Ils sont trois: Olivier, Eric et Alain. Jeunes. Dynamiques. Toujours prêts à s'éclater. Mais pas seuls, bien sûr. Avec des filles. Dire qu'ils ne pensent qu'à ça est faible: ils vivent pour ça. D'ailleurs, pour Olivier, c'est de famille. Si ses parents sont divorcés, en effet, c'est bien parce que son père, Maxime, est un dragueur impénitent. Qui ne manque pas, en plus, d'encourager son fils et ses copains. Et, cette fois-ci, la prime est d'importance: un voyage au Maroc pour celui des trois copains qui draguera le plus de filles durant un week-end à Deauville. Une affaire sérieuse, donc. Et, dès le départ de Paris - dans la voiture du papa -, le trio embarque des autostoppeuses. Débarquées rapidement parce qu'elles sont réticentes! Quel piètre début! Mais la route est encore longue. Emaillée d'ailleurs de quelques incidents. Car la séduction, c'est un art difficile. Pour gens patients. Pas pour écervelés pressés. Maxime, lui, le sait. Et lorsqu'après avoir loué une voiture, il prend Sylvie en auto-stop sur la même route de Deauville, il se comporte en gentleman. Doux. Tendre. Poète. Jouant d'emblée la comédie du grand amour. Et, naturellement, il arrive à ses fins... Pe ndant qu'à Deauville, Olivier, Eric et Alain s'empêtrent lamentablement, transformant leur concours en collecte de petites culottes puisqu'ils ont convenu que l'attribution du prix se fera à celui qui en rapportera le plus et qu'ils n'hésitent pas - les tricheurs! - à dévaliser des magasins ou à voler dans des cabines de bains. Sans oublier, quand même, les créatures en chair et en os. Ainsi Olivier rencontre la femme de sa vie. Belle, blonde et triste. Parce que seule dans cette ville, elle cherche... Maxime. C'est Sylvie, en effet, avec laquelle Olivier se met à filer un parfait amour. Ce qui fait comprendre à Maxime, quand il les rencontre dans une boîte de nuit, qu'il commence à se faire vieux et qu'il pourrait peut-être aller retrouver sa femme. Quant aux trois copains, on les retrouve deux ans plus tard, poussant chacun un landau sous l'oeil attentif de leurs femmes qui savent bien qu'ils ne pensent pas qu'à elles.
|