• Réalisation : André Cayatte
• Scénario, adaptation : André Cayatte, Gérard Oury
• Dialogues : Denis Perret, Jean Meckert
• Assistant réalisateur : Serge Vallin
• Images : Christian Matras
• Musique : Louiguy (Éditions Hortensia)
• Durée : 96 minutes
• Affichiste : Clément Hurel
• Pellicule 35 mm, noir et blanc - Son système Optiphone
• Tirage Laboratoire G.T.C Joinville
• Directeur de production : Robert Sussfeld
• Tournage du 23 janvier au 29 mars 1958 dans les studios de Boulogne, à l'aéroport de Paris et à Venise (Italie)
• Production : Paris Union Films, Franco London Films, Gaumont (Paris) C.E.I Incom S.P.A (Rome) - Franco-Italienne
• Chef de production : Henry Dutchmeister
• Producteur délégué : Alain Poiré
• Distribution : Gaumont
• Genre : Drame

• Michèle Morgan : Marie-José Vauzange
• André Bourvil : Pierre Tardivet
• Ivan Desny : Gérard Durieu
• Gérard Oury : docteur Bosc
• Sylvie : Mme Tardivet mère
• Julien Carette : Albert Benoît
• Sandra Milo : Ariane
• Pierre Brice : Jacques

Cultivée et sensible mais défavorisée par un visage ingrat qui la condamne à demeurer vieille fille, Marie-Josée Vauzange, sur une initiative de ses parents, rencontre Pierre Tardivet, un petit professeur besogneux qui cherche l'âme sœur par petites annonces. Ils se marient peu de temps après que Véronique Vauzange, la sœur cadette, a épousé Gérard Durieu, le patron de Marie-Josée, dont celle-ci était secrètement amoureuse. Devenue mère de deux fillettes, elle vit depuis dix ans sous la domination de sa belle-mère, une petite existence médiocre dans un pavillon de banlieue quand Pierre est victime d'un accident de voiture. Le responsable, le docteur Bosc, reconnaissant ses torts, offre de le soigner dans sa clinique privée. Chirurgien esthétique à la mode, Bosc propose à Marie-Josée, « à titre de compensation amicale », de lui refaire le visage afin de l'embellir. Devant le refus catégorique de son mari, elle se fait opérer en secret, prétextant un voyage à Carcassonne pour aller soigner une parente. Mais le jour où Pierre la découvre transformée, il refuse cette femme trop belle et s'enferme dans sa rancune et sa mesquinerie, tandis que Marie-Josée, désormais séduisante, répond à une invitation de sa sœur. À la soirée, elle retrouve son beau-frère, Gérard, qui, sur le point de rompre avec Véronique infidèle, regrette de ne pas avoir fait attention à elle jadis. Accablée par les injures de son mari et les sous-entendus venimeux de sa belle-mère, Marie-Josée décide de suivre Durieu à Montréal, où un emploi lui est offert. Au même instant, Pierre, ivre, fait irruption dans la clinique du docteur Bosc et le tue d'un coup de revolver. À Terre-Neuve, où l'avion a été obligé de se poser à cause du brouillard, Marie-Josée apprend le drame et choisit de rentrer à Paris pour reprendre sa place auprès de ses enfants.

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