-
BATMAN - BOX OFFICE BATMAN 1989
BATMAN
23 JUIN 1989 (USA)13 SEPTEMBRE 1989
- Réalisation : Tim Burton
- Scénario : Sam Hamm et Warren Skaaren, d'après une histoire de Sam Hamm et d'après les personnages créés par Bob Kane
- Musique : Danny Elfman
- Musiques additionnelles : Prince
- Directeur de la photographie : Roger Pratt
- Effets spéciaux : John Evans
- Producteurs : Peter Guber, Jon Peters, Benjamin Melniker et Michael E. Uslan
- Coproducteur : Chris Kenny
- Producteurs exécutifs : Michael E. Uslan et Benjamin Melniker
- Producteur associé : Barbara Kalish
- Sociétés de production : Warner Bros., PolyGram Filmed Entertainment et The Guber-Peters Company
- Société de distribution : Warner Bros.
- Durée : 126 minutes
- Budget : 35 000 000 $1
- Michael Keaton : Bruce Wayne / Batman
- Jack Nicholson : Jack Napier / Le Joker
- Kim Basinger : Vicki Vale
- Robert Wuhl Alexandre Knox
- Michael Gough : Alfred Pennyworth
- Pat Hingle : Commissaire James Gordon
- Billy Dee Williams: Harvey Dent
- Lee Wallace : Joe Borg, le maire de Gotham City
- Jack Palance : Carl Grissom
- Jerry Hall : Alicia Hunt
SYNOPSIS
Gotham City. La nuit, Batman, le mystérieux homme chauve-souris, venge un couple et son enfant, agressés par deux malfrats. C’est que le crime règne dans les rues de la ville. À l’Hôtel de ville, le responsable de la justice promet pourtant la fin de la criminalité et l’arrestation d’un certain Grissom que Jack Napier, chez lui, promet de protéger. Il s’y emploie en payant un policier pour faire cesser les investigations menées contre Grissom. Alexander Knox, rédacteur au journal de la ville, et Vicky Vale, photographe, se promettent de percer l’identité de Batman. Ils font la connaissance du milliardaire Bruce Wayne lors d’une réception, mais Wayne/Batman doit partir pour mettre fin au saccage de Napier au siège de la société Axis. Vendu à la police par Grissom, Napier affronte Batman et tombe dans une cuve d’acide. Alors que Wayne et Vicky se séduisent, Napier devient Joker à la suite d’une opération de chirurgie esthétique et abat Grissom. Joker enrage contre Batman qui lui vole la vedette dans les journaux. Pour répandre le crime dans la ville, il sabote une gamme de produits cosmétiques qui répandent la mort. C’est la panique dans Gotham. Se faisant passer pour Wayne, Joker donne rendez-vous à Vicky Vale dont il est tombé amoureux, mais Batman intervient et tire Vicky de ses griffes. Il emmène la photographe dans sa forteresse et lui livre le moyen d’anéantir le poison cosmétique de Joker qui jure de tuer la chauve-souris. Bruce se rend chez Vicky pour lui révéler sa double identité, mais il est interrompu par l’arrivée de Joker. Grâce à un mot, Bruce comprend que Joker est celui qui a tué ses parents. Le Joker lui tire dessus et Wayne simule la mort. Joker pirate les ondes de l’équipe municipale et annonce un l’cher de 20 millions de dollars lors des festivités de la ville en défiant Batman. Alors que Joker répand un gaz toxique sur la population de Gotham lors du défilé municipal et emmène Vicky avec lui, Batman intervient et triomphe de Joker qui chute mortellement. Le crime est révolu dans la ville et désormais la police dispose d’un signal pour appeler Batman au cas où le mal reviendrait…
ANALYSE ET BOX OFFICE
Lorsque Jon PETERS et Peter GRUBER décident de produire « Batman » cela fait 10 ans que l’idée d’exploiter le film sur grand écran est dans l’air. Les deux producteurs ont quelques belles réussites au Box Office des années 80 : « Rain Man », « la Couleur pourpre » et autres « Sorcières d’Eastwick » ou « Gorilles dans la brume »mais aussi hélas « Flashdance » ou « Tango et Cash ». Ils saisissent l’énorme potentiel du film et ils sont doués pour le marketing, mais leur pression peut étouffer parfois le talent artistique des réalisateurs. Comme réalisateur, le choix se porte sur le jeune Tim BURTON dont les succès surprise de « Pee Wee » et de« Beetlejuice » ont rapporté beaucoup d’argent à la Warner qui devine dans son jeune poulain un futur champion. Il faut dire que le réalisateur sait faire preuve d’une imagination débordante et a créé un univers particulier. C’est le réalisateur dont Hollywood parle, mais c’est un peu la stupéfaction quand la WARNER annonce qu’elle confie 80 millions de dollars à ce dernier, un des plus gros budgets de l'année.
Les spéculations vont bon train pour incarner BATMAN, quelques noms d’acteurs fameux circulent , c'est pourquoi les fans manquent de s’étrangler quand ils apprennent que le rôle titre est confié à Michael KEATON, acteur talentueux qui a connu de beaux succès avec « Mister Mom » et « Beetlejuice », mais qui, physiquement ne semble pas correspondre à l'apparence super athlétique du héros de papier. Tim BURTON argumente que Batman porte une armure. Malgré toutes les menaces des fans la WARNER tient bon et met le budget sur la table pour s’attacher les services de Jack NICHOLSON valeur sûre du studio avec qui il a tourné « les sorcières d’Eastwick » récemment. Intéressé aux recettes, il fera une très belle affaire. Pour le rôle de la « Batman Girl » le choix est évident : Kim BASINGER est le « sex symbol » d’Hollywood.
Le tournage ne se fait pas sans problèmes, les producteurs sont omniprésents, le scénario ne plait pas à BURTON qui voudrait en faire un film sombre, les dialogues sont ridicules, le costume de BATMAN n’apparaît comme très heureux au début du tournage. Bref, il est quelque peu tendu, le Tim, et il sait que s’il échoue au Box Office, les grosses productions futures lui seront refusées. De son coté, la WARNER met le paquet dans la promotion : photos de la Batmobile très impressionnante, logos présentés à l’avance, et promotion de l’album de Prince, qui interprète « Batdance » alors que la bande Originale du Film signée Danny ELFMAN est fabuleuse. Les critiques sont dubitatives, l’été va être disputé au USA avec le médiocre « Ghostbusters 2 » qui a battu le record du meilleur week-end et bien sûr « Indiana JONES et la dernière croisade » très grand favori de l’été. Contre toute attente , le film explose le record du meilleur week end avec plus de 40 millions de dollars. Les salles sont complètes et trouver un ticket les premiers jours relève de l’exploit. Le résultat se confirme et le film passe la barre des 100 millions de dollars en seulement 10 jours établissant un nouveau record. La folie BATMAN dure tout l’été et le film termine à la première place de l’année. A défaut d’être satisfait de son film, Tim BURTON a le plaisir d’être admis dans le cercle des réalisateurs bankables. En France, WARNER décide de mettre le paquet, les premières affiches arborant le célèbre logo fleurissent en juin, et pas moins de 73 salles –record absolu à l'époque- seront dédiées au justicier à Paris.
La première semaine est correcte, le film prend la première place du box office français mais n'est en aucun cas un débordement populaire comme aux USA. Avec une telle combinaison de salles, il y a une impression de salles à moitié vides. La seconde semaine est redoutable et le film chute rapidement. La presse qui n'a pas été très tendre avec le film se réjouit presque du succès correct sans plus du film.
Le film marche beaucoup mieux qu'en France à l'international se classe dans tous les top 10 mondiaux, au final il devient la deuxième recette mondiale de l'année derrière le troisième Indiana Jones. Le carton est tel que la WARNER annonce rapidement la mise en chantier d’un deuxième épisode toujours réalisé par Tim BURTON. Pour le studio c'est une bonne nouvelle après avoir abandonné la franchise "Superman". Le héros kryptonnien va rejoindre la télévision pendant que l'homme chauve souris va investir les écrans.
Avec les années que reste-t-il du Batman de Tim BURTON ? Déjà le mérite d'avoir réussi le pari commercial de relancer les films de super héros bien malmené par l'échec de Superman 4. On notera une difficulté de ménager la chèvre et le chou. Le film hésite entre le style de la série des années 60 et un blockbuster "sérieux". La grande satisfaction du film est naturellement Jack NICHOLSON grandiose en Joker, l’acteur met tout son potentiel cabotinage dans ce rôle. En fait-il trop ?, le personnage n’a pas beaucoup de profondeur, mais le visage grimaçant de Jack est idéal pour interpréter le pire ennemi de Batman. . Il reste la « Batmobile » engin fabuleux et des décors de Gotham City grandioses et bien sûr la musique de Danny ELFMAN. Quant à Michael KEATON si décrié, il s'en sort avec les honneurs en livrant un Bruce WAYNE assez tourmenté par son identité secrète et un BATMAN parfois assez inquiétant. Sam Hamm au scénario respecte bien les origines de Batman et décrit le traumatisme ressenti par le jeune Bruce Wayne et l'implication du Joker dans ce drame. Concernant la magnifique Kim BASINGER, son rôle est hélas assez peu consistant. Le film est toutefois un peu daté du fait de l'utilisation de maquettes de manières peu discrètes et de certains effets numériques assez douloureux. Tim BURTON se révèle assez faible pour mettre en scène des bagarres et certaines scènes d'action, cette remarque étant valable pour la majorité des futurs films du genre. Il reste cependant une date dans l'histoire des super héros au cinéma et un film agréable à revoir grâce à Jack NICHOLSON.
CATEGORIE POS NOMBRE SALLES ENTREES FRANCE 6 2 362 087 1ère semaine FRANCE 1 898 739 485 ENTREES PARIS BANLIEUE 557 104 1ère semaine 1 243 832 73 2ème semaine 1 125 025 72 3ème semaine 2 72 068 56 4ème semaine 4 43 682 46 5ème semaine 7 26 260 37 BOX OFFICE USA 1 251.1 M$ 1ère semaine 1 67.9 M$ 2 194 2ème semaine 1 52.2 M$ 2 201 3ème semaine 2 30.1 M$ 2 201 4ème semaine 2 23.8 M$ 2 201 5ème semaine 2 17.5 M$ 2 201 6ème semaine 3 13.7 M$ 2 201 Box office mondial 2 411 M$ Cote du succès * * * * .
TRAILER ORIGINAL DU FILM
BANDE ANNONCE FRANCAISE
MAKING OF DU FILM
MAKING OF DIFFUSE UNE SEMAINE AVANT LA SORTIE DE BATMAN AUX USA EN 1989
DURANT L'EMISSION 20/20 SUR ABC
;
Tags : BATMAN, BATMAN BOX OFFICE, DARK KNIGHT, DARK KNIGHT BOX OFFICE, TIM BURTON, MICHAEL KEATON, JACK NICHOLSON
-
Commentaires