SUR LA ROUTE DE MADISON
(THE BRIDGES OF MADISON COUNTY)
6 SEPTEMBRE 1995
Pendant la guerre, Richard Johnson a épousé une Italienne, Francesca, et l’a ramenée chez lui, dans sa ferme de l’Iowa. La jeune femme s’est habituée à sa nouvelle vie et, pendant plus de quarante ans, a été une épouse et une mère exemplaires. À sa mort, ses enfants, Carolyn et Michael, se retrouvent pour l’ouverture du testament. Parmi d’autres biens, la vieille dame leur lègue un journal intime racontant sa brève liaison avec un étranger de passage…
Cela s’est passé à l’automne 1965. Richard et les enfants étaient partis visiter la foire de l’Illinois, laissant la ferme à la garde de Francesca. Soudain, une voiture s’arrête devant le portail : Robert Kincaid, un homme d’un certain âge, athlétique et séduisant, demande son chemin. Photographe au «National Geographic», il doit faire un reportage sur les vieux ponts couverts de la région. Francesca l’accompagne au Roseman Bridge et, de retour, l’invite à prendre un thé. Après son départ, encore sous le charme de leur tête-à-tête, elle retourne sur le pont épingler une invitation à dîner qu’il trouve le lendemain à l’aube, en allant prendre de nouvelles photos. Pendant que Francesca se rend à Des Moines acheter une robe en prévision de leur soirée, Robert est témoin, dans un bar, de l’ostracisme des habitants envers Lucy Redfield, une épouse adultère. Il est pris de scrupules à l’idée de risquer la réputation de Francesca, mais celle-ci est disposée à prendre tous les risques. Pendant deux jours, ils vivent une passion telle que ni l’un ni l’autre n’en a jamais connue. Toutefois, lorsque Robert lui demande de partir avec lui, Francesca ne peut se résoudre à abandonner son mari et ses enfants. Découvrant cet aspect inconnu de leur mère, Carolyn et Michael, bouleversés par ce mélange d’héroïsme, d’abnégation, de vulnérabilité et de sensualité, seront amenés à reconsidérer leurs rapports avec leurs propres conjoints.
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Il est vrai qu’à l’annonce du nouveau projet de Clint EASTWOOD, on était un peu inquiet : le vieux Clint était-il tombé fleur bleue ? Se voyait-il comme un séducteur ? Contre toute attente le film est une sacrée réussite pour une raison bien simple : sobriété et simplicité. L’habitude de tourner avec la même équipe permet à Clint de se consacrer à la direction d’acteur, et surtout à celle de Meryl STREEP, complètement magique dans le film. Sa manière de jouer, sans avoir l’air d’y toucher, sa manière de rentrer dans le personnage font de sa composition une leçon pour toute prétendante actrice. Le jeu de Clint est dépouillé également, il n’ajoute aucun effet à son jeu, il est lui-même. Les deux acteurs confèrent donc une authenticité rare à leur personnage et l’on croit sans problème à l’histoire d’amour naissante. Evidemment, celle-ci sera inaboutie et restera, jusqu’au bout, une belle histoire d’amour. Encore une fois, Clint nous a surpris, nous prouvant, une nouvelle fois quel grand réalisateur il est devenu. Sa maîtrise de la réalisation en fait un des plus grands, tout simplement. La critique s’emballe, et une fois encore le succès est au rendez-vous des deux cotés de l’Atlantique, le film est très largement rentabilisé. Meryl STREEP sera encore nominée aux Oscars, elle sera battue par Susan SARANDON. Cependant il est clair que Meryl STREEP est une actrice rare dont chaque prestation mérite tous les superlatifs.
Il reste un film magnifique dont le succès mondial est tout à fait mérité. La côte de Clint réalisateur est toujours au beau fixe. La France l'adore.
SUR LA ROUTE DE MADISON BANDE ANNONCE VOSTF
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS |
1 452 188
|
ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION
|
413 893
|
ENTREES Paris 1ère SEMAINE |
94 004 |
NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation |
39 |
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie |
38 |
Moyenne entrées par salles 1ère semaine |
2 474 |
1er JOUR Paris |
9 120 |
1ère semaine France |
222 900 |
Nombre de salles France -1ère semaine |
150 |
Budget |
24 M$ |
Recettes US |
70 M$ |
Recettes MONDIALES |
176 M$ |
COTE DU SUCCES |
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