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LA PISCINE - ALAIN DELON BOX OFFICE 1969
LA PISCINE
31 JANVIER 1969
- Réalisation : Jacques Deray
- Scénario : Jean-Emmanuel Conil et Jean-Claude Carrière
- Production : Gérard Beytout
- Sociétés de production : (SNC) ; Italie, Tritone Cinematografica
- Musique : Michel Legrand
- Montage : Paul Cayatte
- Directeur de la photographie : Jean-Jacques Tarbès
- Pays d'origine: France - Italie
- Format : couleur - Eastmancolor
- Genre : drame, policier
- Durée : 120 minutes
- Tournage : 19 août 1968 - 19 octobre 1968
- Alain Delon : Jean-Paul Leroy
- Romy Schneider : Marianne
- Maurice Ronet : Harry Lannier
- Jane Birkin : Pénélope Lannier
- Paul Crauchet : l'inspecteur Lévêque
SYNOPSIS
Jean-Paul et Marianne, amants depuis deux ans, vivent de belles et paresseuses vacances dans la magnifique maison qu'on leur a prêtée près de Saint-Tropez. Jean-Paul est un écrivain raté qui a plus ou moins renoncé à la littérature et Marianne, une journaliste qui délaisse un peu son travail pour Jean-Paul. C'est le bonheur parfait jusqu'au jour où Mariane invite un ami de Jean-Paul, Harry, à venir passer quelques jours avec eux. Harry amène avec lui sa fille Pénélope, une adolescente qui paraît plus que son âge, et dont il avait caché l'existence à tous ses amis. Harry est un play-boy sur le retour, futile et frivole jusqu'à en être antipathique. Soi-disant le meilleur ami de Jean-Paul, il lui lance cependant des « vacheries » chaque fois qu'il en a l'occasion. Et puis surtout, Harry a sans doute été autrefois l'amant de Marianne et celle-ci semble lui refaire, aujourd'hui, les yeux doux. Quoique de façon latente, le climat devient de plus en plus tendu. Le complexe d'infériorité que Jean-Paul a toujours ressenti vis-à-vis de Harry et que celui-ci se plaît à entretenir, va séparer de plus en plus nettement les deux « amis ». Se croyant délaissé par Marianne, Jean-Paul se tourne vers Pénélope dont, à sa grande surprise, il tombe éperdument amoureux. Ils deviennent amants. Dès lors, les rapports entre les quatre habitants de la villa vont être profondément bouleversés. Harry annonce officiellement à Jean-Paul que, dès le lendemain, il partira avec sa fille et que Jean-Paul ne la reverra jamais. La nuit, près de la piscine, une explication va avoir lieu. Harry veut frapper Jean-Paul, qui esquive le coup. Emporté par son élan, Harry chute dans la piscine. Jean-Paul va l'empêcher de remonter jusqu'à ce que Harry, épuisé par la fatigue et l'alcool, se noie. Jean-Paul déshabille le cadavre et le replonge dans l'eau pour faire croire à une noyade accidentelle. Après l'enterrement et le départ de Pénélope, Jean-Paul et Marianne restent seuls, dans une atmosphère intenable, rendue plus oppressante encore par les nombreuses visites d'un policier. Peu à peu, Marianne comprend tout. Elle veut partir. Mais Jean-Paul l'en empêche : ils partageront ensemble cette culpabilité. Ils échapperont à la justice, mais non à leur propre enfer, qui commence.
ANALYSE ET BOX OFFICE
"Adieu l'ami" n'est pas encore sorti sur les écrans français lorsque le tournage de "La piscine" débute en août 1968. Alors que "Les aventuriers" s'est révélé un beau succès, qu'il est nécessaire de partager avec Lino Ventura, les résultats au box office français pour Alain Delon sont plutôt en demi-teinte. Même si "le samouraï" bénéficie d'un statut de film culte aujourd'hui, on ne peut pas vraiment dire qu'il a cassé la baraque dans les cinémas et ne parlons pas du demi-échec de "Diaboliquement vôtre " aimable thriller (je reste modéré) qui lui sert la soupe. Et il serait très exagéré de dire que "La motocyclette" où il occupe un rôle en retrait face à Marianne Faithfull n'a pas non plus créé d'émeute devant les cinémas et d'ailleurs on se demande même ce qu'il a été faire dans cette galère. Certes "Adieu l'ami" sera un gros succès à la rentrée 1968 mais Delon ne peut pas le deviner. C'est pourquoi il convient de soigner le nouveau thriller qu'il va tourner adapté d'un roman de Patricia Highsmith, "La piscine".
Alain Delon a du flair et veut absolument Romy Schneider avec lui. Pour l'actrice c'est peu de dire qu'elle tourne depuis quelques années dans des films de seconde zone en second voire troisième couteau. Une potiche à l'instar d'une Jean Seberg par exemple. la liste des nanars tournés par l'actrice est édifiante : " Les vainqueurs", "prête-moi ton mari" ,"Quoi de neuf pussycat", "Triple cross", "La voleuse","Orley" une joyeuse liste de films strictement in-regardables aujourd'hui. L'interprète de "Sissi" glisse gentiment vers la catégorie des actrices has-been. Mais Delon est tenace et ce qu'il veut il l'obtient. Alors qu'elle s'apprête à tourner un autre mauvais rôle à l'international elle accepte la proposition de Delon. C'est une évidence, elle peut trouver en France un public qui ne l'a pas oubliée. Et puis quelle bonne publicité pour le film. La preuve, la télévision est là avec Alain Delon pour attendre les retrouvailles entre l'acteur et Romy à sa descente d'avion. Emotion non feinte et bon coup de publicité que les journaux ne manquent pas de relayer.
Mais le film ne se réduit pas à la présence des deux acteurs. Pour réaliser le film il est fait appel à un honnête artisan du cinéma français : Jacques Deray. Pas vraiment connu du grand public son parcours cinématographique ressemble à celle d'un José Giovanni. Scénariste, assistant réalisateur connu, il réalise des polars ou films d'espionnage de bonnes factures qui cependant ne cartonnent pas vraiment au box office. Si il a tourné avec jean-Paul Belmondo dans " Par un beau matin d'été" qui reste un des films de l'acteur qui a le moins marché de sa période faste des années 1964/1965, "L'homme de Marakech" vaut pour la beauté de Claudine Auger quant à "avec la peau des autres" c'est un film d'espionnage des plus confidentiels avec pourtant Lino Ventura. Bref un potentiel "yes man" tout acquis à la cause d'Alain Delon et capable d'écrire un scénario et de tenir une caméra.
Aujourd'hui lorsqu'on évoque "la piscine" il reste le couple Alain Delon et Romy Schneider voire une publicité pour un parfum. Et Maurice Ronet est toujours oublié. Et pourtant il reste un des meilleurs acteurs de sa génération. Déjà sa prestation dans "Plein soleil" était énorme et a largement contribué à la renommée du film. "la piscine" c'est aussi une prestation d'anthologie de cet acteur surdoué dont le seul défaut est peut-être de ne pas avoir été Alain Delon. L'acteur tourne beaucoup même si ces films ne marchent pas très bien au box office et le film va lui offrir un magnifique écrin pour son talent. Et puis Delon le considère comme son frère. Une jeune actrice en devenir est également présente sur le plateau : L'anglaise Jane Birkin au visage d'ange et à l'accent british à couper au couteau (préférer la version anglaise pour mieux profiter de l'actrice) dans le rôle de Pénélope. C'est la nouvelle petite amie de Serge Gainsbourg, qui pour l'anecdote, sera quand même assez inquiet de savoir que Alain Delon rôde autour d'elle. L'aimable Paul Crauchet complète le casting haut de gamme en interprétant le placide inspecteur Lévêque.
Pour composer la musique Michel Legrand (qui n'est pas ma tasse de thé je l'avoue) va pencher pour des thèmes éclectiques : musique jazzy, balades calmes mais aussi un peu de pop sauce tropézienne certainement "in" en 1969 mais qui datent quelque peu le film.
Avec tout cela Alain Delon se sent bien, en famille, entouré des siens. Le tournage est idyllique et on confond un peu la fiction et la réalité. Alain Delon et Romy Schneider beaux comme des Dieux et Déesses rappellent aux spectateurs qu'ils ont été intimes, et c'est quelque peu voyeurs que nous assistons à leurs rapports amoureux avec une petite touche d'érotisme en prime (mais léger quand même !) on devine aisément qu'ils ne se sont pas forcés au passage. cela rend totalement crédible l'histoire d'amour des deux personnages. Jacques Deray capte très bien l'ambiance de la côte d'Azur servant totalement la cause du film.
Mais l'enfer et la tentation vont s'introduire dans ce paradis. Il s'agit de Harry le meilleur ami de Jean-Paul qui vient leur rendre visite avec sa jeune fille Pénélope. Et comme le dit si bien Voltaire: "Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge".De prime abord tout ce petit monde s'apprécie. Mais au fur et à mesure du déroulement du film quelques fissures se font jour dans cette belle amitié. Harry est un splendide m'as-tu-vu, un feu follet qui a réussi dans le show-biz et qui flambe la vie, c'est un jouisseur. Cette réussite l'autorise à critiquer voire ironiser sur Jean-Paul. Celui-ci est taciturne et semble faire un petit complexe d'infériorité par rapport à Harry. Très rapidement, dès le lendemain, suite aux questions de Harry le spectateur commence à comprendre la personnalité de Jean-Paul. C'est un écrivain, raté, qui a un lointain travail de publiciste peu motivant. On comprend aussi que Harry a été l'amant de Marianne. Jean-Paul semble redouter Harry et peut être doute-t-il de Marianne. Elle, est en dehors de tout cela. Elle aime Jean-Paul mais est aussi amie avec Harry. Mais en fait malgré ce qu'il laisse sous entendre, Harry n'a peut être pas laissé Marianne par lassitude, mais peut être est-elle tombé amoureuse de Jean-Paul. Car ce qui inquiète Harry, c'est bien le charisme indéniable de son "ami". Et sa fille la charmante Pénélope, pourrait peut être tomber sous le charme de Jean-Paul. Ce dernier l'a-t-il senti ? Toujours utile qu'il entreprend un jeu trouble avec la fille d'Harry. Ce dernier en bon jet-seteur ramène une troupe de "copains" de St Tropez à la villa et la fête bat son plein. Le quatuor joue un jeu de séduction les uns envers les autres qui aura des conséquences. Harry en veut beaucoup à Jean-Paul de vivre avec Marianne. Il va lui faire sentir en le rabaissant constamment. Lorsque Jean-Paul lui dit qu'il n'écrit plus, Harry réplique par un cinglant "ça vaut mieux, d'ailleurs". Bref, à la longue, Harry devient un sacré casse-bonbons et je reste poli. Il continue de plus belle de rabaisser Jean-Paul , "Tu bouffes mes restes" lui lance-t-il . Jean Paul commence à l'avoir mauvaise et le regarde d'un œil torve. Et là on peut féliciter l'immense talent de Maurice Ronet, le spectateur a vraiment envie de lui mettre son poing dans la figure.
Harry descend en ville avec Marianne, et Jean-Paul reste avec Pénélope. Celle-ci révèle qu'elle n'aime pas spécialement son père et que ce dernier méprise Jean-Paul et qu'il pourrait reprendre Marianne comme il veut. Imprudente ou manipulatrice Pénélope qui met le feu aux poudres dans l'esprit de Jean-Paul. En ville Marianne et Harry discutent autour de son cas et on apprend qu'il a été dépressif et alcoolique. Quand ils reviennent à la villa, ils ne trouvent pas Jean-Paul et Pénélope, ces derniers ont été à la mer, tous les deux. Pénélope a-t-elle couché avec Jean-Paul ? On ne le saura jamais, mais probablement que non. En tout cas Harry le croit et d'un seul coup décide de partir le lendemain, ce que voulait Jean-Paul qui ne supporte plus ce sacré "pèle-jonc". Mais, dommage collatéral, Marianne craque et le couple implose en une soirée. Jean-Paul couche en bas de la villa et Harry rentre bourré comme un chameau. Il retrouve Jean-Paul autour de la piscine. Il l'invective et l'humilie une dernière fois. Ce dernier le provoque sur Pénélope. Harry tombe dans la piscine. Jean-Paul le noie lentement et en plusieurs étapes avec un sadisme rare, en prenant vraisemblablement son pied, et nous aussi, merde, c'est qu'il était vraiment lourd ce Harry ! Décidément Maurice Ronet n'a pas de chances avec Alain Delon, c'est la deuxième fois que ce dernier l' assassine après "Plein soleil". Mais rassurez-vous les deux acteurs étaient très amis dans la vie.
La tension redescendue, on pourrait croire que le film perd de sa force en l'absence d' Harry. Il n'en est rien car Romy Schneider apparait à la lumière et son rôle sera déterminant. C'est l'intervention de l'inspecteur Lévêque qui lui fait comprendre ce qu'il s'est passé cette nuit là. L'inspecteur interprété par un Paul Crauchet des grands jours est doux, poli mais pas idiot. Petit à petit il tisse sa toile autour de Jean-Paul, il lui manque cependant un élément de taille: le témoignage de Marianne qui pourrait confirmer que Jean-Paul n'était pas couché avec elle durant la nuit. Que va-t-elle décider ? Le couple résistera-t-il à cet aspect sombre de la personnalité de Jean-Paul ? Et bien oui. Marianne aime trop Jean-Paul et il est difficile de lui résister, à fortiori de le livrer à la police. Le couple restera ensemble complice de la mort de Harry, qui, entre parenthèse, n'aura pas bouleversé ses "amis"...
Ce huis clôt formidable a gardé toute sa force 40 ans après. Alain Delon est monolithique et parle peu. Tous ses gestes sont désinvoltes et montrent un profond ennui, une lassitude latente. Mais le lymphatique fainéant se transforme en tueur froid pour commettre son acte irréparable. Pour moi, cela reste peut être la meilleure interprétation d'Alain Delon car il n'aura échappé à personne que Jean-Paul est Alain Delon ou plutôt que Alain Delon est Jean-Paul.
Romy Schneider est devenu enfin une femme sublime à l'écran pour les français. Une composition tout en retenue et en subtilité. Le public français l'a redécouverte et les propositions de tourner en France vont s'accumuler. Une superbe seconde carrière va s'ouvrir à elle et ses meilleurs rôles l'attendent. Pour le public français elle ne va plus être "Sissi" mais "Romy". Elle va d'ailleurs tourner rapidement un film un peu dans le même genre, un thriller à légère tendance érotique "Qui ?" avec Maurice Ronet compagnon de "La piscine". Eternel oublié du film, Maurice Ronet livre une composition hallucinante qui marque les esprits.
Jane Birkin se contente pour le moment d'exposer son joli minois. Difficile de dire si elle va percer au cinéma. En tout cas c'est le vœu de Serge Gainsbourg qui va tourner avec elle "Slogan" et "cannabis" des films qui sentent bon la période hippie de la fin des années 60.
Jacques Deray aura parfaitement su s'effacer pour laisser la place à Alain Delon devant la caméra. Mais il parvient à bien utiliser le décor naturel du film pour instaurer un certain climat tout en n'oubliant pas de se consacrer à l'enquête policière dans la seconde partie du film. A l'instar d'un Louis de Funes qui ne pourra se passer d'un "yes man" comme Jean Girault, Alain Delon va entreprendre avec Jacques Deray une fructueuse collaboration faite de hauts et de moins hauts. En tout cas Alain Delon a suffisamment confiance en son talent pour les confier les rênes de sa future et ambitieuse production "Borsalino" avec jean-Paul Belmondo. Alors que le tournage de "La piscine" s'achève, Alain Delon peut constater le succès au box office de "Adieu l'ami" avec Charles Bronson. De bon augure car l'acteur va vivre sa périodes la plus intense au box office.
Le film sort le 29 janvier 1969 à Paris et réalise selon le Film Français 57 490 entrées ( 13 350 entrées au Balzac, 7 480 entrées au festival, 9 800 au Max Linder, 16 630 entrées au Miramar 7 045 au Paramount Montmartre, 3 405 au Publicis Orly). Si la date de sortie en plein hiver peut sembler étrange elle est judicieuse dans le fait que durant le mois de janvier 1969 en France il y a la domination d deux films sortis en fin d'année 1968 "Le livre de la jungle" et "Le gendarme se marie" et fin février 1969 la sortie du "Cerveau" avec Bourvil et Jean-Paul Belmondo. "La piscine" sort donc dans une période qui lui permet de prendre la tête du box office hebdomadaire français en 5ème semaine avec 207 000 entrées en 56 salles. Pas un score impressionnant certes avec beaucoup de salles, mais le film va conserver plus de 50 salles durant plusieurs semaines ce qui va lui permettre de rester 13 semaines dans le top 5 dans un box office de 1969 pas très spectaculaire il est vrai. Avec 2 100 000 entrées pour l'année 1969 et 2 344 000 entrées au total le film parvient devenir top 9 des films sortis en France en 1969.
Pour un polar psychologique c'est un score très correct, bien supérieur à un "Diaboliquement vôtre" par exemple, mais il est vrai que ce dernier n'a pas bénéficié de la présence de Romy Schneider.
- BRUXELLES - le film sort en exclusivité le 27 février 1969 en concurrence avec "Mayerling". Il s'impose en tête du box office hebdomadaire avec 1 109 000 francs belges (Capitole, Colisée,Métropole) soit environ 18 500 spectateurs en 3 salles. Il conserve la tête du box office bruxellois la semaine suivante avec 761 000 francs de recettes (environ 12 700 entrées). Au total "La Piscine" rapporte 3 054 000 francs de recettes soit environ 50 000 spectateurs pour son exclusivité Bruxelloise.
- ITALIE - le film se comporte très bien étant donné qu'il se classe 36ème de la Saison 1968/69 avec un peu plus de 900 millions de lires de recette. Cette recette équivaut à environ 2 800 000 spectateurs soit un score supérieur au score Français.
-ESPAGNE le film marche également très bien avec plus de 1.7 millions de spectateurs soit le double du "Clan des Siciliens).
Entre la France, l'Espagne et l'Italie le film a attiré environ 7 millions de spectateurs un score très satisfaisant qui compense aisément un score français correct.
USA S'il fut un franc succès en Europe, il n'en est pas forcément de même sur d'autres continent. Par exemple ce fut même un bide cinglant aux USA avec seulement $28 550 dans les salles clés de Variety qui représentaient environ 40% des recettes américaines des films français. Il en fut de même en Asie de ce que j'ai pu lire. Y compris au pays du soleil levant ou Delon était pourtant aussi populaire qu'en Italie. (Laurent Aumaitre)
Avec le temps le film a gagné un réel statut culte sans doute plus lié à son iconographie rappelant une époque française fantasmée : Saint Tropez, la dolce vita etc. et à la beauté de son duo qu'à la qualité première du film qui est un brillant thriller psychologique. Le duo Delon / Schneider se reformera pour l’exécrable navet "L' Assassinat de Trotsky" qui aura la bonne idée de ne pas marcher du tout au box office.
CATÉGORIE RANG ENTRÉES SALLES ENTRÉES FRANCE 9 2 344 241 1ère semaine FRANCE 11 51 535 7 2ème semaine FRANCE 6 76 333 14 3ème semaine FRANCE 3 144 971 28 4ème semaine FRANCE 2 217 517 47 5ème semaine FRANCE 1 207 215 56 6ème semaine FRANCE 1 147 513 59 7ème semaine FRANCE 2 112 993 53 8ème semaine FRANCE 2 115 529 51 ENTRÉES PARIS BANLIEUE 670 000 1ère semaine 1 57 490 6 2ème semaine 1 53 400 3ème semaine 1 52 311 4ème semaine 3 47 756 5ème semaine 3 36 175 6ème semaine 5 24 125 ENTRÉES ITALIE 36 2 800 000 BOX OFFICE ESPAGNE 1 701 410 BOX OFFICE USA Cote du succès * * * * * (Le chiffre Parisien est celui que le distributeur a communiqué au Film Français en 1969, le chiffre France de la première est issu du CNC)
( Document Didier Noisy)
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