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LE DIABLE ET LES 10 COMMANDEMENTS - BOX OFFICE LOUIS DE FUNES 1962
LE DIABLE ET LES DIX COMMANDEMENTS
14 SEPTEMBRE 1962
Réalisation
Julien DUVIVIER
Scénario
Julien DUVIVIER
René BARJAVEL
Maurice BESSY
Dialogues
Michel AUDIARD
Henri JEANSON
René BARJAVEL
Photographie
Roger FELLOUS
Musique
Georges GAVARENTZ
Guy MAGENTA
Micje MAGNE
Production
Ralph BAUM
Distribution
CINEDIS
Durée
130 minutes
Tournage
26/03/62 - fin mai 62
Jerome CHAMBARD
Michel SIMON
Micheline
Micheline PRESLE
Françoise BEAUFOT
Françoise ARNOUL
Denis MAYEUX
Charles AZNAVOUR
Garigny
Lino VENTURA
Dieu
FERNANDEL
Pierre MESSAGER
Alain DELON
Clarisse ARDANT
Danielle DARRIEUX
Germaine MESSAGER
Madeleine ROBINSON
Didier MARIB
Jean-Claude BRIALY
Antoine VAILLANT
Louis DE DUNES
Prologue A : Homme à tout faire dans une communauté de religieuses, Chambard va être renvoyé par la mère supérieure parce qu'il ne cesse de jurer. Mais l'évêque en visite, un ami d'enfance, intervient en sa faveur à condition qu'il apprenne les dix commandements. 1. Le riche Philip a offert un collier de grand prix à Françoise, la jeune amie de sa femme Micheline, pour qu'elle devienne sa maîtresse. Françoise fait croire à son mari Georges qu'elle a trouvé un ticket de consigne dans un taxi. À la gare, Georges récupère un sac dans lequel Françoise a glissé le bijou... qu'elle découvre peu après au cou de Micheline. 2. B Denis, jeune séminariste, a juré de venger sa soeur, qui vient de se suicider. Il provoque Garigny, le souteneur responsable, et se fait abattre par lui devant un ami inspecteur. 3. C Dieu en personne rend visite à des paysans. Sur le point de mourir, la grand-mère lui demande d'accomplir un miracle. Le grand-père retrouve l'usage de ses jambes, mais en réalité, il simulait la paralysie pour ne plus travailler. Quant à « Dieu », il venait de s'échapper d'un asile psychiatrique... 4. D Pierre Messager rend visite à Paris à l'actrice Clarisse Ardant qui, selon son père, serait sa vraie mère. Mais en découvrant une femme légère et futile, il reviendra bien vite auprès de ceux qu'il considère comme ses vrais parents. 5. E Victime d'un hold-up à la banque dont il est le caissier, Didier retrouve son agresseur et lui dérobe la valise contenant le produit du larcin. Mais, dans un bar, il échange par mégarde la valise avec celle d'un ouvrier du bâtiment. C'est lui qui sera arrêté par la police.Dans les années 50 et 60, les films à sketches sont une occasion de pouvoir bénéficier d' acteurs prestigieux. En 1962 le genre est toujours régulièrement visité et "Le diable et les 10 commandements" est l'occasion pour Julien DUVIVIER de délivrer quelques portraits acides dont il a le secret, bien aidé en cela par les scénarii de BARJAVEL entre autres et des dialogues de Henri JEANSON et même de Michel AUDIARD pour un des segments du film. Chaque sketche est commenté par le Diable en personne qui a la voix de Claude RICH et la forme d'un serpent. Un sketche ne sera pas diffusé en France, mais seulement en Allemagne et au Japon, avec entre autres, Mireille DARC dans la distribution." Tu ne déroberas point" est un sketche assez anodin mais drôle par ses dialogues signés Michel AUDIARD. Nous retrouvons Jean-Claude BRIALY jamais très loin de son ami Alain DELON dans le rôle d'un employé de banque iconoclaste convoqué par son Directeur qui lui reproche ses retards quotidiens. Didier MARIB explique qu'il est fatigué à cause de ses conquêtes féminines. Il se fait renvoyer mais doit terminer sa semaine. Par une pure coïncidence, il est victime d'un hold-up commis par Antoine VAILLANT joué par DE FUNES. L'occasion pour l'acteur de prouver qu'il est devenu une valeur sûre du rire, qui, si elle ne s'est pas encore traduite par un succès massif au box office est en tout cas un motif de tourner très régulièrement dans des productions importantes.Le hold up se déroule d'autant mieux que Didier fait du zèle suite à son éviction de la banque. Mais il a reconnu l'auteur du larcin et le contacte pour le faire sortir de chez lui en lui faisant croire à un chantage. Il dérobe le butin durant son absence. Alors qu'il retourne chez lui, il est convoqué par la police pour reconnaître d'éventuels suspects et sauve la tête d'Antoine qu'il ne dénonce pas. Après une dispute les deux se mettent d'accord pour partager le magot. Hélas, par mégarde, Didier a échangé sa mallette avec celle d'une cloche interprété par un Jean CARMET des plus rondouillards. Ils se retrouvent donc avec une mallette remplie d'un casse croûte. Les deux compères se disputent. Pendant ce temps, le clochard se fait arreter par la police avec sa mallette pleine de billets. Le larçin n'aura profité à personne.Louis DE FUNES maîtrise son personnage nerveux et colérique et offre une prestation assez drôle qui contraste avec la prestation enjouée et désinvolte de BRIALY. Un sketche plaisant a défaut d'être très original.Le film reçoit un accueil chaleureux de la part du public parisien. Après une entrée à la seconde place des exclusivités, il parvient à prendre la première place en seconde semaine. Après une belle exclusivité, il obtient un beau succès dans les salles des quartiers. Au total plus de 600 000 spectateurs se rendent dans les salles de Paris Banlieue. La province est peut être un peu moins sensible au film, mais au final, le film approche des deux millions de spectateurs ce qui est très satisfaisant pour un film à sketches.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
24
1 848 021
ENTREES PARIS
450 428
ENTREES BANLIEUE
154 262
ENTREES PARIS BANLIEUE
604 690
exclusivité parisenne
1ère semaine
2
36 652
3
2ème semaine
1
46 736
3
3ème semaine
2
42 838
3
4ème semaine
3
34 350
5ème semaine
5
32 005
6ème semaine
7
25 349
(source CNC)
Quartiers (semaine du 29/01/1963)
1ère semaine
1
75 099
21
2ème semaine
1
49 550
19
Nombre de semaines Paris
Moyenne salles Paris 1ère sem
12 217
Budget
Box office annuel Espagne
521 686
Box office annuel Italien
98
Cote du succès
* *
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Tags : LE DIABLE ET LES 10 COMMANDEMENTS, LOUIS DE FUNES, LOUIS DE FUNES BOX OFFICE
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