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LE GENDARME EN BALLADE - BOX OFFICE LOUIS DE FUNES 1970
LE GENDARME EN BALADE
28 OCTOBRE 1970
Réalisation Jean GIRAULT Scénario Jacques VILFRID
Jean GIRAULT
Photographie Pierre MONTAZEL Musique Raymond LEFEVRE Production Gérard BEYTOUT
SNC
Distribution SNC Durée 97 minutes Tournage mai 70/ juillet 70 Cruchot Louis DE FUNES Gerber Michel GALABRU Josépha Claude GENSAC Fougasse Jean LEFEBVRE Merlot Christian MARIN Tricard Guy GROSSO Berlicot Michel MODO Le maréchal des logis chef Cruchot a été mis à la retraite comme toute la brigade, pour être remplacés par une équipe plus jeune et aux méthodes plus modernes. Six mois plus tard, Cruchot s'ennuie ferme en retraite dans le château de son épouse, pourtant débordante d'attention à son égard pour le sortir de sa morosité : promenades à cheval, système de surveillance ultra sophistiqué de la propriété n'obéissant qu'à ses ordres, visite du curé… Rien n'y fait, même le lavage de la voiture qu'il revendique…Lors d'une visite inopinée, l'adjudant Gerber et sa femme, pris au départ pour des intrus, tombent dans une ancienne oubliette grâce au fameux système de détection radar offert par Josépha. Cruchot montre alors à Gerber son musée-souvenir, ils évoquent leur passé révolu à la gendarmerie de Saint-Tropez. Puis ils reçoivent un vieux compagnon de service, le gendarme Merlot, qui leur apprend que Fougasse est devenu amnésique. Également accompagné de leur collègues Tricard et Berlicot, ils décident d'aller porter secours à leur ancien camarade et de faire un pèlerinage aux sources. Cependant, trop excités à l'idée de porter à nouveau l'uniforme, les Gendarmes entrent dans l'illégalité, côtoient malgré eux les hippies, déjouent un jeu d'enfants extrêmement dangereux et retrouvent cette sympathique et bienvenue complicité avec les sœurs dont la meilleure conductrice (sœur Clothilde) est devenue Mère supérieure du couvent devenu orphelinat. Malgré la traque acharnée de leurs successeurs, ils brilleront une fois de plus. Ainsi ridiculisés, les « nouveaux » devront rendre la place à leurs aînés, trop heureux de reprendre leur poste de gendarmes de Saint-Tropez et de recevoir un hommage mérité.
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Si "Hibernatus" a marché correctement en 1969, l'année 1970 a mal débuté pour De Funès. Comptant changer de style avec "L'homme orchestre", l'acteur se retrouve avec un film certes déroutant pour les fans mais qui ne dépasse que de justesse la barre des 2 millions de spectateurs en France. Est-ce une alerte due à un tassement du box office à la fin des années 60 ? Ou un signe que le public se lasse ? En tout cas un nouveau "gendarme" est mis en chantier aux dates habituelles de tournage à Saint-Tropez. L'impression qui domine a la vision du film c'est que Jean Girault ainsi que les scénaristes ont écrit un film qui tient sur un timbre poste. C'est très clair: les acteurs improvisent totalement afin de remplir la pellicule. Attention, ces comédiens sont très compétents, mais le spectateur s'ennuie un peu. Le début du film qui voit Cruchot à la retraite dans le château de sa femme permet aux spectateurs de profiter de Claude Gensac qui sera bien absente dans le reste du film. L'intrigue du film est très très faible entre la tentative de faire recouvrer la mémoire a Fougasse qui est l'occasion de procurer un rôle plus conséquent pour Jean Lefebvre, ainsi qu'un peu plus de texte pour Christian Marin devenu une vedette de la télé dans la série "Les chevaliers du ciel". La pêche aux nudistes sent le déjà vu et la scène "hippiesque" est sympathique sans plus. Pas grand chose à tirer en fait dans ce concours de grimaces ou De Funès s'en donne à cœur joie et qui comprend une scène finale, celle de la bombe, presque improvisée et très longue.
La question est donc de savoir comment le film va se comporter au box office dès lors que de nouveaux acteurs de comédie pointent le bout de leur nez tels Pierre Richard ou Jean Yanne.
Les critiques ne sont pas très bonnes et le film ne parvient à accrocher la première place du box office parisien barré par une forte concurrence: "Le cercle rouge" et "Les novices" avec Bardot. Le film parvient à se maintenir ans le top 3 durant trois semaines. La stratégie de l'exploitation du film est de monter en puissance durant les fêtes de fin d'année et cela marche. Avec un nombre de copies conséquents le public familial se rend en nombre dans les salles et le film sort grand vainqueur de la période des fêtes. Sur sa lancée le film tient la tête du box office en janvier avant de se faire passer devant par "Le voyou" le film de Claude lelouch un autre grand gagnant de la saison.
Le film atteint plus de 4.8 millions de spectateurs au forceps ce qui est à la fois rassurant car de Funes occupe une nouvelle fois la première place du box office annuel France mais avec une baisse de deux millions de spectateurs par rapport au "Gendarme se marie". L'honneur est intact et De FUNES atteint le sommet du top après les années 1964,65,66,67,68. Les années 70 débutent bien. Cependant au vu de la baisse des entrées de la franchise et du départ de Jean Lefebvre, la franchise est mise en sommeil ce qui n'empêche pas Jean Girault mettre en chantier rapidement une comédie policière "Jo" toujours avec Louis de Funès. Mais celle-ci ne sortira qu'à la rentrée 1971 histoire de laisser souffler le public.
POS ENTREES SALLES ENTREES FRANCE 1 4 870 609 1ère semaine 6 84 627 12 2ème semaine 6 90 359 24 3ème semaine 5 104 335 28 4ème semaine 7 64 371 33 5ème semaine 8 63 689 26 6ème semaine 8 66 681 32 7ème semaine 3 86 813 39 8ème semaine 1 302 641 79 9ème semaine 1 737 643 148 10ème semaine 1 325 667 127 11ème semaine 1 259 951 118 12ème semaine 1 216 055 112 13ème semaine 2 160 929 108 ENTREES PARIS 881 489 1ère semaine 3 76 734 9 2ème semaine 3 56 423 3ème semaine 5 32 205 Cote du succès * * * * * *
chiffres France : Fabrice FermentCLIQUEZ SUR LES PHOTOS POUR LES VOIR EN GRAND FORMAT ET EN HD
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