-
Par Renaud SOYER le 13 Juillet 2007 à 11:45
UN TRAMWAY NOMME DESIR
(A STREETCAR NAMED DESIRE)
28 MARS 1952
- Titre : Un tramway nommé Désir
- Titre original : A Streetcar Named Desire
- Réalisation : Elia Kazan
- Scénario : Oscar Saul (en) et Tennessee Williams d'après sa pièce
- Production : Charles K. Feldman pour la Warner Bros. Pictures
- Distribution : Warner Bros. Pictures
- Photographie : Harry Stradling Sr.
- Musique : Alex North
- Pays d'origine : États-Unis
- Format : noir et blanc ; 1.33
- Genre : drame
- Durée : 122 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis : 18 septembre 1951
- Vivien Leigh (VF : Jacqueline Porel) : Blanche DuBois
- Marlon Brando (VF : Yves Vincent) : Stanley Kowalski
- Kim Hunter (VF : Mony Dalmès) : Stella Kowalski
- Karl Malden (VF : Robert Dalban) : Harold "Mitch" Mitchell
- Rudy Bond (VF : Jean Clarieux) : Steve Hubbel
- Nick Dennis (VF : André Bervil) : Pablo Gonzales
- Peg Hillias (en) (VF : Marie Francey) : Eunice Hubbel
- Richard Garrick (VF : Jacques Berlioz) : le médecin
- Wright King (en) : un collectionneur
- Mickey Kuhn : le marin
- Edna Thomas : la mexicaine
Blanche Dubois arrive à la Nouvelle Orléans. Elle prend un tramway nommé "Désir" et finit par atteindre l'appartement minable que sa sœur Stella habite dans le vieux quartier français de la ville. Stella vit avec son mari, un ouvrier américain d'ascendance polonaise, Stanley Kowalski, et ce dernier n'apprécie guère l'arrivée de sa belle-sœur qui affecte des manières distinguées et des scrupules moraux surannés. Mitch, l'un des camarades de poker de Stanley, s'éprend de Blanche alors que Stanley cherche à savoir quel a été le véritable passé de sa belle-sœur. Il découvre que Blanche a été mariée et que son mari étant mort jeune, elle a alors mené une vie de débauche. Blanche est en fait une nymphomane fascinée par les très jeunes gens. Stanley révèle cette vérité à Mitch qui rompt avec Blanche. Celle-ci se tourne alors vers Stanley qui l'attire malgré son caractère fruste. Stanley en profite et Blanche sombre dans la folie. Stella quitte alors son mari...
Lorsque le producteur Charles FELDMAN demande à Elia KAZAN d’adapter sa pièce pour le cinéma celui-ci n’est pas très chaud. Par respect pour l’auteur de la pièce celui accepte. Il désire garder la distribution de la pièce, mais le producteur estime que BRANDO n’est pas une valeur au Box-office puisque « the men » n’a pas cartonné du tout. Evidemment KAZAN n’est pas de cet avis et Vivien LEIGH, la star de « Autant en emporte le vent » rejoint le casting par mesure de sécurité.
Le tournage s’effectua dans une très bonne ambiance et contrairement à ce que l’on pourrait penser Vivien LEIGH est admirative de BRANDO très perfectionniste alors que pour elle, une prise suffit. Réticent à se montrer, il se laisse convaincre de se faire photographier de dos pour l’affiche, le tee shirt déchiré. Cette image en fera immédiatement le sex-symbol de l’époque et le fera entrer dans la légende du cinéma. Son interprétation incendiaire déclenche l’hystérie des américaines, la censure s’en mêle. La critique salue son interprétation hors du commun. Il ne faut pas oublier Vivien LEIGH, sans doute la meilleure actrice anglaise de tous les temps, qui elle aussi réalise une grande interprétation couronnée par l’Oscar de la meilleure actrice. Pour BRANDO celui-ci lui échappe, battu par Humphrey BOGART pour « African Queen » ( pas non plus n’importe qui). Sans doute la presse est-elle irritée par un acteur qui ne supporte pas les interviews et se moque des journalistes. De toutes façon déclare que si il avait gagné l’Oscar il s’en serait servi pour caler sa porte d’entrée.
Il devient un acteur connu dans le monde entier et le sex-symbol planétaire. Aux USA le film obtient un succès énorme et en France, cette fois-ci le décollage est parti au Box-Office surtout à Paris.TOTAL FRANCE
1 553 523
ENTREES EXCLUSIVITES PARIS
177 312
TOTAL PARIS
729 175
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique