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LA BD AU CINEMA : DICK TRACY (1990)

DICK TRACY
17 JUIN 1990 (USA)

26 SEPTEMBRE 1990

 

 

 

Réalisation

Warren BEATTY

Scénario

Jim CASH, Jack EPPS Jr

Directeur de la photographie

Vittorio STORARO

Musique

Danny ELFMAN

Production

Touchstone

Distribution

Warner Bros

Durée

107  minutes

Tournage

Février 1989 / juin 1989

Dick Tracy

Warren BEATTY

Breathless Mahoney

MADONNA

Big Boy Caprice

AL PACINO

Mumbles (Le Marmonneux)

Dustin HOFFMAN

Tess Trueheart

Glenne HEADLY

 

Dick Tracy. le détective sans peur et sans reproche, a voué sa vie à la lutte contre le crime organisé, représenté par toute une galerie de dangereux gangsters dont le plus décidé est Big Boy Caprice. Celui-ci vient de s'emparer des possessions de Lips Manlis, en particulier le night-club Ritz où se produit la pulpeuse chanteuse Breathless Mahoney en compagnie du pianiste 88 Keys. Ayant vertueusement résisté aux offres alléchantes de Caprice, Tracy se retrouve ligoté à proximité (f une chaudière prête à exploser, mais il est sauvé de justesse par le Kid, un gamin qu'il a tiré de la délinquance. Le système d'écoute installé chez Caprice ayant été découvert. le détective tente de convaincre Breathless de témoigner, mais la jeune femme paraît avant tout déterminée à le vamper. Tess Trueheart. la pure fiancée de Tracy, s'en offusque et se réfugie chez sa mère. Sur ces entrefaites, un mystérieux gangster sans visage, aidé de 88 Keys, met au point un piège qui fait accuser Tracy du meurtre du District Attorney corrompu Fletcher. Libéré par ses copains de la police, Tracy réussit à faire parler l'incompréhensible Mumbles. Tandis que Tess, attachée aux rouages d'un pont mobile, est à deux doigts de périr, une sanglante confrontation oppose Tracy, Caprice et le tueur sans visage. Seul rescapé, avec Tess et le Kid, Tracy découvre que le tueur en question n'était autre que Breathless. qui meurt dans ses bras. Tracy proposera enfin à Tess de l'épouser.
 

Crée en 1931, le détective Dick TRACY n’est pas très connu en France, sauf peut être des lecteurs de « Charlie MENSUEL » qui, dans les années  70, a édité en France quelques uns des meilleurs épisodes réalisés par Chester GOULD. C’est une série très populaire aux USA, dont les strips paraissent toujours aujourd’hui. L’auteur qui l’a dessiné jusqu’en 1977 a dans un premier temps proposé des récits policiers dans un climat très noir et violent. L’occasion de présenter toute une galerie de méchants, très identifiables par des physiques particuliers, quitte à défier les lois de l’anatomie. La série, bien avant l’ère de 007, intègrera des gadgets improbables comme une montre radio, puis penchera dans la science-fiction dans les années 60 avant de revenir au style polars. Avant le film de Warren BEATTY, le personnage évoluera dans des films à petits budgets sortis à la fin des 40’s et diverses séries. Warren BEATTY bien avant SIN CITY décide de proposer une adaptation assez fidèle au strip. L’informatique ne permettant pas les prouesses de « 300 », l’idée maîtresse de l’auteur est qu’il n y aura que 6 couleurs utilisées dans le film. Le rouge est rouge, le jaune est jaune ! Les décors sont simplifiées et apurés pour correspondre à la charte graphique du strip. Quelques très grands acteurs sont maquillés et sont difficilement reconnaissables à travers ceux-ci, dont AL PACINO, le méchant du film. Pour le public Français, l’identification est difficile. Pas moins de 20 personnages de la BD sont disséminés dans le film, mais personne ne les connaît, reste donc une histoire qui ne dit pas grand-chose au public Français, mais une sacrée claque visuelle, Warren BEATTY lançant les bases de futures adaptations de BD au cinéma. Aux USA, le succès est indéniable. Faisant partie des favoris de l’été, le film fait mieux que de se défendre et passe la barre mythique (à l’époque) des 100 millions de dollars de recette brute. En France, le film marche pas mal du tout, et prend la première place du Box Office. Près de 300 000 entrées, c’est bien pour un personnage inconnu. Evidemment la promo du film ne s’est effectuée que sur la présence et la supposée romance entre MADONNA et Warren BEATTY. A l’époque, la chanteuse croyait avoir quelques talents d’actrice et avait fait le forcing sur l’homme pour obtenir le rôle féminin du film. C’est peu de dire qu’elle est transparente, mais si cela a pu attirer quelques spectateurs et spectatrices dans les salles, tant mieux. Le film est en tout cas à redécouvrir, s’il repasse bientôt sur une chaîne TNT….   

 

ENTREES France

 

798 379

 

 

ENTREES Paris

 

 

291 553

 

ENTREES Paris

1ère semaine  n°1

2ème semaine n°2

3ème semaine n°4

4ème semaine n°8

5ème semaine n°12

6ème semaine n°14

 

114 963 (47)

   69 288 (47)

 41 972 (42)

 24 725 (22)

15 321 (11)

 13 079 (10)

NOMBRE DE SEMAINES PARIS

10

NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

47

Moyenne entrées par salles 1ère semaine

2 446

1er JOUR Paris

15 552

Budget

47 M$

(78 M$ 2008)

Recettes US

(2 semaines n°1)

103.7 M$

(172 M$ 2008)

Recettes mondiales

 

163 M$

(270 M$ 2008)

 

COTE DU SUCCES

* *

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S
Il faudrait que je le revois en effet car j'ai le vague souvenir d'un film un peu mou et au casting mal exploité... Mais j'ai apprécié certains films au bout de plusieurs visionnages parfois.
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