L’HOMME ARAIGNEE
15 MARS 1978
Réalisation |
E W SWACKHAMER |
Scénario |
Alvin BORETZ |
Directeur de la photographie |
Fred JACKMAN |
Musique |
Johnnie SPENCE |
Production |
Edward J MONTAGNE |
Distribution |
Warner-Columbia |
Durée |
93 minutes |
Peter Parker / Spiderman |
Nicholas HAMMOND |
Jameson |
David WHITE |
Tante May |
Jaff DONNELL |
Peter Parker, photographe amateur qui rêve de devenir un reporter de renom s'adonne à des expériences scientifiques. Un jour, une araignée,
malencontreusement tombée dans un élément radio-actif, lui pique la main. Cet accident révèle en lui des qualités insoupçonnées. Sans difficultés, Peter grimpe le long des murs, marche au
plafond... comme une araignée. Il va mettre désormais ses pouvoirs au service de l'assainissement de New York où il va livrer une lutte sans merci aux êtres malfaisants. Un fluide de son
invention lui permet de projeter de ses mains des fils adhésifs qui tissent une toile. Sauter d'un building à l'autre, capturer ses ennemis, devient un jeu d'enfant pour l'Homme-Araignée. Presse
et radio s'intéressent au héros. Judy Tyler, une séduisante jeune femme fait appel à lui afin de tirer son père d'embarras. Bien sûr, une idylle va naître et tout se terminera par un succès
professionnel : Peter viendra à bout du mystérieux docteur Byron, un maître-chanteur qui exigeait du maire de Ne v York cinquante millions de dollars sous peine de susciter une vague de
suicides... Peter qui n'a eu aucun mal à prendre des photos de Spiderman se verra enfin accueilli par Jameson dans son journal.
Les nombreux lecteurs du mensuel « Strange » sont aux anges, leur personnage préféré, « l’Araignée » va enfin avoir son propre film au cinéma. Bien sûr, il y a déjà la série animée datant de 1966 qui passe à la télévision (l’araignée, l’araignée est un personnage bien singulier, …peut-il grimper au plafond ? Bien sûr que non, c’est un cochon…), mais là, un film… En plus l’affiche est super, go to the next cinéma. Sauf que le film en question n’est que le pilote d’une série télé US produit par la Columbia. Le budget n’est ni plus ni moins que celui d’un épisode de l »’homme qui valait trois milliards » sauf que Lee MAJORS a bien plus de charisme que Nicholas HAMMOND, qui a la chance d’interpréter Peter Parker alias Spiderman…Les effets spéciaux sont très…rustiques : l’homme araignée rampe sur les murs selon la technique développée par Georges MELIES, soit le comédien rampe au sol et est filmé par une caméra fixe, la toile est un filet de pêcheur, quant au costume, il semble terriblement inconfortable, cela doit sentir bien bon la sueur à la fin de la journée. Le masque possède des lentilles grises hideuses. La parfaite panoplie à 10 Euros, quoi. L’histoire abracadabrantesque porte sur un appareil qui contrôle l’esprit des gens, et en passant Peter PARKER est piqué par une araignée radioactive,etc…M’en souviens plus très bien, mais à 11 ans j’avais été le voir avec mon père au cinéma « Moulin rouge » à Barbès, et moi, j’avais les yeux plein de magie et mon papa,plein de larmes…mais pas pour la même chose… Il faut dire que le film a peu de rapport avec le spectacle attendu.Coté acteur, Nicholas HAMMOND tournera dans 1687 séries après son exploit…Le pire, c’est que le « film » marche plutôt pas mal du tout. En effet le film monte jusqu’à la quatrième place du Box Office hebdo, et frôle les 150 000 spectateurs à Paris. En France, où le personnage est populaire, le film fait 700 000 entrées, ce qui démontre un potentiel exceptionnel que ce tendre navet se charge de torpiller.
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS |
698 490
|
ENTREES Paris
|
146 490
|
ENTREES Paris 1ère semaine n°5 2ème semaine n° 4 3ème semaine n° 10 |
34 634 (16) 43 390 (16) 21 743 (14) |
NOMBRE DE SEMAINES PARIS |
7 |
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie |
16 |
Moyenne entrées par salles 1ère semaine |
2 165 |
COTE DU SUCCES |
* * |