L'HOMME A LA BUICK
12 JANVIER 1968
De Gilles GRANGIER avec Danielle DARRIEUX et Jean Pierre MARIELLE
Venu sur la côte normande, M. Jo, personnage mystérieux faisant figure de multimillionnaire et de mécène, enchante, séduit, intrigue les habitants d'Honfleur où il vient d'acquérir une luxueuse villa. Fournisseurs, artisans, bourgeois de la petite cité font bientôt à "l'homme à la Buick" la plus enviable des réputations. Or, M. Jo est également bien connu à Pigalle où il possède un bar aux multiples activités. et où il a mené une florissante carrière de trafiquant en tous genres. C'est un "dur" mais, décidé à rompre avec ce dangereux et exténuant passé, et se bornant désormais à la contre-bande de diamants et rubis entre la France et la Suisse, il cache son "commerce" par des initiatives philanthropiques, transportant par exemple des enfants du 20e arrondissement vers les stations de neige et de soleil. Une séduisante antiquaire de Honfleur, Michèle Mounetier, va aider M. Jo à meubler sa villa dans le meilleur style et le goût le plus sûr. M. Jo tombe amoureux de la jolie Michèle et, pour la couvrir de bijoux, décide de tenter un ultime hold-up place Vendôme, lequel hold-up, savamment mis au point, est une réussite du genre. Mais un des "collaborateurs" de M. Jo, dit le Marquis, est blessé au bras. M. Jo le recueille dans sa villa de Honfleur, et la belle Michèle venue voir son soupirant en son absence. tombe sur le singulier Marquis et comprend qu'elle est en face d'un truand. Une lettre anonyme révèle l'étrange disparition des époux successifs de Michèle, dûment empoisonnés par ses soins. Elle est bientôt arrêtée par la police alors qu'elle filait un parfait et sincère amour avec M. Jo. M. Jo ne tardera pas à être démasqué à son tour, et l'homme à la Buick et la belle antiquaire purgeront une longue réclusion, bien méritée, avant de pouvoir un jour. convoler en justes noces.
Presque deux ans ont passé, et nous sommes maintenant au début de 1968, une période pas vraiment faste pour les comiques; L'acteur, est un peu dépassé par la génération d'étudiants en colère, et qui ne sont pas vraiment adepte d'un "has been" comme lui. Le film n'est vraiment pas bon, en plus l'affiche est hideuse, à peine voit-on le nom de l'acteur, limite caché. Tout ce beau monde, Gilles GRANGIER, en fin de carrière, est un peu fatigué, et le film passe vite aux oubliettes. Cest une véritable agonie cinématographique.
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