• L’ANTRE DE LA FOLIE

    (IN THE MOUTH OF MADNESS)
    8 FEVRIER 1995

     

      ANTRE-DE-LA-FOLIE.jpg

    Réalisation

    John CARPENTER

    Scénario

    Michael DEL LUCA

    Directeur de la photographie

    Gary KIBBE

    Musique

    John CARPNTER

    Production

    New LINE

    Distribution

    Metropolitan Film Export

    Durée

    95 minutes

    John TRENT

    Sam NEILL

    Sutter CRANE

    Jurgen PROCHNOW

     

    John Trent est interné dans un asile. Du fond de sa cellule capitonnée – aux murs recouverts de croix — il raconte tout au docteur Wrenn… Détective pour une compagnie d’assurances new-yorkaise, Trent se voit proposer une nouvelle affaire par son patron, Robby : enquêter, pour le compte de la maison d’édition Arcane, sur la disparition d’un très populaire auteur de romans d’épouvante, Sutter Cane. À peine a-t-il prononcé ce nom qu’un homme armé d’une hache se précipite sur eux avant d’être abattu par la police. Trent apprend de la bouche de Harglow, le patron d’Arcane, que le forcené n’était autre que l’agent de Cane… Du reste, de bizarres incidents liés à Cane se multiplient : lecteurs pris d’hystérie collective, émeutes devant les librairies… Rationaliste désabusé, Trent se plonge dans l’œuvre de Cane, ce qui lui vaut aussitôt de terrifiantes hallucinations. Il soupçonne que Cane se cache dans la petite ville de Hobb’s End (New Hampshire). Or, cette bourgade ne figure sur aucune carte… Harglow accepte néanmoins d’y envoyer Trent, flanqué de Linda Styles, la lectrice attitrée de Cane.
    Parvenu sur place sans savoir comment, le couple découvre une ville semblable à celle décrite dans les livres de Cane… phénomènes bizarres y compris. Le sceptique Trent croit à une supercherie publicitaire montée par Arcane. Linda se rend seule à l’église dont Cane a fait son repaire. Avant de l’envoûter, l’écrivain lui révèle que ses livres lui ont été dictés par une entité inhumaine, qui lui a donné le pouvoir de transformer sa fiction en réalité et qui s’apprête à envahir la planète… Enfin convaincu, Trent tente en vain de fuir la ville, dont toute la population est possédée. Cane lui confie une mission : diffuser son ultime manuscrit, «L’Antre de la folie». Revenu à New York après avoir brûlé ce texte maléfique, Trent raconte tout à Harglow : en toute bonne foi, l’éditeur nie l’existence de Linda et affirme que le dernier livre de Cane est déjà en librairie depuis deux mois ! Décidément, la réalité n’est plus ce qu’elle était… Et Trent lui-même, après avoir tué un libraire à la hache, se retrouve à l’asile, où il achève son récit face à un docteur Wrenn troublé… Peu après, alors que dans tout le pays, l’apocalypse se déchaîne, Trent quitte l’asile désert. Il ne lui reste plus qu’à entrer dans un cinéma voir un film dont il est le personnage principal… Un film de John Carpenter intitulé L’ANTRE DE LA FOLIE…

    C’est sans doute le film le plus alambiqué de John CARPENTER, du reste il laisse le spectateur sceptique, dubitatif voire ravi selon les fans hardcores du Maître.
    Il est en effet très difficile d’entrer dans le récit, à la limite on dirait du David Lynch ou le « festin nu » de David CRONENBERG..Le film est, parait-il, inspiré de l’œuvre de LOVECRAFT, ce qui est gênant car  comme il y a plus de gens qui prétendent avoir lu son œuvre que de personnes qui l’ont réellement lue, le film est d’autant plus hermétique. Le film ne regorge pas d’effets spéciaux, c’est le moins que l’on puisse dire. Bref, si en plus, comme moi, on ne peut pas sacquer Sam NEILL, c’est mal barré. Avec le temps, le film qui apparaît un peu mineur selon la critique de l’époque a conquis un public de fans. Tant mieux pour l’œuvre, reste que malheureusement à sa sortie le film a été un flop colossal aux Etats-Unis, de quoi instaurer un froid entre l’auteur et New-Line qui produit désormais ses films. Trois ans après l’échec de l’homme invisible, CARPENTER semble ne plus pouvoir compter que sur un noyau dur de fans comme semble le prouver les chiffres d’entrées en France. D’ailleurs le film est sorti dans très peu de salles. On dira que le distributeur n’a pas cru dans le potentiel du film. Heureusement le CARPENTER suivant semble plus « commercial ».  
     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

     

    182 061

     

    NOMBRE DE SALLES  FRANCE semaine de sortie

    80

     

    ENTREES FRANCE 1ère SEMAINE

     

    75 586 (8)

      

     

    ENTREES Paris

     

     

    67 795

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    2ème semaine

    3ème semaine

    35 654 (8)

       15 597 (11)

        8 262 (15)

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    8

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    19

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    1 877

    1er JOUR Paris

    4 614

    Budget

     

    14 M$

     

    Recettes USA

     

    8,9 Ms

     

    COTE DU SUCCES

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