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FLEUR D'OSEILLE - MIREILLE DARC BOX OFFICE 1967
FLEUR D'OSEILLE
22 SEPTEMBRE 1967
- Réalisation : Georges Lautner
- Scénario : Marcel Jullian, Michel Audiard, Jean Meckert
- Dialogues : Michel Audiard
- Compositeur : Michel Magne
- Assistant réalisateur : Robin Davis
- Directeur de la photographie : Maurice Fellous
- Production : Michel Saffra
- Distribution : Gaumont
- Tournage : 4 avril 1967/ 14 juin 1967
- Durée : 90 minutes
- Mireille Darc : Catherine
- Anouk Ferjac : Marité
- Maurice Biraud : le commissaire Verdier
- Amidou : Francis
- Henri Garcin : Jo de Fréjus
- André Pousse : Roza
- Paul Préboist : Gallière
- Henri Cogan Riton Godot
- Renée Saint-Cyr la directrice
- Dominique Zardi le tondu
Tandis que Pierrot-la-Veine, après un fructueux hold-up, se faisait abattre par la police, sa « femme », Catherine, mettait au monde un superbe garçon. Dans la maison de repos où elle apprend, sans enthousiasme, son métier de mère, la jolie veuve reçoit bientôt des visites empressées ; le commissaire d'abord qui tente de savoir d'elle où Pierrot a « planqué » les dollars volés. Il fait miroiter à ses yeux la prime de 5 millions promise à qui dévoilera la cachette. Catherine est muette ; elle ne sait rien. Se succèdent ensuite, les bras chargés de cadeaux et la bouche pleine de promesses, les anciens amis du caïd. Silence de la belle, imperturbable devant les menaces qui suivent les sourires. Mais Catherine a sa petite idée et prend bientôt la clé des champs avec sa compagne de chambre, Marité, et leurs deux nourrissons. Elles sont vite suivies de près par la bande des pittoresques truands. Une course folle s'engage, jalonnée d'arrêts-biberons, qui les mène jusqu'à la bastide de Haute-Provence, résidence secondaire du caïd défunt. Les donzelles y soutiennent un véritable siège, tout en cherchant vainement le magot. Un voisin obligeant et farfelu, peintre d'avant-garde, est entraîné dans ce carrousel de mitraillettes, sans y rien comprendre. On fusille, on pouponne, on parlemente, on s'injurie, mais Catherine tient tout ce joli monde de campeurs menaçants en respect. Elle fait une sortie fracassante lorsque les deux bébés sont enlevés : c'est une tigresse qui manie le fusil à deux coups et envoie ad patres toute la brochette des assiégeants. L'artiste, « au parfum » maintenant, remet au commissaire arrivé lui aussi sur les lieux « l'oseille » mise en pot chez lui par Pierrot, raconte à sa façon l'hécatombe des truands et Catherine, qui ne rêve plus que d'air pur et de puériculture, innocentée par lui, se voit attribuer la prime de cinq millions.
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Tourné dans la foulée de "La grande sauterelle", la nouvelle production du duo LAUTNER / AUDIARD donne une nouvelle fois le premier rôle à l'égérie du réalisateur.
Encore un film de copains qui respire la bonne humeur. Le scénario part un peu dans tous les sens, et on devine le on des futurs films de Michel AUDIARD iconoclaste, libéré, pastiche des westerns italiens à la mode.
Mireille DARC est donc l'héroïne superbe de ce western rural. Elle suscite bien l'intérêt de beaucoup de personnes que ce soit les "poulagas" ou les truands attirés par l'odeur de "l'oseille". Elle va camper une femme solide, volontaire, libre qui va régler leur compte aux truands. En tête de file, André POUSSE grand ami de AUDIARD campe encore un gangster avec sa gouaille habituelle. Plus inattendu, Henri GARCIN, joue un concurrent de charme moulé dans un pantalon, look un peu inhabituel pour l'acteur, bronzé à la manière d'un film de LEONE. Il s'en sort bien. AMIDOU prête son sourire éclatant à un bandit sympathique mais dangereux. Paul PREBOIST joue un peintre mateur et apporte de la bonne humeur au film dans un rôle un peu plus long que d'habitude.
Mireille DARC apporte toute sa fraîcheur et sa candeur au film. C'est bien malgré elle et pour défendre des bébés qu'elle va se transformer en spécialiste du fusil à pompe et mériter sa liberté. Généreuse avec LAUTNER elle donne beaucoup d'elle pour apporter les instants sexy nécessaires. Dans une scène totalement inutile mais prétexte à la voir nue, elle se baigne dans un bac d'eau en compagnie de la jolie Anouk FERJAC, elle se font des "gouzis- gouzis" à la grande joie de Paul PREBOIST qui mate la scène à la jumelle et nous aussi. Du reste Mireille DARC est très dénudée durant le film, ce qui est vraiment plaisant, l'actrice étant au comble de la beauté.
Peut être pas aussi inspiré que dans ses films précédents AUDIARD soupoudre le film de dialogues biens sentis, surtout réservés pour la bouche d'André POUSSE. Mais le scénariste pense sans doute déjà à son premier film et la collaboration entre LAUTNER et lui va s'interrompre quelques années.
Le film sort à Paris avec une sacrée concurrence, entre un James BOND et un LELOUCH. Malgré une bonne petite résistance, le film ne fera même pas les 700 000 entrées en France. C'est très dommage pour une comédie aujourd'hui oubliée, mais qui reste une petite perle du genre- à redécouvrir- cela va de soi.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
692 401
ENTREES PARIS
133 118
1ère semaine
7
16 801
5
2ème semaine
10
20 554
3ème semaine
9
18 024
4ème semaine
13
11 880
Nombre de semaines Paris
4
Moyenne salles Paris 1ère sem
3 360
Cote du succès
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FLEUR D'OSEILLE BANDE ANNONCE
Tags : MIREILLE DARC, MIREILLE DARC BOX OFFICE, FLEUR D'OSEILLE BOX OFFICE
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Commentaires
Deux peintures très vintage de la sublime Mireille Darc: http://www.caricature.fr/wp-content/uploads/2015/04/mireille-darc-portrait-sebrieu.jpg et http://www.caricature.fr/wp-content/uploads/2015/04/mireille-darc-peinture.jpg
Et ayons une pensée pour un prompt rétablissement pour notre Mireille Darc nationale !
On en fait plus des comme elle