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Par Renaud SOYER le 29 Octobre 2014 à 07:37
F.I.S.T
(F.I.S.T)
13 AVRIL 1978 (USA)4 OCTOBRE 1978
- Réalisation : Norman Jewison
- Scénario : Joe Eszterhas et Sylvester Stallone
- Image : László Kovács
- Musique : Bill Conti
- Production : Norman Jewison
- Société de production : Chateau Productions
- Société de distribution : United Artists
- Format : Couleur (Technicolor) - 35 mm (Panavision) - 1,85:1 - son mono
- Durée : 145 minutes (2h25)
- Tournage : août 1977 / octobre 1977
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : Johnny Kovak
- David Huffman (VF : François Leccia) : Abe Belkin
- Melinda Dillon (VF : Sylvie Feit) : Anna Zarinkas
- Kevin Conway (VF : Gérard Hernandez) : Vince Doyle
- Peter Boyle (VF : Pierre Garin) : Max Graham
- Rod Steiger (VF : Philippe Dumat) : le sénateur Andrew Madison
- Tony Lo Bianco (VF : Serge Lhorca) : Babe Milano
- Cassie Yates (VF : Monique Thierry) : Molly
- Brian Dennehy (VF : Denis Savignat) : Frank Vasko
A Cleveland, en 1937, Johnny Kovak, immigré d'origine polonaise, et son ami Abe Belkin, renvoyés injustement d'un emploi de manutentionnaires, sont engagés par un délégué local de la Fédération des Camionneurs pour recruter de nouveaux membres. Petit à petit, grâce à son ardeur et à son éloquence, Johnny mesure l'ascendant qu'il exerce sur les hommes. Mais, au cours d'une grève longue et difficile, il est contraint d'accepter l'aide du racketteur Vince Doyle et de ses hommes de main pour faire face aux brutalités des milices patronales. Ensuite, pour développer la force de l'audience du syndicat, il en vient à traiter avec Babe Milano, un chef de la Mafia. Vingt ans plus tard, Johnny est le grand responsable de la F.I.S.T., devenue une puissante organisation nationale de près de deux millions de membres. Lorsqu'il apprend que Max Graham, le président, s'est servi des capitaux de la Fédération pour ses propres intérêts, il obtient sa démission et se fait élire à sa place. Mais le sénateur Andrew Madison a décidé d'entreprendre une croisade contre la corruption des grands syndicats et leurs compromissions avec la pègre. Alors que Johnny comparaît devant une commission sénatoriale, il apprend que son ami des premiers jours, Abe Belkiri, a été assassiné parce qu'il avait accepté de témoigner contre lui, Fou de douleur, Johnny quitte la commission après avoir insulté ses membres. Le soir, à son domicile, il est assassiné à son tour par deux inconnus.
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Le titre du film peut se lire de deux manières différentes : F.I.S.T. sont les initiales de la "Federation of InterState-Truckers" ("Fédération des Camionneurs Inter-Etats"), et le mot anglais "fist" signifie "le poing". Dans la réalité, le Syndicat dont il s'agit s'appelait "Teamsters Union" (Union des Routiers") et le personnage de Johnny Kovak s'inspire de la destinée de son président, Jimmy Hoffa, qui en fit l'un des groupements syndicaux les plus puissants des Etats-Unis. Accusé de corruption, il fit l'objet de l'enquête d'une commission sénatoriale menée par Robert Kennedy, et fut envoyé en prison. Un soir de juillet 1975, Jimmy Hoffa fut kidnappé à la sortie d'un restaurant de Detroit et nul n'entendit plus jamais parler de lui. L'enquête menée par Robert Kennedy contre Jimmy Hoffa fit l'objet d'une dramatique télévisée de Mike Newell en 1983 où Hoffa était incarné par le comédien Robert Blake. Le scénario original de F.I.S.T est l'oeuvre d'un jeune journaliste et romancier, Joe Eszterhas qui, depuis, est devenu l'un des talents les plus prometteurs d'Hollywood après avoir signé les scripts de A DOUBLE TRANCHANT (Jagged Edge, 1975), de Richard Marquand, LA MAIN DROITE DU DIABLE (Betrayed, 1988) et MUSIC BOX (1989) de Costa-Gavras. Sylvester Stallone, qui venait de triompher avec ROCKY s'investit totalement dans le projet et travailla à l'adaptation et aux dialogues du film avec Joe Eszterhas.(les fiches du cinéma).
Sylvester STALLONE démontre qu’il compte s’investir dans la conception des films dans lesquels il joue. A priori il compte rester dans une veine réaliste. Son interprétation est solide, il possède une « caisse » suffisante pour insuffler de la force à son personnage, mais peut compter sur un talent d’acteur supérieur à ce que laisse penser sa réputation pour insuffler de la profondeur à son personnage. Un bon film en tout cas à redécouvrir. Le Box Office Américain est très correct, le film possède moins d’impact sur le public Européen moins sensible à l’histoire des grands syndicats Américains. En tout cas l’envie de réaliser démange STALLONE qui ne tardera pas à franchir le pas.
ENTREES France
155 711
ENTREES Paris
69 216
ENTREES Paris
1ère semaine n°11
2ème semaine n°13
17 912(20)
14 916 (9)
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
9
NOMBRE DE SALLES
20
Budget
11 M$
Recettes US
(n°2 semaine de sortie)
20.3 M$
COTE DU SUCCES
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F.I.S.T TRAILER VO
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