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L'EMBROUILLE EST DANS LE SAC - SYLVESTER STALLONE BOX OFFICE 1991
L' EMBROUILLE EST DANS LE SAC
(OSCAR)
26 AVRIL 1991 (US)
28 AOUT 1991
Réalisation
John LANDIS
Scénario
Claude MAGNIER
Photographie
Mac AHLBERG
Musique
Elmer BERNSTEIN
Production
Leslie BELZBERG
Alex PONTI
TOUCHSTONE
Distribution
WARNER BROS
Durée
106 minutes
Tournage
10/09/90 - nov 90
Angelo PROVOLONE
Sylvester STALLONE
Sofia PROVOLONE
Ornella MUTI
Father CLEMENTE
Don AMECHE
Dr POOLE
Tim CURRY
Lisa PROVOLONE
Marisa TOMEI
New York, 1931. Sur son lit de mort, le père du bootlegger Angelo «Snaps» Provolone arrache à son fils une promesse : celle d'abandonner à tout jamais ses activités criminelles. Installé dans un hôtel particulier, Angelo porte désormais des costumes stricts, prend des leçons de diction auprès du docteur Poole, un éminent linguiste, et fait la chasse aux armes dissimulées par ses sbires Aldo et Connie. Il envisage aussi d'investir sa fortune dans une grande banque de Manhattan, sans savoir qu'elle est au bord de la faillite et gérée par des escrocs. Sur ce, son comptable Anthony Rossano lui annonce simultanément qu'il lui a volé 50000 dollars (reconvertis en bijoux) et qu'il souhaite épouser sa fille, devenue depuis peu sa maîtresse. En réalité, Theresa, l'heureuse élue, est une étrangère qui s'est fait passer auprès d'Anthony pour l'héritière Provolone. Quant à Lisa, la fille d'Angelo et de sa femme Sofia, elle est amoureuse d'Oscar, leur chauffeur parti à la guerre : afin de rendre leur mariage inévitable, elle raconte à son père qu'elle est enceinte de lui. Comme si cela ne suffisait pas, Nora, la soubrette, quitte son service pour épouser le riche prétendant qu'Angelo réservait à sa fille. Durant toute la journée, sous le regard attentif des policiers affectés à la surveillance de l'ex-gangster, les allées et venues se succèdent au domicile des Provolone. La mallette contenant les bijoux, confondue avec celle contenant la lingerie de Nora, passe et repasse le seuil, au gré des bévues et des confusions. Pendant qu'Angelo et Anthony cherchent mutuellement à «s'arnaquer», Lisa et Poole se découvrent une sensibilité et des passions communes. Sur ces entrefaites, une certaine Roxanne se présente pour se faire engager comme bonne. Il s'avère bientôt qu'elle est une ancienne petite amie d'Angelo, dont elle a eu une fille... Theresa, justement ! Finalement, tout s'achève pour le mieux. Angelo renonce à son association avec les banquiers véreux et assiste, radieux, au mariage de ses deux filles : Lisa avec le docteur Poole et Theresa avec Anthony.
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"Rocky 5" a été une déception au box office et on attend de voir l'orientation de l'acteur pour tenter de retrouver un nouveau souffle.
On va le retrouver dans une comédie réalisé par un ancien champion du box office, John LANDIS.
En France John LANDIS est connu pour son célèbre "Blues brothers" petit miracle du cinéma constellé de vedettes de la chanson et surtout, un film très drôle. Bref, un fillm culte.
Présenté comme un wonder boy du niveau de SPIELBERG, il va s'enfoncer avec des mauvaises comédies : "Série noire pour une nuit blanche", "Drôles d'espions", "three amigos". Mais le succès de "Un prince à New York" avec Eddie MURPHY sera une embellie, mais ce ne sont pas de bons films.
Le réalisateur va donc aborder les années 90 avec le vague remake de "Oscar" la célèbre pièce de théâtre avec Louis de FUNES.
Bien sûr la pièce n'est pas connue aux USA et de toutes façons il est difficile de reconnaître l'adaptation de la pièce par Edouard MOLINARO. Le réalisateur va se faire plaisir et encore une fois, le film sera l'occasion de proposer des participations à une multitude d'acteurs. Intention louable, mais aux USA en 1991 quel spectateur de 15 ans va reconnaître Don AMECHE, Yvonne DE CARLO (star des années 50 qui avait bien grossie) ou Kirk DOUGLAS pourtant savoureux dans le rôle du père mourant.
Parmi la pléthore d'acteurs copains de LANDIS nous reconnaissons Linda GRAY la célèbre Sue Ellen de "Dallas" et Ornella MUTI qui tente désespérement de percer aux USA...
C'est vraiment le coté positif du film qui souffre d'un trop plein de parlottes et qui est très figé. En effet LANDIS ne parvient pas à éviter l'écueil de la pièce de théâtre filmée. Qui plus est le film n'est pas drôle, ce qui est embêtant pour une comédie. Il n'est pas désagréable à voir, mais pas drôle, on sourit une fois ou deux, mais c'est tout.
Sylvester STALLONE n'est pas mauvais dans son rôle. N'oublions pas que des films comme "Rocky" ou "F.I.S.T" ont prouvé qu'il était capable d'être très bon. Là n'est pas le problème, c'est que le public l'aime dans les films d'action et il se coupe de son public habituel.
John LANDIS réalise donc un film fort bien exécuté, et ne ménage pas ces efforts pour distraire. C'est agréable à voir, mais surtout très désuet. Nous sommes en 1990 et le réalisateur semble l'avoir un peu oublié. Son film est un petit OVNI dans le paysage cinématographique américain.
Le film prend cependant la tête du box office américain le week end de sa sortie ce qui est plutôt bon signe, sauf que le BO de la semaine considéré est très faible. Mais le film chute rapidement et stoppe sa carrière à un famélique 23 millions de dollars de recette, loin de rembourser les 35 millions de budget (mais le film a sans doute coûté plus). Il termine l'année à une peu flatteuse 56ème place confirmant le déclin de STALLONE aux USA.
Il reste l'Europe pour permettre au film de se refaire une santé. Mais le public ne semble pas vouloir voir STALLONE dans une comédie. Mis à part une modeste 54ème place en Italie, l'accueil est froid. En Allemagne le film terminera à la 85ème place du Box office annuel.
Mais il reste la France où le public est fidèle à STALLONE pour tenter de sauver les meubles. Bardé d'un titre français ridicule et ringard, le film est présenté comme un remake d' "Oscar" avec DE FUNES ce qui est une erreur, car personne n'a envie de voir un remake d'un film de DE FUNES joué par STALLONE. Alors qu'elle ne fait qu'une apparition dans le film, l'accent est mis sur la présence d'Ornella MUTI, sans doute l'actrice la plus connue du film.
Pour le public français STALLONE c'est Rocky ou Rambo. Et les critiques sont très dures avec le film. De plus, l'acteur est désormais connu pour sa célèbre marionnette des "Guignols" sur Canal + qui ne font pas de la star un portrait très reluisant...
Sorti sur 40 salles à Paris, le film reçoit un accueil glacial. Avec moins de 500 spectateurs par salle la semaine de sa sortie, il ne se classe que 9ème. En France ce n'est pas mieux. Avec un parc très moyen de 130 salles, le film ne récolte que 43 000 spectateurs. Les exploitants des salles ne vont pas se poser de questions.
La deuxième semaine est effrayante avec une baisse de 80% des entrées en France et de 90% à Paris, ce qui historique. Un nouveau record bien loin de celui de "Rambo 2". Au final seuls un peu plus de 60 000 spectateurs se sont rendus dans les salles. Un désastre.
Cet accident industriel va forcément marquer la côte de l'acteur. John LANDIS ne se remettra pas de cet échec qui va le couler à Hollywood.
STALLONE va pourtant persister dans la comédie avec "Stop, où ma mère va tirer". Il ne peut pas descendre plus bas de toutes manières.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
62 074
( source CNC)
1ère semaine
43 201
130
2ème semaine
9 656
70
3ème semaine
1 943
24
4ème semaine
1 790
22
5ème semaine
847
16
6ème semaine
1 041
19
ENTREES PARIS
13 879
ENTREES BANLIEUE
10 107
TOTAL PARIS BANLIEUE
23 986
1ère semaine
9
19 794
40
2ème semaine
2 254
7
3ème semaine
512
2
4ème semaine
1 101
1
5ème semaine
151
2
6ème semaine
79
1
7ème semaine
95
2
Budget
35 M$
Recettes US
56
23,5 M$
(1 WE n° 1)Cote du succès
0
OSCAR TRAILER (VO)
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Tags : L'EMBROUILLE EST DANS LE SAC, OSCAR, SYLVESTER STALLONE, SYLVESTER STALLONE BOX OFFICE, ORNELLA MUTI, JOHN LANDIS, KIRK DOUGLAS
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Commentaires
3paulMercredi 29 Octobre 2014 à 10:00@Invité.
J'ai republié ces articles pour les remettre dans ce grand fourre tout googlesque... Cela faisait longtemps que je les avait écrit dans un style très amateur, mais sincère, chose rare sur la toile où chaque article est pompé sur l'autre et où chaque chroniqueur se prend pour le nouveau François Truffaut des cahiers du Cinéma... Bref....Vous avez raison c'est une confusion qui m'arrive souvent étant donné que "Le flic de Beverly Hills" aurait très bien pu être réalisé par John LANDIS ce qui aurait été de toutes façons une bonne chose car Martin Brest n'était pas un réalisateur du Tonnerre ( je suis en forme ce matin) mais surtout parce que John Landis a bien réalisé Le Flic de Beverly Hills 3 et la mauvaise nouvelle, c'est que pour l'occasion, là, c'était digne de Martin Brest !
Merci de me lire !
1InvitéMercredi 29 Octobre 2014 à 07:25John Landis n'a pas réalisé "Le flic de Beverly Hills" (1985), mais un autre film avec Eddy Murphy : "Un fauteuil pour deux" (1983).
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Merci Renaud, quel humour !!! Et encore bravo pour tous ces articles au ton toujours très personnel !