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LE CERCLE NOIR - BOX OFFICE CHARLES BRONSON 1973 - MISE A JOUR
LE CERCLE NOIR
(THE STONE KILLER)
8 AOUT 1973 (USA)
4 OCTOBRE 1973
Réalisation
Michael WINNER
Scénario
Gerald WILSON
Photographie
Richard MOORE
Musique
Roy BUDD
Production
Dino DE LAURENTIIS
Distribution
Warner Columbia
Durée
100 minutes
Tournage
Lou Torrey
Charles BRONSON
A] Vescari
Martin BALSAM
Leslie Daniels
Norman FELL
Guido Lorenz
David SHEINER
Inspecteur de police new-yorkais. Lou Torrey, accusé de faire un usage abusif de son arme, est muté à Los Angeles. Une enquête l'amène à arrêter Armitage, tueur connu pour ses accointances avec la Mafia, et à l'escorter jusqu'à New York Armitage lui apprend qu'un gros coup se prépare et mentionne le nom de Weyston. Torrey n'y prêterait garde. Armitage ne se faisait abattre aussitôt par un commando, téléguidé par AI Vescari, chef de la Mafia sicilienne, et destiné à supprimer des témoins gênants. Ce dernier prépare en effet une réunion de tous les chefs de la mafia new-yorkaise, dans le but de les liquider et de venger ainsi la Nuit des vêpres siciliennes, du 10 avril 193 1. Ce qu'ignore, à ce point de l'enquête, Torrey, qui ne dispose alors que du témoignage de Jumper, un voleur à la tire, arrêté en possession des plaques du véhicule du commando. Jumper lui fournit une piste : Langley, joueur de trombone et tueur à ses heures. PréalablemenL Torrey enquête sur les deux seuls Weyston fichés : une hippie et un membre des " Black Panthers". Bien qu'il semble étranger à l'histoire, le commissaire, qui suspecte un règlement de comptes entre communautés, exige l'arrestation du Noir. Contre son avis, Torrey le fait libérer. Ceci lui vaut l'estime de la communauté noire, qui lui en dit plus sur Langley. Malheureusement, après une folle course-poursuite avec Torrey, Langley se tue. Seul subsiste l'indice d'une hypothétique " planque " en plein désert. Pour la déceler, une seule solution : libérer Jumper qui les mènera peut-être au repaire. Effectivement, sur place, à l'insu de tous. un mercenaire entraîne des vétérans du Viêt-nam en vue de l'attentat manigancé par Vescari. Quand il apprend que Jumper cherche à le joindre, il ordonne qu'on l'en débarrasse. Torrey suit Jumper en hélicoptère. Il recueille in extremis ses dernières paroles et l'adresse de la planque : la maison indienne de Weyston, un lieu-dit ! Torrey fait encercler le repaire, abat l'un des pontes de la Maria, mais intervient trop tard pour le reste des troupes, déjà à New York où s'organise la réunion fatale. Durant la nuit. Torrey compulse les archives concernant la Mafia et découvre la date anniversaire du 10 avril. Soit le lendemain ! Quand la police débarque sur les lieux, le commando a déjà accompli sa sinistre besogne. L'affaire éclaircie, Torrey se poste à la sortie de l'église où le pieux Vescari confesse quelques pêchés véniels
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Dino de LAURENTIIS en producteur avisé, sait qu’un film doit pénétrer le marché américain pour être rentable. Grâce à Charles BRONSON il a connu un beau succès avec " Cosa nostra" qui surfait quand même très nettement sur le succès du "Parrain" mais cela De LAURENTIIS n'en a cure. Toujours sous contrat avec le producteur BRONSON va cette fois jouer le rôle d'un flic aux méthodes plutôt expéditives. D'ailleurs ce personnage , le "Stone killer" n'est pas sans rappeler un certain Inspecteur Harry incarné par Clint EASTWOOD qui a connu un succès très important en 1972. Mais comme De LAURENTIIS joint l'utile à l'agréable, il n'oubliera pas d'inclure une histoire de mafia dans le film histoire d'attirer le maximum de public. Pour être certain du résultat final il s'adjoint les services du réalisateur Michael WINNER qui a tourné deux fois avec BRONSON et pas les moindres des films, le très bon "Les collines de la terreur" et le fantastique "Le flingueur".
Dès le début du film on voit BRONSON qui interprète un flic, Lou TORREY, poursuivre un truand dans un immeuble. Celui-ci est abattu par Lou devant les journalistes. Méthodes expéditives à la « Dirty HARRY » et Lou est transféré à Los Angeles, comme de bien entendu. De là, une enquête mille fois vue va débuter qui verra son lot de poursuites en voitures, dont une très longue entre Torrey et un bandit à moto, flinguages en tous genres, hippies, fille seins nus, bref le cahier des charges est rempli. Quelques bons moments cependant : un sympathique massacre de quelques Parrains histoire de recouvrir de peinture bien rouge les costumes des acteurs. Signalons aussi une très belle chute d'un mannequin du haut d'un immeuble jusqu'au choc du "corps" heurtant le trottoir. Rassurons nous on voit à peine qu'il s'agit d'un mannequin flottant au vent.
Après avoir interprété un homme de main de la mafia, un indien vengeur et un tueur à gages, Charles BRONSON joue donc un flic assez monolithique, au flingue facile tout comme l'Inspecteur Harry. Il parvient tout de même à réaliser l'exploit de réciter encore moins de répliques que son illustre modèle. Michael WINNER aligne sagement les séquences attendues sans grande imagination. C'est un polar qui ressemble à un..polar.
Le découpage et la réalisation rappellent inévitablement les séries américaines des années 70, telles « Kojak » par exemple et d'ailleurs le casting est composé d'inévitables trognes des années 60 et 70 dont Martin BALSAM acteur oscarisé mais que l'on voit finalement peu dans le film. Nous citerons Paul KOSLO, Jack COLVIN ou Norman FELL.
BRONSON manque de recul dans ce rôle et surjoue méchamment. Où est passé l’acteur fin et inspiré ? Malheureusement le film flope aux USA avec seulement 1.5 millions de recettes en rentals. De quoi décevoir De LAURENTIIS qui se demande s'il a eu raison de signer un contrat avec BRONSON. Pour son prochain film changement de programme avec le western "Chino" réalisé par John STURGES. Mais BRONSON et WINNER ont prévu de se revoir bientôt.
Le film marche mieux en Europe. En France il sort sous le titre "LE cercle noir" qui n'a rien à voir avec le film mais qui sonne bien et rappelle "Le cercle rouge" gros succès de Jean-Pierre MELVILLE en 1970. Le film prend une jolie seconde place au box office parisien malgré des critiques pas très agréables comme d'habitude. Avec un million de spectateurs en France, le public prouve son attachement pour BRONSON et c'est vraiment pas mal au vu de la qualité disons moyenne du film qui reste un peu méconnu du public français.
CATEGORIE POS NOMBRE SALLES ENTREES FRANCE 36 1 053 667 ENTREES PARIS BANLIEUE 185 351 1ère semaine 2 67 967 12 2ème semaine 3 57 046 3ème semaine 4 40 561 66 BOX OFFICE USA RENTALS 3 1.3 M$ Cote du succès * * TRAILER US DU CERCLE NOIR EN ANGLAIS
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Tags : CHARLES BRONSON, CHARLES BRONSON BOX OFFICE, MICHAEL WINNER, LE CERCLE NOIR, THE STONE KILLER
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Commentaires
1adda chentoufSamedi 23 Août 2014 à 13:33Ce polar spectaculaire avait obtenu un succès considérable en Algérie en 1977, comme la plupart des films de Bronson de cette époque. A Alger le film fut distribué dans 5 salles et à Oran dans 3 salles d'exclusivité, ce qui est énorme. Dans ma ville natale Mascara ou je l'avais vu 2 fois de suite il fit fait un tabac au cinéma "Vox" . Bronson était ( avec Eastwood) la star américaine préférée du public Algérien. J'aime bien ce film.
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Bonjour Adda
J'ai mis exprès l'affiche US du film où l'influence de Dirty Harry est totalement visible... Disons que coincé entre "Le flingueur" et "Le Justicier" c'est un film moyen qui ne plaira qu'aux fans de Charlie !