• LA LUMIERE D'EN FACE - BOX OFFICE BRIGITTE BARDOT 1956

     

     

    LA LUMIERE D'EN FACE

     

    24 FEVRIER 1956

     

     

     LUMIERE-D-EN-FACE.jpg

     

    Réalisation

    Georges LACOMBE

    Scénario

    Jacques GAUTHIER

    Photographie

    Louis PAGE

    Musique

    Norbert GLANZBERG

    Production

    E.C.G

    Les films Fernand RIVERS

    Distribution

    Les films Fernand RIVERS

    Durée

    100 minutes

    Tournage

    11/07/55 - 30/08/55

    Olivia

    Brigitte BARDOT

    Georges MARCEAU

    Raymond PELLEGRIN

    Pétri

    Roger PIGAUD

     

     

    C'est le drame d'un « routier » qui, à la suite d'un accident, rate sa vie. Il conduisait une citerne, un magnifique quinze tonnes. Lui, son camarade de route et la machine faisaient équipe. Survient la jeune fille qu'il rencontre, ils s'aiment ; à chaque passage il s'arrête ; un jour il lui offre timidement le mariage et elle accepte aussitôt. Entre temps, nous apprenons qu'il est champion de tir aux pigeons. C'est en rentrant pour la retrouver, peu de temps après, que se produit l'accident : échauffement d'une roue arrière. le feu. Pour éviter de faire sauter la citerne en plein village, il accélère, traverse le pays en trombe, mais rencontre à la sortie un groupe de touristes, veut l'éviter et enfile un sentier en descente. L'arrêt sera brutal, le blessant grièvement et tuant son second. Il s'en tirera avec l'obsession de l'accident. Impossible de reprendre son métier. Le docteur, avec le maximum de ménagements, l'engage même à renoncer présentement au mariage. Mais la jeune fille insiste : elle le soignera et elle a peur d'un certain beau-père peu scrupuleux. Ils s'épousent et s'installent gérants d'un restaurant de routiers, au kilomètre 113 de la natio-. nale 7. A partir de cet instant, c'est l'évolution de leur bel amour, miné peu à peu par la fatigue d'une abstinence imposée, par le traitement et par la proximité de deux autres hommes, distributeurs au poste Antar, de l'autre côté de la route. Lutte longue, presque désespérée, d'une jeune femme qui veut rester fidèle, d'un homme que l'épreuve rend irascible et soupçonneux. De l'autre côté de la route, un jeune gars sensuel et un patron honnête, mais qui ne résistera pas au désir d'un baiser ; on suppose même que si elle accepte, il ira plus loin. Le tout s'achèvera par l'accès de jalousie du routier qui tire de sa fenêtre, blesse les deux hommes, puis s'exaspérant, tourne à la folie et s'en va sur la route à la rencontre d'un camion, « son » camion, qui s'arrête trop tard. Restent deux êtres qui s'aiment mais que le drame sépare et dont les derniers mots du dialogue demandent sans grande confiance si la vie leur réserve une chance.

     ************************************************

    Georges LACOMBE est un cinéaste largement sous estimé. Auteur de bons films avec Jean GABIN tels "Martin Roumagnac" ou "La nuit est mon royaume", il change de fusil d'épaule avec un casting renouvelé et va bénéficier de l'apport d'une actrice pourtant citée en troisième position sur l'affiche: Brigitte BARDOT. Alors qu'on cite communément "Et Dieu créa la femme" comme l'avènement de BARDOT comme symbole sexuel, il est possible de considérer LACOMBE comme celui qui le premier a su exploiter le potentiel érotique de la phénoménale starlette.

    Car il va en falloir du courage pour le brave Georges, brave homme devenu héros diminué malgré lui pour rester chaste devant la bombe atomique qu'il épouse. Celle-ci, épouse fidèle et naïve ne s'aperçoit pas qu'elle fait tourner la tête des consommateurs de sa gargote de bord de route. Robe transparente, petit corsage moulant une poitrine provocante elle a de quoi affoler le touriste de passage et de rendre fou de jalousie son mari.

    Raymond PELLEGRIN est épatant dans son rôle de citoyen lambda qui se marie à un canon. Très grand acteur (il est resté célèbre pour avoir prêté sa voix au "Fantômas" de André Hunebelle) il ne possède cependant pas un physique de jeune premier, et on n'imagine pas BB amoureuse de lui. Nous partageons sa souffrance, ses doutes, ses colères. Un rôle idéal pour lui. Georges LACOMBE joue sadiquement avec ce pauvre hère qui doit absolument se ménager et qui a sous ses yeux un terrible objet de stress.

    Il sera en concurrence avec un beau mâle joué par Roger PIGAUD à qui le marcel colle bien  à la peau. A l'opposé de Georges, Pétri ne doute pas et dégage suffisamment de phéromones pour faire craquer la belle.

    Brigitte BARDOT est une bombe de sensualité. D'abord sage, son personnage s'ouvre petit à petit au désir. Elle s'admire dans la glace puis découvre des sensations sous les rayons du soleil. Une scène assez érotique pour l'époque où elle découvre son corsage et le spectateur peut admirer sa jeune poitrine. Puis la découvrir nue de dos dans une rivière, puis se laver les pieds sur l'évier sous le regard admiratif de Pétri.

    Le film présente de bons moments de drame psychologique, Georges s'enfonce progressivement dans la jalousie avant de menacer sa femme et Georges avec un fusil. Rendu fou, il se jette sous un camion. Il s'en sortira, mais qu'en sera-t-il de son couple, Olivia semble l'aimer toujours.   

    C'est un très bon film à redécouvrir absolument. Les acteurs sont excellents et bien sûr Brigitte BARDOT éclate à l'écran, elle a rarement été aussi belle. Georges LACOMBE excelle dans sa description des drames qui frappent les gens "normaux". Il semble également avoir été inspiré par la vison du classique américain "Le facteur sonne toujours deux fois".

    Les spectateurs ne s'y trompent pas et réservent au film un bel accueil et un succès commercial évidemment dû à la présence de la belle qui ne va pas tarder à passer en tête d'affiche et devenir une superstar.

     

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    2 082 146

     

    ENTREES PARIS

     

    404 172

     

    PARIS EXCLUSIVITE

     

    157 170

     

    1ère semaine

    1

    71 026

    6

    2ème semaine

    3

    50 518

     

    3ème semaine

    3

    35 626

     

    Nombre de semaines Paris

     

    3

     

    Cote du succès

     

    * * *

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT NUE - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT NUE - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT NUE ET SEINS - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT NUE - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

     

    BRIGITTE BARDOT - LA LUMIERE D'EN FACE - 1956

     

     

    AFFICHE ITALIENNE

     

    LA LUMIERE D'EN FACE - BOX OFFICE BRIGITTE BARDOT 1956

     

     

     

    AFFICHE ITALIENNE 2

     

    LA LUMIERE D'EN FACE - BOX OFFICE BRIGITTE BARDOT 1956

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    jerome
    Mercredi 29 Mai 2013 à 05:15
    jerome

    à noter une apparition de christine gouze Reynal en cliente de la station essence. Content de voir que tu as vu aussi BB à poil ds ce film (comme moi je l'ai vu) car il semblerait qu'il y ait des versions DVD/Vidéo où cette scène de bain est censurée...un bon film de série B

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