Deux étudiants : Antoine Lartigue, venu de Provence faire ses études en Sorbonne, et Maria Malhouin, parisienne de souche normande, inscrite à la Faculté de Droit de Paris. Ils se sont fiancés à l'insu de leurs parents. Mais les deux familles, familles nombreuses et soucieuses du bonheur de leurs enfants, ne tardent pas à faire connaissance, les Malhouin acceptant l'invitation des Lartigue à passer leurs vacances dans leur villa de la côte d'Azur. Accueillis avec beaucoup de gentillesse, les parents Malhouin passent sur le désagrément des moustiques, des nuits blanches, de l'inconfort... Tout se déroule dans un franc climat de sympathie. Les mères tricotent sur la plage, côte à cote, jetant un regard attendri sur leurs plus jeunes rejetons, tandis que les pères prennent de nombreux apéritifs, discutant des mérites respectifs de leurs voitures, D.5, ou 404. Mais voici qu'un soir nos jeunes amoureux se querellent, querelle de jalousie, et les deux pères de prendre fait et cause pour leur progéniture. Des mots, des cris... le départ ! Marie disparaît même du domicile parisien de son père où tous les deux devaient achever leurs vacances tandis que Madame Malhouin avait rejoint avec ses enfants sa villa normande. Antoine a fui lui aussi la maison paternelle à la recherche de sa capricieuse fiancée. Monsieur Lartigue père monte à Paris et joint ses efforts à ceux de Monsieur Malhouin pour tenter de retrouver les deux amoureux égarés. A l'aube d'une longue nuit où ils ont philosophé sur leur difficile rôle de père, ils reçoivent des nouvelles d'Antoine et de Marie, qui avaient fait, ensemble, une fugue... Ils ont eu si peur que leur colère tombe, et ils font des projets d'avenir pour marier ces deux fiancés au plus vite. Ce sera là l'épilogue de cet âge ingrat, âge ingrat des enfants, âge ingrat des parents !
(Les fiches du cinéma)
Cela fait longtemps que les deux acteurs veulent travailler ensemble. Une maison de production commune sera crée: la GAFER.
Leur premier film est "l'âge ingrat". Finaud, Fernandel le fait sortir à Noël comme "la cuisine au beurre" un an auparavant. La première semaine est excellente. Cependant le résultat final, très satisfaisant demeure loin de la "cuisine au beurre". 400 000 entrées Paris, c'est très bien pour Fernandel, mais moyen pour Jean GABIN. En plus le film est très médiocre, le scénario est simpliste. Les deux acteurs cabotinent, et c'est sans doute un des plus mauvais Gabin qui cède à la facilité.
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