il reviendra au cinéma en tant que second rôle de prestige et de qualité. On le voit notamment dans «Madame de », « le tour du monde en 80 jours », « les boucaniers », « pieds nus dans le parc », « comment voler un million de dollars », « casino royale », « Paris brûle-t-il » « Fanny »,  « les folies d’avril » et « stavisky ». Son dernier succès personnel il le connaitra avec Brigitte Bardot dans « une parisienne » (2M$ USA et 1M$ dans le reste du monde) en 1957.
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L
Voici, cher Adda, quelques chiffres du BO international de cet excellent réalisateur populaire. Bien sûr c’est très incomplets mais comme toujours, il est extrêmement difficile d’avoir une exhaustivité dans ce domaine, sur cette période et en particulier pour un artiste français. Les chiffres sont en entrées, et en dollars pour les USA. Mélodie en sous-sol : 33ème du BO italien pour la saison 1963-64. Week-end à Zuydcoote : 84ème du BO italien pour la saison 1965-66. La 25ème heure : 86ème du BO italien de la saison 1967-68. 1 682 287 plus 413 960 lors d’une reprise en Espagne. La bataille de San Sebastian : 45ème du BO italien de la saison 1968-69. 1 766 327 plus 320 846 lors d’une reprise en Espagne. Le clan des siciliens : 12ème du BO annuel italien (entre 4.6 et 5 millions d’entrées).  3 000 000 aux USA. 992 281 en Espagne. En seulement 5 mois il avait rapporté 3M$ rentals (part des recettes revenant aux distributeurs) rien qu’en Europe, une jolie somme pour l’époque. Le casse : 95 795 en Suède.  4 922 211 en Italie (15ème de l’année). 1 232 655 en Espagne. En seulement 9 mois, il avait déjà engrangé 7M$ rentals rien que pour l’Europe ! Le serpent : 56ème de la saison 1972-73 en Italie. 1 012 617 en Espagne. Peur sur la ville : 1 150 000 en Allemagne. 5 255 au Danemark. 48 895 en Suède. 43ème de la saison 1974-75 en Italie. 920 190 en Espagne. Le corps de mon ennemi : 900 000 en Allemagne. 1 130 au Danemark. 174 469 en Espagne. I comme Icare : 255 454 en Espagne. Les morfalous : 634 957 en Allemagne. 239 073 en Espagne.
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D
- Un documentaire de 52 minutes : « Henri Verneuil : profession conteur » de Vincent Le Gal, trouvable à la FNAC et sur le net… Pour la petite anecdote, j’avais contacté la société de production qui a produit ce documentaire pour les remercier et les féliciter de cette brillante initiative. Ils m’ont expliqué que lorsqu’ils ont démarché Arté pour leur proposer un documentaire sur Henri Verneuil, le responsable des achats des programmes leur a dit : « Henri qui ? » !!! Ce n’est que lorsque les producteurs lui ont énuméré quelques titres de films, qu’il a ‘’vu’’ de qui ils parlaient… Dont Act !   D’ailleurs, allez sur Google et tapez « Henri Verneuil profession conteur vimeo » et vous aurez quelques extraits avec Claude Pinoteau, Costa-Gavras (ses assistants à l’époque), Robert Hossein, et le fils aîné de Verneuil…
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D
Chers Cinefilnog94, Adda et Cédric,   Ah, ça fait plaisir à lire ! Renaud, me réclamait ce tableau depuis longtemps, sachant que pour moi aussi Henri Verneuil est mon réalisateur préféré, toutes nationalités et générations confondues, mais je me disais que comme son box-office était facilement consultable sur le net, je ne voyais pas qui ça pouvait intéresser. Vous avez eu raison de me donner tort !!! Je suis, certainement comme vous, de la génération de gens qui ont été bercés par ses films (ainsi que ceux des Enrico, Melville, Lautner, Deray, Giovanni, Sautet, Boisset, Corneau, etc…) qui ont laissé des traces indélébiles dans ma mémoire et mon cœur de cinéphile. Personnellement, c’est LE metteur en scène qui m’a fait aimer le cinéma et donné envie de tourner des films dès l’âge de 15 ans (des courts et moyens métrages avec deux autres copains. D’ailleurs, plus tard, c’est devenu mon métier… et je le lui doit !), en ayant découvert ‘’Le clan des Siciliens’’ lors de sa première diffusion télé, en septembre 1979.   Verneuil a très longtemps été décrit comme un simple très bon technicien qui avait du savoir faire… C’est oublier bien vite qu’il était avant tout un merveilleux conteur d’histoires (il devait tenir ça de ses origines arméniennes) et un metteur en scène précis et pointilleux. Quant il arrivait sur le plateau il savait exactement ce qu’il voulait et où placer sa caméra. Pour preuve, connaissez-vous un autre metteur en scène dont autant de séquences finales sont restées célèbres ? : Fernandel se trompant de train dans ‘’La vache et le prisonnier’’, le train qui démarre en laissant Gabin sur le quai dans ‘’Un singe en hiver’’, les billets de banque dans la piscine dans ‘’Mélodie en sous-sol’’, la bagarre finale entre Belmondo et Ventura qui finit en éclats de rires dans ‘’Cent mille dollars au soleil’’, la mort de Belmondo près du cratère d’obus dans ‘’Week-End à Zuydcoote’’, les flashes des appareils photos crépitants sur le visage d’Anthony Quinn dans ‘’La 25ème heure’’, Ventura qui attend Gabin pour l’arrêter dans ‘’Le clan des Siciliens’’, Omar Sharif enseveli dans un silo de grain de blé dans ‘’Le casse’’, la mort d’Yves Montand dans ‘’I… comme Icare’’, etc… Pas mal pour un « simple bon technicien » !!!   Adda, vous faisiez la comparaison avec Melville. Je suis d’accord avec vous. J’ai toujours trouvé que Melville était très surestimé ! Certes il a fait de très bon films, mais qui finalement se ressemblent tous un peu (‘’Le doulos’’, ‘’Le deuxième souffle’’, ‘’Le samouraï’’, ‘’Le cercle rouge’’). Malheureusement, les critiques ont décidés que le maître du polar à l’américaine était Jean-Pierre Melville ! Ah bon ? Pourtant revoyez coup sur coup ‘’Le cercle rouge’’ et ‘’Le clan des Siciliens’’ et dites-moi lequel a le moins bien vieilli…   D’ailleurs, Verneuil a longtemps souffert du mépris des critiques pour son travail. On l’a qualifié de metteur en scène tombant dans la facilité (effectivement, en revoyant sa filmographie on voit bien que ses films auraient pu être réalisés par n’importe quel premier Max Pécas venu !) et dans le commercial (des films comme ‘’Des gens sans importance’’, ‘’Le président’’, ‘’Un singe en hiver’’ ou ‘’La 25ème heure’’ en sont la preuve. On peut pas faire plus commercial !).   Finalement, la vraie récompense de son travail viendra du public : 91,5 millions de spectateurs !!! Personne n’a fait mieux depuis…   Autre récompense suprême, venue de Jean Gabin, cette fois. En 1968, afin de départager les concurrents d’un concours de ‘’France Soir’’, Gabin classait – comme suit – ses douze films préférés :   1 : Un singe en hiver ; 2 : Les grandes familles ; 3 : Le Président ; 4 : La grande illusion ; 5 : Le jour se lève ; 6 : La bête humaine ; 7 : Maigret tend un piège ; 8 : La belle équipe ; 9 : Quai des brumes ; 10 : Touchez pas au grisbi ; 11 : Pépé le Moko ; 12 : La bandera. Deux films de Verneuil dans le ‘’tiercé gagnant’’, devançant les chef-d’œuvres de Renoir, Carné et Duvivier dans le cœur du grand comédien ! Pas mal pour un réalisateur qui « tombe dans la facilité » !   Pour les vrais amoureux du cinéma de Verneuil, je vous recommande vivement les très rares ouvrages qui lui ont été consacrés :   - « V… comme Verneuil » (1980), de Christian-Marcel Russo (éditions Ciné-Revue), sous forme d’une longue interview très intéressante en anecdotes racontées par le maître !   - « Henri Verneuil, les plus grands succès du cinéma » (2008), de Roger Vignaud (éditions Autres temps), où sa vie et sa carrière sont revisitées richement en détails et anecdotes.   - Un documentaire de 52 min
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C
Encore et toujours bravo pour ce magnifique blog... Verneuil est sans doute un de mes réalisateurs préférés, un merveilleux conteur et un réalisateur qui savait très bien raconté en image ses scénarios. Il a tout de même tourné avec les plus grandes stars françaises mais aussi internationales, je pense notamment au casting du film "Le serpent", Henri Fonda, Yul Brynner, Dirk Bogarde. En dehors de la période Fernandel, Gabin et Belmondo, dont tout le monde se souvient, j'aime aussi beaucoup les deux films qu'il a tourné avec Charles Boyer, immense star en France et aux Etats-Unis, dès les années 30 que l'on a un peu oublié aujourd'hui, "Paris Palace Hotel" est une comédie en couleur absolument délicieuse, avec aussi une Françoise Arnoul belle comme le jour, d'ailleurs le dvd sort en mai 2013 chez Gaumont, et "Maxime" toujours avec Charles Boyer, cette fois en noir et blanc est un excellent film. A découvrir ces deux films...  
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A
Verneuil est sans conteste mon réalisateur Français préféré, devant Melville.  il compte d'innombrable admirateurs en Algérie ou ses films ont pratiquement tous cartonné en salles dans les années 60 et 70.  Son savoir -faire , sa technique, sa maitrise de l'espace, son excellente direction d'acteurs, ajoutés à son sens du récit et de l'action ( jusqu'au choix de musiques inoubliables avec Morricone nottament) ont effectivement fait de lui le plus hollywoodien des cinéastes Français ( voire européens), apprécié et admiré à juste titre par le grand public mais souvent villipendé par la critique à cause de ses triomphes répétés au BO. Je me rappelle avoir lu dans un journal qui lui rendait hommage suite à son décès en janvier 2002 que Verneuil était le réalisateur Français dont les films étaient le plus programmés par les chaines de TV étrangères. Il est vrai que " le clan des siciliens", " peur sur la ville", " le casse" " " le serpent", " mélodie en sous-sol", "la bataille de San- sebastian"ou "I comme Icare" peuvent rivaliser avec les meilleurs films américains.  Il a su diriger les plus grandes stars Françaises et internationales de leur époque dont ses deux acteurs fétiches Fernandel ( 9 films et 34 millions d'entrées), Bébel ( 8 films et 26M ), sans oublier Gabin (5 films et 16 M).  Il est ,en outre, le seul réalisteur Français qui a touché à pratiquement tous les genres avec réussite ( polars, comédies, drames , guerre, espionnage, politique, action, aventures, suspense, historique et même le western) et ça ce n'est pas donné à n'importe qui!   Bébel sur le toit du métro parisien dans le formidable "peur sur la ville" ( le plus grand succès de Verneuil en Algérie) restera une séquence palpitante qui résume à elle seule le cinéma spectaculaire de qualité que cet immense cinéaste s'était évertué à offrir aux millions de spectateurs à travers le monde qui se déplaçaient pour voir ses films. Quel autre réalisateur en France ( ou même ailleurs) peut se targuer aujourd'hui d'un parcours aussi prestigieux ?  Un seul regret : le surprenant ( et immérité) échec de son magnifique et émouvant dyptique autobiographique "Mayrig" et "588 rue paradis"  .  Merci beaucoup , ami Renaud, pour le BO de ce grand cinéaste que j'apprécie particulièrement et dont j'ai vu presque tous les films et en possede une bonne vingtaine en K7 et DVD ( il est vrai qu'il est derrière quelques uns des plus grands succès de mon acteur préféré Bebel !). J'aurai simplement aimé connaitre les chiffres de son BO international , sachant que ses films ont également bien fonctionné à l'étranger ( Espagne, Italie, Allemagne ,USA etc...).  Si vous les avez , veuillez bien nous les communiquer et encore merci.  A bientot.       PS : les superbes affiches des films de Verneuil que vous avez judicieusement sélectionnées résument de façon éloquente quatre décennies (1950 à 1990) d'un cinéma français jadis populaire et conquérant, mais qui a ,hélas, perdu depuis de sa superbe !!  
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C
Henri Verneuil est un des grands réalisateurs du cinéma français des années 50 à 80 qui a su faire d'excellents films commerciaux de qualité , n'en déplaise à beaucoup de critiques de cinéma et aux intellos de la nouvelle vague ! Certains de ses films auraient du faire plus d'entrées ( la bataile de San Sebastian , Mille milliards de dollars et I comme Icare entre autres ) , le seul film n'ayant pas mérité à mes yeux son nombre d'entrées étant Les morfalous . J'ai toujours revu avec plaisir ses grands succès en noir et blanc tels que Mélodie en sous sol , Un singe en hiver ou 100 000 dollars au soleil .  Dans sa filmographie , je ne vois aucun film à "oublier" . Il aura fait du bon boulot et contribué à engranger des millions d'entrées dans les salles . Bravo l'artiste !    
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