-
LA CITE DE LA VIOLENCE - MICHEL CONSTANTIN BOX OFFICE 1970
LA CITE DE LA VIOLENCE
(CITTA VIOLENTA)
17 SEPTEMBRE 1970 (ITALIE)
16 OCTOBRE 1970
Réalisation
Sergio SOLLIMA
Scénario
Sauro SCAVOLINI
Sergio SOLLIMAPhotographie
Aldo TONTI
Musique
Ennio MORRICONE
Production
Arrigo COLUMBO
Distribution
UNIVERSAL
Durée
109 minutes
Tournage
Jeff Heston
Charles BRONSON
Weber
Telly SAVALAS
Vanessa Shelton
Jill IRELAND
Killain
Michel CONSTANTIN
Steve
Umberto ORSINI
Jeff HESTON, un tueur à gages, est en vacance aux Bahamas avec sa maîtresse VANESSA. Ils sont poursuivis en voiture par trois hommes ; au terme de cascades mouvementées, JEFF tue les hommes,mais il est gravement blessé. Il est mis en prison où son ami l’avocat STEVE vient le voir, et arrive à le tirer de ce mauvais pas. A peone sorti, Jeff va voir son viel ami KILLAIN, un tueur drogué et lui demande de retrouver COOGAN, un des tueurs qui lui a échappé, et VANESSA qui a disparu. KILLAIN retrouve vite VANESSA et tous deux se réconcilient. Alors qu’ils vont partir, JEFF reçoit des photos le montrant lors de l’assassinat de COOGAN. Il découvre que c’est le garagiste SHAPIRO qui les a faites pour le compte de WEBER, un ponte de la mafia…WEBER veut que JEFF entre dans l’organisation ; JEFF découvre que VANESSA est mariée à WEBER. Alors qu’il manque de la tuer, il se réconcilie de nouveau avec elle, récupère les négatifs chez WEBER et l’abat. Mais VANESSA trahit à nouveau, et amène les doubles des négatifs à STEVE. VANESSA veuve de WEBER hérite de tous ses biens ; traqué par la police JEFF se poste sur un toit, et pendant qu’un ascenseur de verre monte en haut du building WEBER, il abat STEVE et VANESSA. Désespéré, JEFF pousse un agent à le descendre.
********************************************
J'ai une tendresse particulière pour ce film conte une histoire d'amour particulière entre un tueur à gages "free lance" et une aventurière. Jeff est un tueur à gages, une pointure, un as de la gâchette du genre à coller une balle dans le derrière d'une souris à 150 mètres. Mais ce monolithique tueur possède une petite faiblesse. Elle se nomme Vanessa. Nous les découvrons ensemble sur un bateau aux Bahamas. Vanessa sexy et aimant le naturisme donne le diable au corps à ce pauvre Jeff. C'est une aventurière qui sait comment soutirer ce qu'elle veut des hommes. L'occasion de découvrir Jill IRELAND très dénudée, quoique chastement filmée. C'est un beau brin de fille, il est vrai, et il est rare de voir le couple BRONSON / IRELAND fraîchement marié aussi enlacé. Mais au moins pour les scènes de lit, c'est beaucoup plus pratique. Le couple semble très amoureux à l'écran et cela se voit.
Une belle séance d'action mêlant plusieurs véhicules (cascades de Rémy Julienne) se finit par une belle tuerie en public et quelques temps au gnouf pour Jeff. Une crise existentielle prend le héros, plus monolithique que jamais en prison. Il est aidé par son pote avocat qui est aussi fiable que je suis curé de campagne. Sorti de prison, Jeff a bien envie de régler quelques comptes. Il est abordé par Weber qui compte l'embaucher dans l'organisation. Un boulot pépère rémunéré mensuellement, une sorte de fonctionnaire de la mafia. En échange, une totale obéissance envers lui. Mais Jeff est fasciné par la femme de Weber qui n'est autre que sa tendre Vanessa, et il commence à comprendre d'où viennent ses problèmes. Madame s'est casée au plus offrant. Telly SAVALAS campe un personnage très intéressant. Bien sûr, il sait quelle genre de fille est Vanessa et que Jeff est toujours amoureux d'elle, mais il sait se montrer psychologue, voire amical avec Jeff. En gros il lui offre une belle situation et lui conseille de ne plus penser avec ses .... au risque de perdre sa réputation essentielle dans le milieu. Du reste Jeff exécute un contrat ce qui vaut une belle séquence où une voiture de course défonce un mur avant d'exploser.
Jeff piège Vanessa et compte l'exécuter dans les bois. Mais comme Jean Yanne envers Mireille Darc dans " Laisse aller c'est une valse", Jeff cède devant la belle bien inoffensive devant lui. Et oui, la chair est faible. Rebelote et la belle tourneboule Jeff qui décide d'éliminer Weber. Celui-ci ne comprends pas trop l'attitude de Jeff et lui pardonne son escapade avec sa femme, qu'il connait bien. Alors qu'il parlemente avec lui, Jeff l'abat. Une belle erreur qui en fait un fugitif.
C'était Steve, l'avocat qui menait le jeu. Il compte se remarier avec vanessa devenue veuve et propriétire d'un petit empire financier. Mais vanessa qui aime toujours Jeff, qui est en fuite à l'étranger etn'a pas pardonné à Steve et lui dicte la règle du jeu/ Elle ne se mariera pas avec lui et il sera son laquet, ce que Steve accepte bien diffcilement. Au siège de la compagnie, les deux utilisent l'ascenseur extérieur. Steve est criblé de balles et meurt devant Vanessa. Bloquée dans l'appareil elle comprend qu'elle est la cible parfaite pour un tireur d'élite comme Jeff qui est planqué sur les toits en face. Elle accepte sa mort et supplie Jeff de ne pas la faire souffrir. Il la tue d'une balle en pleine tête. Désespéré, Jeff reste sur le toit et attend la policier. Un jeune flic arrive et découvre Steve assis avec son arme sur les genoux. Tétanisé par la peur il est une cible facile pour Jeff qui va au contraire le provoquer pour qu'il le tue. Il est abattu par le policier. C'est un suicide en quelque sorte.
C'est un magnifique petit film qui doit être vu et apprécié pour plusieurs raisons.
- Le thème du film ser partiellement repris par Michael WINNER dans la "version américaine" du film "Le flingueur" où BRONSON joue de nouveau un tueur tireur d'élite tourmenté.
- La relation Jeff / Vanessa est le point fort du film. Les deux acteurs ont rarement été aussi bons ensemble. Jill IRELAND joue bien et c'est à noter.
- Michel CONSTANTIN joue le rôle d'un camé, il faut le voir pour le croire.
- La réalisation nerveuse à souhait n'a rien à envier à une production américaine.
- BRONSON en 1970 est au top de son charisme alors qu'il aborde la cinquantaine.
- La musique du film est composée par Ennio MORRICONE en très grande forme. Elle rappelle souvent celle du "Clan des siciliens" une des meilleures du maestro.
En pleine "Bronsonmania" ( c'est le 5ème BRONSON à sortir cette année !) le film se classe second du box office parisien derrirèe "Le mur de l'Atlantique" avec un score satisfaisant. Un bon score quand on sait que la critique n'est pas tenre avec ce film qu'elle juge violent. Le film reste 3 semaine dans le top parisien et passe largement la barre du million de spectateur en France, pas mal pour un film de genre. Le film marche moyennement en Italie mais très bin en Espagne.
Aux USA le film ne sera distribué qu'en 1973 suite au succès surprise de "Cosa nostra", mais il ne laisse guère de traces dans le box office de l'année.
Le public n'aura pas à attendre bien longtemps pour retrouver l'ami BRONSON. "De la part des copains" encore une production européenne sort deux mois plus tard. Ce sera le sixième film de l'année avec lui, un record.
ENTREES France
1 122 178
Total ENTREES Paris
210 666
ENTREES Paris
1ère semaine n° 2
2ème semaine n° 4
3ème semaine n° 7
45 203
34 398
29 228
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
7
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
5
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
9 041
BOX OFFICE ANNUEL Italie
N° 31
BOX OFFICE Espagne – 1 030 478 entrées
COTE DU FILM * * ..
Tags : MICHEL CONSTANTIN BOX OFFICE, LA CITE DE LA VIOLENCE BOX OFFICE
-
Commentaires