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ROCKY - SYLVESTER STALLONE BOX OFFICE 1977

 

ROCKY

( ROCKY )

21 NOVEMBRE 1976 (USA)

30 MARS 1977

 

 

ROCKY - BOX OFFICE SYLVESTER STALLONE 1977

 

 

  • Réalisateur : John G. Avildsen
  • Scénariste : Sylvester Stallone
  • Photographie : James Crabe
  • Musique : Bill Conti (Gonna Fly Now)
  • Production : Irwin Winkler, Robert Chartoff
    • Producteur exécutif : Gene Kirkwood
  • Sociétés de production : Chartoff-Winkler Productions
  • Distributeur international : United Artists
  • Date de tournage : 5 décembre 1975 - janvier 1976
  • Genre : Drame
  • Durée : 119 minutes
  • Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : Rocky Balboa
  • Talia Shire (VF : Béatrice Delfe) : Adrian Pennino
  • Burt Young (VF : Serge Sauvion) : Paulie Pennino
  • Carl Weathers (VF : Med Hondo) : Apollo Creed
  • Burgess Meredith (VF : Maurice Chevit) : Mickey Goldmill

Dans les faubourgs populaires de Philadelphie, Rocky Balboa mène une existence médiocre, servant d'encaisseur à un minable usurier, Tony Gazzo, et disputant parfois un combat de boxe sous le surnom de " l'étalon italien ", pour quelques dizaines de dollars Son ami Paulie, employé dans une conserverie de viandes, l'encourage à sortir avec sa soeur Adrian, une jeune femme effacée et timide. vendeuse dans un magasin d'aliments pour animaux domestiques. Les deux jeunes gens finissent par se rapprocher. comblant ainsi le vide de leur existence. Pendant ce temps, Apollo Creed, le champion du monde de boxe poids lourd à la recherche d'un challenger pour remettre son titre en jeu, a l'idée de rencontrer un inconnu pour le " combat du bicentenaire " qui deviendra ainsi le symbole de la libre Amérique, le " pays où l'on donne à chacun sa chance " Séduit par son surnom, il choisit Rocky dans un annuaire corporatif. Convoqué par Jergens, l'organisateur du match. Rocky a du mal à croire à sa bonne fortune et commence un entraînement intensif sous la direction de Mickey, son ancien manager. Conscient de ses possibilités, Rocky ne souhaite qu'une chose : tenir la distance. Et, contre toute attente, le jour du match, il réussira à finir les quinze rounds, révélant une endurance et une ténacité peu communes. Apollo gardera son titre, mais Rocky a prouvé ses capacités et Adrian pleure de joie lorsqu'il la réclame à grands cris sur le ring à l'issue du combat.
 

*******************************************

 

L' histoire de "Rocky " est connue. STALLONE a bien conscience qu'à près de 30 ans il ne peut guère viser mieux que les séries B de Roger CORMAN dans laquelle il vient de tourner.

Il écrit un scénario inspiré de l'histoire des boxeurs qu'il apprécie. Rocky BALBOA est un boxeur de troisième zone qui va saisir la chance qui lui est donné de sortir de la misère où il végète.

Le scénario interesse Irwin WINCKLER qui est un producteur rodé dans le métier et qui a connu de bons succès en produisant quelques Charles BRONSON dont "Le flingueur".en 1973. Seulement voilà, STALLONE désire tourner dans le rôle titre alors qu'il ne représente rien au box office. Pas idiot, WINCKLER ne prend aucun risque et confie la réalisation du film à John AVILDSEN un bon professionnel et surtout octroit un budget minuscule. Il n y a donc très peu de risques que le film perde de l'argent, à la limite, le film ne peut qu'en rapporter ...

Avec son budget riquiqui il va falloir faire avec les moyens du bord. La ville de Philadelphie et ses quartiers miteux feront très bien l'affaire. Les décors fauchés et urbains donneront une impression de réalisme social à l'entreprise. Le  casting pioche du coté des acteurs issus de la télé : Burt YOUNG, Burgess MEREDITH et Carl WEATHERS ne couteront pas bien cher à la production. Seule Talia SHIRE est la "star" du film étant donné qu'elle a tourné dans les deux "Parrains". Contre toute attente, il se passe quelque chose de magique à l'écran et ce casting se révèlera la pierre angulaire du film.

Nous faisons donc la connaissance de Rocky, boxeur de troisième catégorie, un "boxeur de club" comme il se définit lui même, qui combat dans des petites salles pour 50 dollars , juste de quoi survivre pour payer le loyer de sa modeste chambre située dans les quartiers sordides de Philadelphie.  Son premier boulot est de percevoir les créances en retard pour le petit mafieux du coin. Un travail qu'il fait honnêtement, et il se fait même tirer l'oreille parce qu'il est trop gentil. C'est une bonne cloche quoi, un gars connu dans son quartier. Il traîne dans son club de boxe. Mickey le patron du club est un vieil homme qui n'a jamais pu vraiment emmener un boxeur au sommet. Il rappelle à Rocky que s'il avait vraiment voulu il avait du potentiel pour aller loin car il avait du coeur et un punch foudroyant. Mais il ne s'est pas vraiment entraîné.

Rocky a le béguin pour Adrian, la vendeuse à lunettes de la boutique d'animaux du coin. Il sollicite son frère Paulie, qui découpe de la viande dans les chambres froides, pour avoir un rendez-vous avec elle.

C'est que Rocky est gentil malgré son manque de culture flagrant. Pas très drôle avec ses vannes bidons, mais prévenant et attentionné, en plus il est plutôt bien bâti. Bref, Adrian, obscure vendeuse brimée par son frère alcoolique, succombe au boxeur. L'histoire aurait pu en rester là pour le couple qui aurait passé sa vie à récolter quelques dollars pour se payer un modeste deux pièces.

Mais le destin en décide autrement. 

Le champion du monde des lourds, Apollo CREED, sportif millionnaire a une idée de génie pour le marketing. il va donner sa chance à un illustre inconnu de se battre avec lui pour le titre de champion du monde. Il consulte l'annuaire des boxeurs professionnels et choisit celui qui a un nom rigolo: Rocky BALBOA, "l'étalon italien".

Rocky refuse tout d'abord écrasé par le fardeau et conscient de l'écart de niveau qui existe entre les deux boxeurs. Mais l'idée de mettre du beurre dans les épinatds pour amélirer l'ordinaire d'Adrian l'emporte.

Mickey, se rappelle au bon souvenir de Rocky qui l'envoie balader. Dans une scène d'une grande justesse, ROCKY balance tout son ras le bol à Mickey, des brimades qu'il a du subir, de cet anonymat pesant qui dure depuis des années. Mickey accuse le coup, il avoue qu'il n'est qu'un vieil homme qui n'a rien vu, un homme qui révait d'entraîner un champion du monde. Rocky accepte finalement d'être entraîné par Mickey. Une scène magnifique qui prouve une chose: STALLONE possède du talent, c'est indéniable. Une vérité qui fait grincer des dents ses détracteurs de toujours.

Dur l'entraînement...partant presque de zéro, ROCKY crache ses poumons dans l'aube morne et glaciale de Philadelphie. Puis, petit à petit la force physique et la vitesse augmentent chez ROCKY. Au final il dévale tout Philadelphie en courant triomphalement. Fauchée comme pas deux, l'équipe technique filme STALLONE caméra sur l'épaule dans une camionnette qui suit l'acteur sur les quais. Des images magnifiques, lorsque STALLONE pique une pointe de vitesse sous la musique conquérante de Bill CONTI. Parlons de la musique justement. On le sait certaines musiques sont encore plus connues que les films eux-mêmes et des réalisateurs ont eu la chance de bénéficier de véritables "hits" qui ont propusé leurs films. Bill CONTI chef d'orchestre inconnu est embauché pour composer celle de ROCKY. Compositeur débutant, donc pas cher, il écrit une musique très inspirée du son de Philadelphie. Beaucoup de cuivres romains, un solo de guitare électrique et des choeurs vibrants, l'hymne de ROCKY donne la patate et va faire le tour du monde. Un classique inaltérable du cinéma et un ambassadeur inespéré pour le film.

ROCKY et ADRIAN doivent faire face aux problèmes générés par Paulie, celui-ci jaloux, de l'intérêt suscité par Rocky et par le fait qu'il va perdre sa soeur, devient violent et ROCKY doit être menaçant pour le calmer. Paulie est un loser sympathique, mais un sacré boulet pour les deux tourtereaux.

ROCKY est au point et CREED ne prête pas attention aux séances d'entraînement de Rocky filmées par la télévision. Le boxeur martèle des quartiers de viandes avec la cadence d'un marteau pilon.

Filmer le combat n'a pas été une sinécure. Le budget ne permet pas de dérapages. Les plans sont resserrés autour du ring afin de ne pas aller au delà de la première rangée de figurants. STALLONE et WEATHERS ont longuement répétés leur chorégraphie afin de pouvoir mettre en boîte rapidement le combat.

Celui-ci voit Rocky faire mieux que résister à Apollo CREED. Epuisé, il termine  cependant le 15ème round plein pot et maltraite le champion en lui cassant des côtes. Celui-ci est sauvé par le gong et gagne le combat sur décision des juges, mais il est gravement blessé . Qu'importe pour Rocky. Aveuglé, il appelle Adrian qui s'était réfugiée en dehors de la salle. Il hurle son nom et Adrian se jette dans ses bras sur la magnifique musique de CONTI.

Une scène magique, magnifiée par un STALLONE ensanglanté. Une scène qui devient célèbre et sera mille fois pastichée.

Le film est un chef-d'oeuvre, LE chef-d'oeuvre de STALLONE même si AVILDSEN se débrouille à la caméra, c'est STALLONE qui donne le ton. Film sincère et optimiste il compte sur la prestation hors norme d'interprètes qui rencontreront leurs rôles les plus célèbres. Grand professionnels, acteurs obscurs mais chevronnés il ne manquait que de bons personnages bien écrits pour exploser. Paradoxalement le combat final n'est pas le plus important. Les scènes intimistes et les rapports entre les personnages sont très justes et attirent la sympathie du public.

Sorti discrètement, le film connait un bouche à oreille fulgurant et contre toute attente va devenir un champion du box office atteignant des recettes colossales aux USA. Une énorme culbute pour les producteurs qui gagnent au centuple leur mise initiale. STALLONE devient célèbre du jour au lendemain et sort de la misère en devenant riche. Une récompense pour un acteur charismatique et sa famille d'acteurs a qui il restera fidèle et qui profiteront de la manne financière "Rocky".

Le film obtient l'Oscar on ne peut plus mérité du meilleur film . STALLONE n'obtient pas la statuette qui lui revenait de droit, les professionnels d'Hollywood ne lui pardonneront pas cette éclatante réussite. Le film triomphe dans le monde entier assurant de substantiels revenus aux producteurs. Partout ? Pas vraiment. En Allemagne le public reste froid envers l'étalon italien mais ce n'est rien comparé à la France.

Malgré une affiche dans le 'Film Français" et des articles qui relatent le phénomène américain, le film reçoit un accueil glacial du public français.

Malgré une concurrence qui paraissait sans trop de danger avec la réédition de "Peter Pan" et des "Vacances de Monsieur HULOT" et de films mineurs à Paris, le film ne récolte que 37 801 spectateurs dans les 16 salles Paris Banlieue qui lui sont alloué. Malgré tout le film attire quand même 8 464 spectateurs au Gaumont Colisée et 6121 spectateurs au Colisée.

En France c'est très modeste avec guère plus de 35 salles allouées au boxeur. Malgré 4 semaines autour des 40 000 entrées le film ne décollera pas. Au final sur sa première exploitation ce ne sont à peine que 400 000 spectateurs qui se rendront dans les salles pour l'Oscar 77 du meilleur film. Sans doute une explication vient du faible goût pour les spectateurs pour les films de boxe qui n'ont jamais fonctionné et que STALLONE est tout à fait inconnu. En ajoutant une promotion inexistante, le film est donc un flop en France. Heureusement le succès de "Rocky 3" en 1983 va permettre au film d'accueillir une nouvelle génération de spectateurs et de passer la barre des 650 000 spectateurs cumulés. C'est d'autant plus étrange c'est que phénomène US suivant "Rocky" fera un carton en France en octobre 1977. En effet "La guerre des étoiles" prendra avec facilité la première place du box office.

ROCKY va devenir un pilier des locations de k7 video en France, puis plus tad un classique des ventes de DVD. De nombreuses diffusions télé vont rendre le film populaire et réparer l'injustice de cette sévère plantade au box office français.

     

 

CATEGORIE

RANG

NOMBRE

SALLES

ENTREES FRANCE

 

664 949

 

ENTREES FRANCE 1977

 

391 172

 

1ère semaine

 

40 029

35

2ème semaine

 

43 281

35

3ème semaine

 

44 143

35

4ème semaine

 

38 380

33

5ème semaine

 

31 362

29

6ème semaine

 

30 597

31

7ème semaine

 

21 187

31

8ème semaine

 

23 085

32

9ème semaine

 

13 411

28

10ème semaine

 

10 879

23

11ème semaine

 

7 818

26

 

 

 

 

ENTREES PARIS

 

184 083

 

ENTREES BANLIEUE

 

46 919

 

TOTAL PARIS BANLIEUE

 

231 002

 

TOTAL PARIS BANLIEUE 1977

 

177 414

 

TOTAL PARIS BANLIEUE 1983

 

42 797

 

1ère semaine

 

37 801

16

2ème semaine

 

34 367

13

3ème semaine

 

27 002

13

4ème semaine

 

17 901

14

5ème semaine

 

15 379

11

6ème semaine

 

10 155

7

7ème semaine

 

4 196

6

8ème semaine

 

5 087

4

9ème semaine

 

2 461

3

Nombre de semaines Paris

 

 

 

Budget

 

1,1 M$

 

Recettes US

1

117 M$

 

Recettes Mondiales

 

225 M$

 

Cote du succès

 

*

 

 
 
ROCKY TRAILER VO

 
 

ROCKY TRAILER ALTERNATIF

 

ROCKY THEME BY BILL CONTI

 


ROCKY - SYLVESTER STALLONE
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ROCKY - TALIA SHIRE
ROCKY - BURGESS MEREDITH
ROCKY - BURT YOUNG
ROCKY - CARL WEATHERS
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ROCKY - SYLVESTER STALLONE
ROCKY - TALIA SHIRE ET SYLVESTER STALLONE
ROCKY - SYLVESTER STALLONE
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ROCKY - TALIA SHIRE
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ROCKY - SYLVESTER STALLONE BOX OFFICE 1977

 

ROCKY - SYLVESTER STALLONE BOX OFFICE 1977

 

 


 

 

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