• LE PARRAIN (THE GODFATHER) - MARLON BRANDO BOX OFFICE 1972

     

    LE PARRAIN

    (THE GODFATHER)

    18 OCTOBRE 1972 

     

     

    LE PARRAIN - MARLON BRANDO BOX OFFICE 1972

     

     

    • Réalisation : Francis Ford Coppola
    • Scénario : Mario Puzo et Francis Ford Coppola
    • Photographie : Gordon Willis
    • Montage : William Reynolds et Peter Zinner
    • Musique : Nino Rota
    • Société de production : Paramount Pictures-Alfran Productions
    • Budget de production : 6 500 000 $
    • Format : Couleurs (Technicolor) - 1,85:1 - Son mono - Format 35 mm
    • Durée : 175 minutes
    • Le film fut interdit aux moins de 13 ans lors de sa sortie en salles.

     

    • Marlon Brando : Don Vito Corleone
    • Al Pacino : Michael Corleone -
    • James Caan : Santino « Sonny » Corleone -
    • Robert Duvall  : Tom Hagen
    • Diane Keaton  : Kay Adams
    • Talia Shire  : Constanza « Connie » Corleone-Rizzi
    • Sterling Hayden  : capitaine McCluskey -
    • Richard Conte  : Don Emilio Barzini
    • John Cazale  : Frederico « Fredo » Corleone

     

    SYNOPSIS

     

    Août 1945. Don Vito Corleone, "Parrain" d'une des cinq familles de la Mafia new-yorkaise, marie en grande pompe sa fille Connie au bookmaker Carlo Rizzi. Alors que la fête bat son plein, Sollozzo, qui dirige la famille Tattaglia, vient demander à Don Vito de participer avec lui au trafic de drogue. Don Vito s'y oppose formellement, alors que son propre fils Sonny se révèle favorable au projet. Sollozzo tente alors de faire abattre Don Vito afin de pouvoir négocier avec Sonny. Mais Don Vito, bien que gravement touché, survit à ses blessures. Michael, le frère cadet de Sonny, identifie les commanditaires de cet attentat, et riposte en tuant Sollozzo et McCluskey, le chef de la police, son complice. Michael opère ensuite un repli stratégique en Sicile. Il épouse Apollonia, une jeune Sicilienne, mais celle-ci est tuée par une explosion qui le visait. Celui-ci retourne alors à New York. Sonny est mort, mitraillé dans un guet-apens à un péage d’autoroute, et Don Vito a fait la paix avec toutes les autres familles de la Mafia. Michael épouse Kay Adams et s'apprête à prendre le succession de Don Vito. Ayant découvert que c’est son beau-frère Carlo qui attiré Sonny dans un traquenard, il le fait abattre. Don Vito meurt brutalement et Michael prend la direction de la famille au moment où celle-ci est menacée par les anciens rivaux de son père. Michael mène alors une guerre sans pitié contre ces derniers : durant le baptême de l’un de ses neveux, il fait assassiner simultanément tous les ennemis de la famille Corleone, dont la suprématie est restaurée. Il est à son tour, devenu le "Parrain", auquel tous viennent rendre hommage...

     

    ANALYSE

     

    On ne présente plus "Le Parrain" qui est encore aujourd'hui un des films les mieux notés et appréciés de l'histoire du cinéma. Les anecdotes sont nombreuses autour du film.

    En 1969 la Paramount sort "Les frères siciliens" de Martin Ritt avec Kirk Douglas (produit par ce dernier) qui devient un sacré flop au box office. Or, la Paramount croyant au succès des films basés sur la Mafia avait déjà acheté 80 000 dollars les droits du "Parrain" livre de Mario Puzo avant même sa sortie. Or ce livre devient un best seller à sa sortie en mars 1969 et la maison d'édition Fawcett achète les droits pour une édition en livre de poche 410 000 dollars. Mais succès en librairie ne veut pas dire succès dans les salles et le studio un peu refroidi va consacrer un budget de 2 millions de dollars pour la production de l'adaptation cinématographique. Pas un budget énorme, mais la Paramount va connaitre un succès massif avec "Love story" en 1970 qui est un film à l'eau de rose bien loin des règlements de comptes de la mafia. Prudence donc.

    C'est donc un film de commande ou un film de studio et la Paramount ne compte pas dépenser énormément pour l'équipe technique et artistique du film. Le studio veillera particulièrement à ce que le film fasse "italien" ce qui n'était pas le cas du tout avec les "Frères siciliens", une colossale erreur. Stanley Jaffe le Président de la Paramount et son Directeur exécutif le célèbre Robert Evans confient le projet a deux presque débutants : le producteur Albert S. Ruddy qui a connu un flop avec "L'ultime randonnée" avec Robert Redford et Francis Ford Coppola réputé bon scénariste (Patton) et qui a connu un top 20 au Box office 1968 avec "La vallée du bongeur" (Avec Fred Astaire et Pétula Clark) mais un échec avec "Les gens de la pluie" dont l'acteur principal est James Caan. Pas de grands noms, mais Coppola va se révéler avec ce projet. Ruddy embauche Mario Puzo pour adapter son roman avec Francis Coppola, avec le recul c'était une très bonne idée. Alors que les studios versent en général 50% des revenus d'un film répartis entre le Producteur, le scénariste et le réalisateur, Paramount ne versera que 7.5% à Ruddy, 6% à Coppola(et 125 000 dollars de salaire) et 2.5% (et 100 000 dollars à l'embauche) à Mario Puzo qui déclarera que le studio avait une facilité à faire disparaitre les bénéfices comme Houdini. Mais Puzo percevra la moitié des 2.5 millions de dollars que Fawcett reversera à l'éditeur de la version couverture cartonnée du livre. Après un mois d'exploitation du film le livre de poche se sera vendu a 1 million d'exemplaires ce qui permettra au livre de passer le cap des 10 054 000 exemplaires vendus rien qu'aux USA. En fait le film est surtout une histoire de gros sous, de pourcentages et  Paramount compte bien encaisser le plus et verser le moins possible. Coppola a obtenu le droit de choisir ses acteurs et embauche James Caan et Robert Duvall. Dans tout succès au box office il faut généralement une tête d'affiche. Coppola désire Marlon Brando ce qui inquiète le studio. Avec le recul prendre Marlon Brando n'était pas si risqué que cela, car à l'époque l'acteur était encore  célèbre dans le monde entier. Certes il ne connaissait plus de réel succès au box office depuis quelques années, tout du moins aux USA, mais son nom était encore légendaire. La Paramount a beau se gausser d'avoir fait tourner un bout d'essai à l'acteur et à le menacer de pénalités au moindre travers, la vérité est que le studio a tout simplement besoin d'un des 5 acteurs hollywoodiens le plus connu de la planète. Alors certes la Paramount va ne payer Marlon Brando que 100 000 dollars alors qu'il en a perçu 1 million pour "reflets dans un oeil d'or" en 1968. Mais le studio ne diffuse pas le fait qu'ils ont signé l'acteur pour une jolie part sur les bénéfices : 2.5% des sur 10 millions de recettes nettes, puis 5% de 11 a 25 millions de bénéfices et 20% au delà et jusqu'à 100 millions de bénéfices. Et oui, contrairement à la légende, la Paramount a bien allongé la monnaie pour se payer Brando et pas qu'un peu.

    Du reste Marlon Brando sera le seul acteur du film à percevoir un pourcentage, aucun autre acteur ne dépassera les 50 000 dollars de salaire, ce qui semble être le cas d'Al Pacino. Ce fut difficile d'embaucher Al Pacino pourtant formé lui aussi à l'actor's studio et remarqué dans "Panique à Needle Park". C'est Diane Keaton qui recommande l'acteur à Coppola et il faudra bien convaincre le studio qui accepte finalement. Après tout le film doit être spectaculaire, les acteurs ne seraient donc qu'un élément du film, et puis au pire, on remplace Coppola si le tournage se passe mal. Le casting est éloquent : Robert Duvall, James Caan, Diane Keaton, Talia Shire, John Cazale, avec le recul ce n'est que du gratin. Coppola est parvenu à distribuer le meilleur rôle à chaque acteur. Si James Caan est sympathique son jeu d'acteur ne le destinait pas à autre chose que Sonny, le frère bagarreur mais un peu limité. 

    Si Francis Coppola ressent bien la pression du studio et se demande chaque lundi matin s'il va rester la semaine complète le tournage se déroule pourtant dans la bonne humeur et Marlon Brando se révèle est un compagnon plutôt enjoué, voire farceur et très impliqué dans le film, d'ailleurs il restera ami avec Coppola après le tournage.  Coppola désire tourner en décors réels pour plus d'authenticité et au final le coût du tournage de 62 jours est évalué a environ 6.5 millions de dollars, soit 3 fois le coût de "Love story" mais ce n'est pas si cher pour un film qui parait plus luxueux que son budget laisse à penser.   

     Au final Coppola livre un pur film d'acteurs et osons le dire un film d'auteur(s). Les scènes de dialogues sont très nombreuses et permettent d'installer lentement toute une galerie de personnages importants pour le récit. Chacun possède sa personnalité marquée. C'est remarquablement bien écrit. Naturellement le film ne manque pas de scènes choc avec ce qu'il faut de violence graphique dont bien sûr l'attentat contre Don Corleone ou le meurtre de Sonny criblé de balles sans compter quelques étranglements et les meurtres en cascade des 4 autres familles à la fin du film et même la préparation minutieuse du meurtre de Sollozzo par Michael. Nous sommes en immersion dans cet univers et cette sacrée famille. L'ensemble du film est rehaussé par la formidable musique de Nino Rota.

    Et puis bien sûr il y a Marlon Brando. Avec très peu de moyens et une voie basse et cassée l'acteur reste fidèle à sa légende en campant un Don Corleone majestueux, mélange de sagesse et d'intelligence, un "Parrain" respecté qui désire rester dans les traditions du crime classique sans pour autant céder aux sirènes de l'argent généré par la drogue nouvelle vache à lait de l'empire du milieu. Tout est grandiloquent avec lui, magnifique de cabotinage, allant jusqu'à l'extrême. Un acteur génial. Brando, juste Brando.

    Si tous les acteurs sont au minimum excellents, Al Pacino explose tout et livre une formidable prestation. Tout d'abord jeune homme un peu réservé et somme toute portant un regard débonnaire, voire réservé sur les activités de sa famille, il est destiné à faire des études, à devenir respectable selon les désirs de son père. Clairement considéré comme un bon garçon incapable d'action selon son bienveillant frère Sonny, force est de constater la transformation de Michael durant le récit. On le découvre peu à peu constitué de sang froid, d'une redoutable intelligence, capable d'être un bon père de famille attentif mais aussi un tueur froid, implacable. C'est tout le fabuleux travail de Al Pacino qui modifie lentement son jeu, devenant excité lorsqu'il faut sauver son père, motivé lorsqu'il assassine Sollozzo et un chef de clan froid, aux gestes lents, au phrasé doux, lent et appuyé, capable de mentir à sa femme, à sa sœur, tout en cédant à de brèves mais vives colères alternant le froid et le chaud. Personnage sympathique au début du film, Michael est devenu avouons le, carrément inquiétant à la fin. Mais cette peur et le respect qu'il suscite en font le seul et unique Parrain. 

    Nommé 11 fois aux Oscars, le film ne récolte pas beaucoup de statuettes en mars 1973. Il fallait bien choisir entre Brando et Pacino et Marlon Brando remporte haut la main l'Oscar du meilleur acteur qu'il ne viendra pourtant pas chercher.Mmais l'essentiel est là, il est remonté au sommet, peut être encore plus populaire que jamais.Et dire que son film suivant sera "Le Dernier Tango à Paris" qui sortira que quelques mois plus tard alors qu'il est en pleine gloire.

    Avec le recul le fait qu'Al Pacino n'obtienne pas l'Oscar du second rôle est juste stupéfiant alors qu'il aurait pu obtenir celui du meilleur acteur. Il y avait aussi Robert Duvall et James Caan nommés mais c'est Joel Grey qui l'a obtenu pour "Cabaret" qui d'ailleurs va rafler plusieurs Oscars ce qui reste un très grand mystère. Francis Coppola rentrera bredouille lui aussi "volé" par Bob Fosse. 

    Mais qu'importe si aujourd'hui "Cabaret" est un peu oublié "Le Parrain" a gagné ses galons de très grand classique du cinéma et demeure un inaltérable chef-d’œuvre. Une suite sera mise en chantier et là on pouvait tout redouter, c'était comme donner une suite à "Autant en Emporte le vent". Et bien, incroyable, mais le "Parrain II" est tout aussi bon que le premier film et ça cela reste exceptionnel.

    Bien sûr "Le Parrain" ainsi que son ambiance et sa formidable musique de Nino Rota sera le modèle d'à peu près tous les films et séries se rapportant à la Mafia.  

     

    BOX OFFICE ( Avec Laurent Aumaitre)

     

    USA - Selon un article du New-York Times du 16 avril 1972 écrit un mois après la sortie du film, le studio Paramount aurait obtenu environ 90% des recettes brutes des salles, un record en l'espèce. Le film exploité dans 372 salles rapporte 1 million de dollars par semaine. C'est en fait les recettes brutes communiquées par le magazine Variety dans son fameux top 50 hebdomadaire calculé sur des villes clés. Le film passe 23 semaines de suite en tête du box office, 26 au total. Une domination totale de mars a septembre 1972 qui permet au film de rapporter plus de 130 millions de dollars brut (80 millions de rentals). Ce résultat remarquable lui permet selon Variety de prendre la première place du classement all-time devant "Autant en emporte le vent" même si en terme d'entrées ce n'était pas exact. Mais qu'importe, avec ce score symbolique la Paramount obtient pour un temps le film numéro un all-time aux USA, on parle même de la naissance du premier "méga blockbuster" américain car le film a passé le cap des 100 millions de dollars brut. Mais ce triomphe se retrouvera également dans d'autres pays.

    ITALIE - Il n'aura échappé à personne que la famille Corleone est originaire d'Italie. Le retentissement du film trouvera un écho plus que favorable en Italie où il triomphe d'une manière absolue. Les recettes du film sont estimées a 10 milliards de lires. Il aurait attiré 21.8 millions de spectateurs dans les salles ce qui le placerait à la seconde place de tous les temps derrière "Docteur Jivago".

    GRANDE BRETAGNE - Ce n'est pas mal non plus car il est estime que le film a attiré 11 millions de spectateurs.

    FRANCE - Le film bénéficie d'une grande campagne de publicité et qui souligne le triomphe du film aux USA. Cependant quelques critiques demeures circonspectes dénonçant une grosse machine commerciale américaine. Contrairement aux exploitations classiques qui se font sur la durée, "Le Parrain" va connaitre en France un succès massif mais relativement court, ce qui annonce la tendance pour les années futures : les films sortiront sur des parcs de salles de plus en plus important, ce qui aura pour conséquence d'établir des records de fréquentation hebdomadaire avant de décélérer rapidement. Sorti en octobre 1972 dans une période dégagée, le film s'empare très nettement du box office hebdomadaire. Après une première semaine a 176 000 entrées constitué essentiellement des 22 salles parisiennes, le film étend son exploitation à la France entière et fait sauter les compteurs avec pas moins de 721 000 spectateurs pour sa seconde semaine (record de l'année 1972) suivi d'une autre semaine  560 000 spectateurs puis une quatrième a 412 000 spectateurs. le film attire 2 millions de spectateurs en seulement 5 semaines. Par la suite le film décélère mais reste plusieurs semaines dans le top 10 pratiquement jusqu'aux fêtes de fin d'année. Le film termine dans le top 5 de l'année 1972 avec près de 3 millions d'entrées. Au final et grâce à une ressortie en 1979 le film passe la barre des 4 millions de spectateurs. Un très beau score mais un peu en deçà des scores des autres gros pays européens.                

      BELGIQUE - A Bruxelles le film sort en exclusivité le 26 octobre 1972 dans une importante combinaison de 5 salles en concurrence avec "L'apprentie sorcière" "L'attentat " et "Les fous du stade qui domine le box office depuis deux semaines). Il écrase le box office hebdomadaire et rapporte 3 456 000 francs belges de recette, soit la plus grande recette hebdomadaire de l'année (devant "Les bidasses en folie). Il demeure 5 semaines en tête du box-office des exclusivités et rapporte au total 14 566 000 francs belge soit environ 200 000 spectateurs uniquement en exclusivité à Bruxelles. Il terminera à la seconde place de la saison 1972/1973 seulement battu d'un cheveu par...."Le dernier tango à Paris" avec Marlon Brando qui occupera donc les deux premières places du box office annuel Bruxellois.  

    ESPAGNE - le film triomphe également en Espagne avec le score rare de plus de 6.1 millions de spectateurs pour l'ensemble de son exploitation.

    ALLEMAGNE- Le succès sera également très important en Allemagne où le film se classe à la seconde position du top annuel avec 5.2 millions de spectateurs. Il sera cependant loin du colossal succès du second "Trinita" invincibles à cette époque en Allemagne.

    En cumulant les entrées de l'Italie, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Espagne, "Le parrain" aura attiré 47 millions de spectateurs dans les salles.

    SUEDE - 760 000 entrées, ce qui est un énorme score.

    FINLANDE: 637 754 entrées, un score énorme également.

    ARGENTINE : 3 720 860 entrées ce qui est un chiffre colossal.

    VENEZUELA : 1.6 millions de bolivars ce qui est une recette importante.

    AUSTRALIE : 5 991 383 dollars australiens, dans les 2-2.5 millions d'entrées soit un très joli score.

    JAPON: 366 510 000 yens Tokyo, plus gros succès étranger de l'année civile et 7° de l'année toute nationalités confondues.

    MONDE: entre $127.6 et $144 millions rentals (recettes nettes) en première exploitation selon les sources (les $144 proviennent du New York Times du 16/06/1974, les $127.6 viennent d'un livre produit par George Lucas en 1992). 

    156 736 000 de dollars net cumulés soit 25 fois le coût du film.

    "Le Parrain" reste donc un des films les plus rentables de l'histoire du Studio Paramount. L'effet du film fera même monter la valeur de l'entreprise pour les 3 résultats annuel fiscaux suivant la sortie du film aux USA. Curieusement il ne bénéficiera pas de fructueuses rééditions le studio ayant mis en route rapidement la séquelle du film, sans Marlon Brando. "Le Parrain 2" sorti en décembre 1974 n'aura pas le même succès que le premier, même pas la moitié des recettes pour les USA et un score très sensiblement inférieur à l'international. Par contre il va rafler la mise aux Oscars 1975.  Une seconde séquelle sortira en 1990 sans déchainer les passions.

    Paramount percevra encore une fois le jackpot en vendant une fortune les droits des deux premiers "Parrain" en 1979. Pour l'occasion les deux films furent remontés en plusieurs épisodes et firent un carton d'audience.  

    Que ce soit Francis Coppola enfin respecté ou l'ensemble des acteurs du film, tous bénéficièrent d'un impact positif sur leurs carrières respectives.

          

    CATÉGORIE RANG ENTRÉES SALLES
    ENTRÉES FRANCE 7 4 025 512
     
    ENTRÉES FRANCE 1972 (top 5 annuel)
      2 940 841
     
    ENTRÉES FRANCE 1973   709 788
     
    ENTRÉES FRANCE 1979   204 464
     
    1ère semaine FRANCE 1972
    3 176 927
     
    2ème semaine FRANCE 1972
    1 721 226
     
    3ème semaine FRANCE 1972
    1
    560 565
     
    4ème semaine FRANCE 1972 1 412 961
     
    5ème semaine FRANCE 1972 1 254 094
     
    6ème semaine FRANCE 1972 2 208 495
     
    7ème semaine FRANCE 1972 2 192 117  
    ENTRÉES PARIS BANLIEUE   1 127 000
     
    1ère semaine  Paris 1972
    1 162 893
    22
    ENTRÉES PARIS BANLIEUE 1979
      116 460
     
    1ère semaine 3 26 000
    12
    ENTRÉES ANGLETERRE
      11 000 000
     
    ENTRÉES ITALIE   21 810 000  
    BOX OFFICE ESPAGNE TOTAL
      6 183 000
     
    BOX OFFICE ALLEMAGNE
      5 200 000
     
    BOX OFFICE USA 1972   81 M$ net  
    BOX OFFICE USA  TOTAL
      86.7 M$ net   
    Cote du succès   * * * * * *
     

     

     

     

    LE PARRAIN - MARLON BRANDO BOX OFFICE 1972

     

     

     

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    AUSTRALIE

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    JAPON

     

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     TURQUIE

     

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