SHALAKO
4 DECEMBRE 1968
Un groupe de touristes européens part pour la chasse au puma au cœur d’une réserve apache. Il y a là le baron Frederick Von HALLSTATT et sa fiancée Irina LAZAAR, sir Charles DAGGETT et son épouse Julia, ainsi que leur hôtes, Henry CLARKE et sa femme Elena. Ces six personnes ont pour guide Bosky FULTON, chargé également de veiller sur leurs biens : gerde-robe, argenterie et nourriture fine.
Irina se lance un jour à la poursuite des coyotes, mais est attaqué par des indiens. C’est un ancien colonel de l’armée, Shalako Carlyn qui la sauve. En échange, Shalako promet à Chato, le chef apache de convaincre le groupe de quitter le territoire. Mais les chasseurs refusent, trouvent le refuge dans un ranch en ruines où ils pensent pouvoir soutenir l’assaut des apaches. Tandis que Shalako organise malgré lui la défense du ranch, Irina tombe sous son charme et rejette bientôt Van Hallstatt. A l’aube, les indiens attaquent, tuent de nombreux cow boys puis se replient en apercevant des signaux de fumée. Profitant de ce répit, Fulton et ses hommes dérobent les armes et la fortune des chasseurs puis s’enfuient. Shalako doit rassembler les rescapés pour les conduire à travers le désert et échapper aux indiens. Ceux-ci ont attrapé FULTON et exterminé tous les voleurs. Seul FULTON s’échappe et retrouve les chasseurs fuyards. Dans un ultime combat, les comptes sont réglés de manière définitive. Chato et Shalako s’affrontent face à face et le chef indien doit battre en retraite. Les survivants du safari pourront rallier la ville la plus proche alors qu’Irina et Shalako partiront ensemble, vers un autre destin.
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« SHALAKO » est une des dernières occasions de Brigitte BARDOT de s’imposer au niveau international. La concurrence est rude, au niveau « sex symbol » Raquel WELCH domine le marché avec des succès tel « Bandolero ». Naturellement de grandes stars comme Sophia LOREN ou Jane FONDA ont imposé leur marque sur de grands succès internationaux, alors que si Brigitte BARDOT continue de faire les couvertures des magazines, elle n’est pas aussi rentable que ses concurrentes.
Sean CONNERY a le problème inverse, c’est la plus grande star mondiale grâce à son personnage fétiche, James BOND. Etouffé par la notoriété de l’agent 007, il a annoncé à la stupeur générale qu’il n’endossera plus le smoking de 007. « Shalako » est donc sa première tentative de dénicher un succès d’envergure hors BOND.
Edward DMYTRYK n’a pas fait grand-chose depuis le projet titanesque qu’à représenté « Cléopatre ». Les superproductions se font rares, car coûteuses, et une nouvelle génération de patrons de studios et de réalisateurs voient le jour : COPPOLA, HOPPER, PENN, ALTMAN vont révolutionner le cinéma américain et le réalisateur se raccroche à des recettes de western bien éculées avec les classiques de Sergio LEONE ou de Sam PECKINPAH.
Tout ce beau monde se réunit pour ce western bien classique, mais la sauce ne prend pas. Brigitte BARDOT promène son spleen le long du tournage et ne suce pas que des glaçons. Son anglais imparfait et son maquillage outrancier jurent un peu dans cette production. Le réalisateur ne profite pas de la beauté sans égale de l’actrice qui ne se sent pas soutenue par un réalisateur venu cachetonner. Amoureuse, elle ne désire que quitter ce tournage, elle sent que c’est un désastre artistique. Du moins, le tournage qui se déroule à Alméria, inspirera une belle chanson à Serge GAINSBOURG, c’est déjà ça de pris.
Malgré ses efforts, Sean CONNERY ne s’impose pas. Très professionnel malgré tout, il ne fait pas oublier James BOND bien sûr. De plus, la non implication de sa partenaire, ne doit pas vraiment le motiver. Notons que l'actur retrouve Honor BLACKMAN la célèbre "Pussy Galore" de "Goldfinger".
Malgré la platitude du film, la réalisation est correcte, on parle d’Edward DMYTRYK quand même ! La qualité des seconds rôles, sauve quelque peu le film.
Contrairement à la légende, le film est rentable et fonctionne bien au Box Office. Certes, à Paris, le film ne tient pas ses objectifs de cartonner durant les fêtes. Le film est certes premier, mais avec à peine plus de 30 000 entrées. Cependant avec près de 1.4 millions d’entrées en France, le film est un des premiers westerns de l’année avec des films comme « bandoléro », « Pancho VILLA » ou « cinq cartes à abattre ». Cependant, les critiques sont vives, et Brigitte BARDOT ne tentera plus l’aventure internationale, elle est déjà lasse.
Sean CONNERY lui continuera de s’aventurer dans de grandes productions et tentera de retrouver les succès de 007.
ENTREES France |
1 385 466
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Total ENTREES Paris
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257 310
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ENTREES Paris
1ère semaine n°1 2ème semaine n°4 3ème semaine n°8
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34 385 25 222 27 011
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NOMBRE DE SEMAINES PARIS |
5 |
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie |
4 |
Moyenne entrées par salles 1ère semaine |
8 599 |
1er JOUR Paris |
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BUDGET |
1.5 M$ |
COTE DU SUCCES |
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